Après avoir lancé des lessives, cuisiné et avalé des lentilles, rangé, lavé les sols, je propose aux enfants d’aller faire un tour au plus grand vide grenier de la Mayenne
Ils sont partants
Je gare la Clio loin du bourg, nous marchons pas mal
Nous commençons à regarder les étals, y’a du monde mais on arrive aisément à avancer
Tout à coup, j’entends
« Jeanne, ouh ouh, on est là !! «
Une tablée de copains installés chez Laura et Fred, je retrouve Jérôme qui donnait un coup de main à la buvette dans la matinée
Laura me propose un café, Mark et Rose filent tous seuls dans le village
Marcus est installé à une table de camping, seule sa tête dépasse, il a planqué son visage dans une sorte de masque sombre, une perruque sur la tête
Ca intrigue les promeneurs, il se fait un plaisir de les arroser avec un pistolet à eau à leur passage, il est joueur !
Laura me propose d’aller flâner avec elle, Jérôme ramènera les enfants
Nous retrouvons Flora à la buvette, elle vend des crêpes
Elle me confie qu’elle a repris la lecture de ce blog, elle aime, ça me touche beaucoup.
Flora et Laura sont des femmes généreuses, franches, et disponibles, c’est toujours un plaisir de se retrouver
Evelyne, toute contente se présente à moi
C’est Birgit qui lui a dit que j’étais là
J’avais beaucoup discuté avec Birgit à l’anniversaire de Gilles il y a quelques semaines
Elle travaille avec la Grande Laiterie, elle aimerait rejoindre la troupe en septembre, mais elle n’ose pas trop s’engager par manque de temps, je lui ai conseillé de venir voir
J’avais travaillé avec Evelyne dans une crèche il y a quelques années, elle a pris sa retraite, elle est radieuse, elle chante avec nous maintenant, et elle aime ça aussi
C’est rigolo les croisements de gens.
Je trouve deux livres de Béatrice Botté, je les offrirai à Rose plus tard
Il y a toutes sortes de gens, des pauvres gens, ceux à qui on ne donne pas d’âge, ils déambulent sans trop s’arrêter, promenade du dimanche
Les mayennais ne sont pas les même gens que ceux du sud , c’est tellement étonnant , la ruralité , la transition est brutale , il faut partir pour voir ça , être quelques jours en immersion dans un autre décor pour mieux voir percevoir nos univers
Je quitte Laura vers 16 h, je croise Basile sur le retour, on cause un peu, rendez vous est pris pour le 22 juin, au terrain, notre lopin de terre acquis en commun pour un pique nique annuel
Basile me confie que si un jour nous vendons le terrain, il aura un pincement au cœur, c’est leur truc ce champ, une sacrée histoire …
Je quitte le bourg,il reste à retrouver ma Clio …
sous la chaleur du soleil , mon linge aura bien sêché .