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  • Le calendrier africain

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    Claire Marie et moi étions de vraies amies

    Nous passions des heures à papoter, très tard dans nuit, deux célibataires toniques, jeans et pulls déformés, cheveux longs …ni jolies ni laides ….

    Jusqu'à ce soir de confidence où elle me dit

    «  Jeanne, je vais me marier.. »

    « Quoi ???????????????? avec qui ? »

    Avec quelqu’un que tu connais très bien, je te laisse chercher

    Rha !! Je ne sais pas si ça vous est arrivé ce genre de choses, deux de vos copains qui tombent dans les bras l’un de l’autre (j’ai connu ça à deux reprises  …)

    J’ai posé des questions, et j’ai fini par trouver, Jean Baptiste !!

    Ça alors,  quelle surprise !

    J’étais heureuse pour elle, pour lui, nos routes se séparaient, j’avais aussi rencontré mon homme

    Nous nous sommes mariés à quelques mois d’intervalle, nous n’avons pas pu assister aux festivités à cause de la distance, je me souviens de la complicité qui se créa encore plus avec Jean Baptiste, parce que je le connaissais bien, et il avait envie de savoir …

    Bien sur toute histoire d’amour finit comme dans les contes, enfin c’est ce qu’on croit

    Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants « 

    La nature en avait décidé autrement, ils n’auront pas d’enfants.

    Mais battante comme elle était Claire Marie ne baissa pas les bras

    Ils se lancèrent dans un processus d’adoption

    Et c’est ainsi que deux enfants venus d’Ethiopie s’installèrent définitivement chez eux, et que deux années plus tard un autre petit garçon trouva une nouvelle famille

    Les enfants avaient une capacité incroyable a aller vers l’autre, ils étaient confiants, drôles, et très vite, une fois débarrassés des parasites immondes qui rongés leur petit corps, ils dynamitèrent le quotidien de Claire Marie et Jean Baptiste

    Je voulais leur faire un cadeau de bienvenue, un très beau cadeau, et c’est mon amie qui me demanda de réaliser le portrait des enfants

    J’ai accepté, et j’ai. réussi

    Les trois pastels sont accrochés dans le séjour, des visages magnifiques et radieux

    J’étais fière

    Et pour me remercier, Claire Marie m’offrit un calendrier, un superbe calendrier vendu par l’association, chaque mois représentait  une scène, des personnages découpés dans des feuilles de bananier et autre arbres africains

    Je l’ai posé dans l’entrée, et quand l’année fut écoulée je me suis dit que c’était dommage de ranger une telle merveille

    Alors j’ai demandé à Marie Camille de réaliser douze cadres, les douze mois de l’année, elle a fait un travail magnifique, mêlant matériaux, papiers, bois, coquilles d’œufs

    Je les ai tous accrochés dans la maison, sauf ceux de décembre et de Janvier

    Elle vous les présentera chaque moi ici

    Parce que ce sont ses jolies créations

  • La parenthèse de l'été

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    Durant ces années là, je vivais dans des microcosmes parfois un peu étouffants

    J’enseignais dans une école catholique, je devais peser mes mots, veiller à garder l’image de la gentille institutrice vaillante, me plier aux réflexions parfois déconcertantes des parents d’élèves, écouter les conversations ennuyeuses des collègues enracinées depuis des lustres

    J’avais vingt ans, une vie stable, mais elle aurait pu devenir très vite ennuyeuse

    Les mois d’été, je partais vers d’autres horizons …

    Personne ne savait où j’allais, avec qui j’étais, je refusais en bloc de continuer mes activités bénévoles

    Je préparais mon sac à dos et durant presque deux mois, je laissais mon appartement, ma famille et mes amis pour vivre une autre aventure

    Je partais animer des colos avec des enfants défavorisés, démunis de repères, arrachés à leurs familles durant quatre semaines, des enfants déjà marqués par une vie rude et violente

    Avec eux je m’associés à des animateurs parfois disjonctés, immatures

    C’était un monde païen, de délires, d’alcool, de coucheries ….

    Je n’avais aucun mal  à passer d’un monde à l’autre

    J’étais leur repère, un personnage atypique, parfaitement  intégrée dans ce monde là

    Je dansais, je chantais, délaissant les cantiques pour des chansons paillardes

    J’existais, je vivais, j’aimais, parfaitement à ma place, je me préservais des dérives, je connaissais mes limites, je ne franchissais pas les barrières

    C’était ma parenthèse, mon carburant, mon aptitude à m’adapter dans d’autres milieux

    Je  rêvais ni de voyages ni de déserts, j’avais trouvé mon oasis, je m’abreuvais de fêtes, de musique

    Mes nuits duraient cinq heures, je ne faisais aucune pause, je mettais à l’épreuve ma désertion et lorsque j’étais repue, je retrouvais tranquillement mes quartiers

     

    Ne pas se suffire de ce que l’on a, oser aller vers une part d’inconnu, tester ses aptitudes à intégrer des nouveaux groupes, ceux qui au premier abord nous paraissent rebelles et sauvages

    Ne pas pour plonger dans le chaos, trouver ces marques …..

    Ces deux mondes ont contribué à mon équilibre, j’ai toujours gardé ça osant même provoquer des rencontres improbables, bousculée par des situations hasardeuses   

    Chaque lien tissé est resté dans mon cœur, malgré les trahisons et les déchirements

    Ne pas se suffire de  nos nids confortables et confinés, oser aller à la rencontre de l’inconnu pour mieux intégrer les différences humaines dans ce monde complexe et hétéroclite

  • Un pan de vie

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    Mes  grands parents maternels étaient chrétiens pratiquant, ils vadrouillaient toute l’année sur les lieux de pèlerinage

    Leur disponibilité et  l’immense amour qu’ils portaient à Louis et à moi ont construit en partie mon enfance

    Ma mère allait à la messe, elle nous obligeait à l’accompagner, tous les dimanches

    Je ne rejetais pas cela, pratiquer c’était m’associer à eux, je les aimais, et en rien je ne m’opposais à cette démarche même si plus d’une fois j’aurais préféré trainer au lit

    Et puis il y avait ma tante Suzy et elle témoignait de par sa vie, sa douceur une réelle foi

    Vers l’âge de quinze ans, le curé de la paroisse me demanda de prendre en charge un groupe de fripounet

    J’étais très jeune, mais je me débrouillais pas mal, les enfants venaient au club le mercredi après midi, c’était un lieu où ils aimaient ce retrouver, un autre cadre

    Ça me prenait du temps tout de même

    A seize ans je partais à Lourdes avec des jeunes du monde entier

    Premier voyage sans mes parents, hors champ scolaire

    Ce fut un vrai choc, je rencontrais des jeunes heureux, dynamiques, nous passions nos journées en grand groupe, assemblées, petites sphères, grande liberté, adultes disponibles

    Je décidais alors de continuer, de participer à des WE de partage, prière, et détente où je rencontrais des adultes intentionnés, des ados de mon âge, d’autres plus âgés dont Myriam étudiante en médecine

    L’adolescente intravertie que j’étais devint soudainement quelqu’un d’autre

    J’intéressais les autres, je me liais d’amitié facilement, je laissais exploser mon humour contenu depuis des années

    Au lycée, je devins une ado populaire, je n’avais aucun mal à m’intégrer dans les bandes, j’étonnais par ma franchise, j’assumais mon appartenance à ces groupes de chrétiens

    Pendant mes études je rencontrais par l’intermédiaire de mon ami Félix , Claire Marie  

    Nous sommes vite devenues amies, c’était une fille extraordinaire, j’ai rarement vécu pareille amitié avec quelqu’un

    Elle était engagée dans un mouvement pour enfants et jeunes, avec elle je participais à des mini camps, des week end  ….

    Ce mouvement me convenait, j’y retrouvais  mon regretté Joseph, un ancien camarade de classe de ma tante Suzy … coïncidence.

    Après mes études j’acceptais d’être responsable départementale de ce mouvement tout en enseignant en école maternelle

    Cela me prenait tout mon mercredi, une partie de mes vacances, de nombreux WE

    Je n’étais pas rémunérée, je découvrais aussi le monde associatif avec ses rivalités et prises de pouvoir

    Je ne compte pas les fabuleuses rencontres que j’ai faites au sein de ce groupe, les heures de confidences, de rigolades à se faire exploser les mâchoires

    J’aimais ça, j’aimais cette vie

    Je donnais beaucoup de mon temps et sans le savoir je construisais mon avenir professionnel

    J’avais de l’assurance, de la crédibilité, une énergie folle et un regard toujours positif sur la vie

    Celle ci me fit un des plus cadeaux, mon Jérôme

    Je quittais tout pour lui, sans regrets, presque tout, sauf les amis, mes compagnons qui me restaient fidèles

    A partir de  cette période je ne pratiquais plus, n’appartenais à aucun groupe

    Cela me manquait terriblement, j’en pleurais parfois tant ces communautés m’avaient apporté

     

    L’arrivée des enfants me rendait moins disponible

    Dix mois après la naissance de mon ange, j’intégrais mon chœur

    Je ne soupçonnais pas que par cette troupe je retrouverais une autre famille , petit à petit , en douceur je poussais la porte , me liant de part et d’autres avec ceux qui constituaient ce grand groupe , les âmes généreuses , philanthropes et joyeuses

    J’ignorais  que je retrouverais ce qui m’avait tant manqué  

    Une passion commune, celle du » chanter ensemble », les émotions vibrantes et indescriptibles des voix mêlées

    Je me suis engagée de plus en plus, incapable de faire les choses à moitié

    Je n’imagine pas consommer le groupe, il existe par ce que chacun peut donner pour le faire vivre

    Lorsque je regarde en arrière, je comprends que tout était étrangement lié, j’ai longtemps espéré que ma grand-mère puisse voir cette vie si remplie, certainement grâce à elle

    Je suis persuadée que pour se construire les adolescents ont besoin de lieux autres que leurs familles et leurs milieux scolaire

    Que chaque groupe sportif, culturel ou religieux est un sas, une bouffée d’oxygène, où chacun respire de par les liens qui se créent

    J’ai l’immense persuasion aussi que les blogs répondent à ce besoin, qu’au fil des mois les petites communautés  se créent, deviennent à leur tour des lieux d’écoute, de tolérance où les sentiments n’ont rien de virtuel

    Que cette appartenance à un groupe nous permet d’être meilleur récepteurs des tracas du quotidien

     

    Dans ma ville il y a quelques jours, sur une pancarte trois lettres liées, m e j, j’ai alors repensé à ces belles années, et je me suis dit qu’il était temps que je vous livre ce pan là de ma vie


     

  • Vide ton sac Jeanne !

    Le moment est venu de vider mon sac

    Depuis longtemps j’ai banni les grands sacs fourre tout lourds et encombrants

    J’aime trouver le nécessaire, vite et bien, ne pas être envahie de choses inutiles

    Lorsque je sors le soir, cinéma, spectacles ou autres je ne prends jamais de sac à main

    J’ai le mauvais de souvenir de m’être fait voler mon sac à deux reprises, fini, je ne prends plus ce genre de risque inutile

    Dans mon petit sac en cuir à bandoulière, j’ai glissé un porte carte, cadeau d’anniversaire, un porte monnaie, un stylo, un rouge à lèvre, mes papiers et un chéquier

    Mon téléphone est toujours dans la poche de mon jeans et mes cigarettes restent à la maison car je ne fume que le soir

    Et c’est très bien comme ça ….

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    sac ouvert.JPGEt assorties à mon joli sac, pour Dana, mes chaussures à talons ….

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  • La marche des machos

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    Qu’est ce que j’apprends cette semaine, l’ami Antiblues est fan de Karen Cheryl !

    Ça alors !

    Je ne perd pas l’occasion de parler un peu de cette chanteuse disco des années ", métamorphosée quelques années plus tard en animatrice télé ou radio

    Il faut avouer qu’elle avait la pêche avec ses tenues cintrée, sa queue de cheval et son joli rouge à lèvre rose bonbon

    Elle était souvent entourée de boys, des danseurs en costume (ses lolosses, disait mon père !), comme Dalida, elle tombait dans leurs bras, c’était synchro, impressionnant

    Mon père avait entendu dire qu’elle était fille d’agriculteur, et rien que ça ne lui donnait pas caution pour être chanteuse disco

    Etrange théorie

    La voisine d’en bas avait appelé sa fille ainée Karen, avec un K précisait elle a ceux qui par malheur auraient  écrit ce prénom avec un C

    Karen Cheryl aimait  faire des reprises

    C’était tendance à  l’époque   

    C’est ainsi qu’elle avait chanté "Show me you're man enough" traduit par «  la valse des machos « 

    Son anglais était haché, pas très agréable à entendre

    Mais elle dansait bien

    En secret j’essayais de faire comme elle

    Ma chanson préférée c’était «  sing to me mama « 

    Elle faisait  fantasmer les ados pubères, jolie blonde, robes pailletées, bretelles fines, talons dorés.

    Et puis le succès fit défaut

    Peut être avec l’arrivée de Madonna

    La chanteuse se retira des plateaux télé et mena sa vie

    Elle eu recours à la chirurgie esthétique …..Pas vraiment une réussite

    Elle épousa Jérôme Bellay, ancien directeur d’Europe 1, tourna dans des sit coms, et anima des émissions rétrospectives, elle reprit son nom, Isabelle Morizet

    Les reprises étaient particulièrement t tendance dans les années 70

    Il y eu des désastres

    Le pire, sans doute la chanson d’Abba que j’adore » the winner takes it alls " reprise par Mireille Mathieu

    « Bravo tu as gagné « 

    Au secours !! Vous n’êtes pas allés au bout

    Au secours !! Vous n’êtes pas allés au bout

     Par contre la version d’Abba, oh j’adore !

     Allez en chœur

    Ah ah ah ! !ah ah ah ah !!!!!!!!!!!!!!

    Je ne sais pas pourquoi je préfère chanter Abba que Karen Cheryl

     Je me demande si Karen Cheryl aime ZZ Top …

     

  • Le moule à kouglof

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    Un nouveau PC, bientôt une nouvelle voiture puisque l’ancienne accidentée n’est pas réparable, c’est ce qu’on appelle la loi des séries

    Etrange cette succession  de carambouilles, des choses du quotidien qui sans crier gare nous lâchent brutalement

    Une série de casseroles, une série de tremblements de terre, d’attentats, de crashes aériens …

    Etrange phénomène..

    A  présent parlons kouglof

    Pourquoi cette transition, parce que je possède deux véritables moules à kouglof et que je n’en ai jamais fait

    Francesca m’a donné une recette simple de cette spécialité alsacienne

     «  C’est très simple m’a-t-elle affirmé ! « 

    Je lui ai promis d’essayer et de l’inviter pour la dégustation

    Nous avons vécu en Franche comté durant trois années

    En cadeau de mariage, nous avons reçu un moule à Kouglof

    En cadeau de départ, une autre moule à Kouglof !!

    Et je ne me suis jamais lancée dans cette recette

    Mon ami Gordon ferai des kilomètres pour ce gâteau, ah le goulu !!!

    Parlez-moi de ces choses presque inutiles que vous avez reçues en double, de ces cadeaux typiques à une région

    Cuivres de Villedieu les Poêles, faïence de Malicorne, porcelaine de Limoges, verre de Murano  …..mugs avec le portrait de Charles et Camilla, assiettes du Vatican, gourdes de Lourdes …..

  • Résurrection

    Louis est arrivé à 12 heures

    Après avoir déjeuné, puis déposé Ellen au lycée, et Rose à l'école, nous sommes allés à Croisement. A 14 h 16, nous sommes passés en caisse avec mon nouvel ordinateur portable. A 15 h 30, nous avions une connexion internet .

    Youpi !!!!!!!

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  • Dans la vraie vie

    Tous vos commentaires sur le billet de mardi m'ont énormement touchés

    Je vous en remercie de tout coeur

    Je réalise combien ces liens tissés au fil des mois sont sincères ,que les petites communautés dans lesquelles je gravite sont pécieuses , que chacun y trouve sa place

    J'ai forcement une énorme pensée pour ceux qui furent sans le vouloir à l'origine de cette belle aventure :Risette , Marc  ,Louise ...

    Leurs blogs sont en pause aujourd'hui mais pas dans mon coeur

    Cela me ramène à la vraie vie

    Vous serez sans doute pas étonnés de savoir que mes liens amicaux sont les mêmes

    Au fil des conversations , des gens me croisent , des gens se croisent , deviennent amis  ...

    Au travail , à chaque pause ,je suis interpellée par des collègues , des stagiaires

    je tisse ....

    Dans mon choeur, après chaque répétition , je passe de groupe en groupe , de personne à personne, j'écoute , je cause, je tisse ....

    Cette vie ressemble à une toile, une immense dentelle qui ne fait que s'aggrandir , infinie dans laquelle je me sens stable , parfaitement heureuse

    Je peux en faire la définition du bonheur , l'essence même de ce qui fait me rend la vie belle , prodigieuse , faite de rires , de grande tendresse, de compassion , de larmes

    J'ai banni les faux semblants , les artifices, les profiteurs , les narcissiques

    Privilège de l'âge !

    Je vous invite à faire pareil , avoir l'oeil et l'oreille aux aguets ,toujours prêts à la nouvelle rencontre , toujours gaie , rangeant momentanement mes tracas ,mes secrets pour les livrer à ceux qui sont prêts à les accueillir

    Pas de calculs , de l'intuition , j'ai installé dans mon coeur un excellent logiciel , résistant , bien à l'abri des virus et des pollueurs

    Un programme de liens forts et fidèles

    Des hommes et des femmes , connectés à cette fabuleuse vie qui est la mienne

  • Dorothée à l'Olympia

    Paris - Olympia.jpgLa chanteuse animatrice télé des années 90 fait son retour à l'Olympia

    Ce sera sans moi

    Qui peut bien aller voir Dorothée ?

    des quadra frustrés de ne pas l'avoir eue comme meilleure amie quand ils avaient dix ans ?

    Des nostagiques des Musclés ?

     

    L'Olympia , cette salle myhique comme on dit

    Ce lieu qui a accueilli Brel , Piaf....et les plus grands

    Jérome me dit que ce n'est pas très grand

    Je n'y suis jamais allée

    Je me demande qui j'aimerais aller applaudir à l'Olympia ?

    Dans des petites salles j'ai vu Leforestier, Souchon , Julien Clerc , Renaud ....

    Qui ?

    Je n'ai pas d'idée

    pas Dorothée

    J'aimerais bien aller un jour à l'Olympia .....

     

  • bug

    Il présentait des légèrs signes de fébrilité et au petit matin ,rien , plus d'énergie ....

    Voila , le PC familial est malade , infecté

    Bouh !!!!!!!!!!!!

     

    Il me reste un portable plus que lent , la DS de Rose et le portable professionnel de mon époux

    Patience ....

    "On a vécu sans ..."

     

    Je vais vous donner quelques nouvelles de temps à autre , mais imaginez bien que mon activité bloguesque va se reduire ces jours çi

     

    mais je vais survivre !!!!!!!!!!

     

     

     

     

     


  • Petite gaité dominicale

     

    Sonnez trompettes, il est arrivé!

     depuis le temps qu’on en parlait, depuis ce temps qu’on en rêvait

    Un rayon de soleil, me donne toujours des envies de créations florales

     

    Dans un pot d’amaryllis blanc ou Hippeastrum, j’ai déposé des fioles replies d’hellébores, quelques jacinthes blanches, un lotus de Font Merle

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    Et zou !!

    Ouvrez grandes vos fenêtres, écoutez donc ce joyau musical

    Avec l’énergie et l’allégresse  de William Christie, un air enjoué, "the Fairy Queen", de Purcell

    On fête comme ça aussi l’arrivée du printemps !

     

  • Douceur dans ce monde de brutes

    Dans la presse cette semaine on a pu lire qu’un «  rappeur « surnommé Co…. X avait outrageusement menacé la fille, qui se lance en politique, du monsieur qui n’est pas toujours gentil avec les gens, et qui fait des jeux mots douteux qui font rire personne

     

    Curieuse je vais voir de quoi il en retourne puisque la victime va porter plainte ( je ne juge pas )

    Je vais sur tontube, et je tombe sur un pauvre type, qui s’agite un couteau à la main, qui doit souffrir d’un curieux syndrôme , puisqu’il finit toutes ses phrases par « fils de p… »

    Mais c’est un malade ce gars, un pauvre imbécile, on comprend rien à ce qu’il dit, c’est pas de la musique, c’est pas de la chanson, c’est RIEN

    Ce type n’a aucun talent  !!!

    Alors il faut arrêter de parler de lui

     

    Ben tu le fais bien Jeanne ?

    Oui et non, je n’ai surtout pas cité son nom, et je le fais pour implorer la presse d’arrêter de leur faire de la pub à ces idiots là

    Je suis très influente dans les milieux de la presse , j’ai même donné un scoop au ministère de la culture il y a quelques semaines .

     

    Ils ont de droit de se rebeller, de ne pas être d’accord, mais qu’ils arrêtent de se prendre pour des rois, qu’ils retournent dans leurs cours d’écoles

     

    Pff …

     

    Rien de grave cette semaine, nous avons enfin une voiture prétée pour remplacer cette de Jérôme accidentée depuis la semaine dernière ( il n’a rien rassurez-vous )

     

    Sinon la louloutte écervelée est tombée de la fenêtre du premier étage, elle est vraiment fofolle

    Elle n’a rien rassurez-vous, les chartreux sont résistants

     

    Je voudrais vous partager un peu de tendresse

    Un visage qui j’ai croqué au pastel il y a quelques années

    Un beau regard

    Un enfant……

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  • Lady lait

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    Ma mère versait le lait chaud sur la poudre de Benco qui attendait au fond du bol

    Je respirais cette composition, j’avais un peu la nausée

    Je commençais à déposer les petites peaux sur le bord du bol, puis je trempais les morceaux de pain beurré, en regardant avec dégoût les petites taches graisseuses qui flottaient à la surface

    Je buvais une gorgée et c’était déjà trop

    Je ne pouvais

    Ma mère grognait par ce que je n’avais pas fini mon bol, mon père disait que je serais malade

     

    Je partais au collège avec ce goût, ce dégoût du lait

    Les années qui  suivirent je ne déjeunais plus, rien dans le ventre dans la matinée, mis à part quelques BN emportés en douce

     

    Jusqu’au jour ou. Enfin, le breuvage blanc fut remplacé par le petit noir ….

    Hummm , un café, le café, mais surtout pas au lait

     

    Je n’aime pas le lait, c’est pas possible pour moi d’avaler ça, froid, chaud, au miel, chocolaté, rien 

     

    Il y a quelques semaines, je parlais de ce sujet avec un marchand de lait

    ( qui est aussi dans le show biz mais ça gagne pas assez dans ce milieu )

     

    Il me disait, à juste titre que le commerce du lait était porteur surtout pour les enfants

    C’est vrai, c’est fou le nombre de marques de lait, lait de suite, lait de croissance, lait aromatisé, lait de soja,  hypoallergénique, sans lactose …..bio , lait de chèvre , de girafe , d’autruche ….d’ânesse

    Acheter un pack de lait, ça prend des heures avant de trouver le bon, et ça fini par coûter une petite fortune aussi, et ça, les industriels ont bien compris

     

    J’ai allaité mes enfants,  durant les six premiers mois, et quand j’ai estimé qu’ils étaient assez avancés ( comme les poulets ) hop, lait de vache !

    Je n’ai jamais acheté de lait en poudre, maternisé, ou très peu au cas ou je serais en panne

     

    Le lait rassure, à  un enfant qui ne mange pas, on  donne des litres de lait

    «  c’est déjà ça de pris « 

    Les bébés hurlent la nuit pour avoir un biberon de lait

    La nuit on dort, qui dort dîne

    Les produits laitiers, amis pour la vie, oui, ben j’ai d’autres amis que des yaourts et du fromage blanc

     

    Le lait est bucolique, la traite, les bidons que l’on repeint en décor champêtre, le tabouret à trois pieds placé au coin de la cheminée

     

    Buvez du lait ( sans moi ) n’oubliez pas que c’est la principale ressource de notre département avec le plus grand groupe industriel !!!

     

    « Du lait du lait, du lait du lait..

    Je redeviens un enfant …. »

     

  • Shopping printannier

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    Le cours de clarinette de Rose est déplacé, je l’accompagne au conservatoire vers 17h, pour la formation musicale, trop peu de temps pour rentrer, je décide de rester en ville

    Je me gare sur le petit parking juste à côté, j’aperçois la silhouette du pianiste fou, son portable dans la main, il tape toujours sur des claviers

     

    Un jeune curé en soutane sort d’un bâtiment

    Je n’ai rien contre les éclésiastiques, mais la soutane même neuve ,c’est démodé

     

    Je croise Mary une des filles de Gilles et Flora, elle est jolie, souriante, on se fait une petite bise

     

    A la parfumerie je profite d’une réduction pour acheter mon parfum printanier, je l’ai adopté  depuis longtemps

    A la caisse j’aperçois Adeline une amie de chœur d’Ellen, nous nous saluons

    La caissière m’appelle madame T, elle est toute fière, elle a lu mon nom sur ma carte de fidélité, elle est maligne

     

    Au magasin de vêtements je trouve un leggings blanc, je l’essaye par prudence, j’ose à peine regarder dans le miroir, ça ne me va pas tout …

    8 euros, je le prends, c’est ça de moins à faire

    A la caisse, un sac à main est grand ouvert

    Quand je dis qu’il n’y a pas de voleurs par ici

    En revanche, il y a pas mal d’écervelées

     

    En bas de la rue, j’aperçois le père Noël blanc avec ses sacs plastiques

    Il n’a pas changé de vêtements depuis au moins deux mois, Francesca m’a dit qu’il sentait mauvais, il va finir par se momifier

     

    Je remonte tranquillement la rue, sur le petit parking, deux jeunes curés en soutane se promènent , c’est bien de trouver un ami

     

    Les fenêtres ouvertes du conservatoire laissent exploser des sonorités en tout genre, flûtes, piano, cuivres et percussions

    Je pense à Cigale

     

    Dans le hall du conservatoire je croise Martin un ancien copain de Mark

    Je prends  de ses nouvelles, il ira au lycée en septembre, il est resté gentil et timide

     

    Rose descend l’escalier de bois, elle affiche un énorme sourire de me voir dans le bâtiment

    Habituellement, je stationne sur le parking

     

    C’était une fin d’après midi de printemps, la première dotée d’une telle douceur

    J’avais une heure à tuer, elle n’est pas morte …

     

    Ma ville est un village, j’y croise des gens connus, des visages familiers, ceux que je perçois, que je mémorise, je ne pourrais plus vivre ailleurs .