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anecdotes - Page 12

  • L'orgue de barbarie

    L’histoire a commencé, il y a un peu plus de vingt ans

    Ce jour là, la famille était venue chez Eugénie admirer le bébé, la petite fille, ma filleule

    Eliott raconta qu’il avait vu une exposition d’automates, qu’il était déçu

    « T’as qu’à faire un automate ! «  lui ont lancé Adrien et Jérôme

    Eliott a des doigts en or, une incroyable capacité a exécuter des choses infiniment petites, l’horlogerie, les miniatures, il a un savoir-faire, une patience, une rigueur qui font de lui un génie

    Il est discret, passionné, il œuvre dans son coin, sans démonstration, en douce,

    C’est ce qu’il fit ce soir là, il prit un crayon, une feuille et coucha quelques croquis, un projet, une ébauche

     

    Au fil des semaines les choses prirent forme, il se lança dans la réalisation d’une batterie, toutes les caisses furent réduites à l’échelle voulue, les cymbales parfaitement élaborées, les sons sortaient en douceur, et il réalisa un batteur, un automate qui agitait les baguettes, résonnant comme un vrai musicien

     

    Nous étions admiratifs d’une telle réalisation, c’était fascinant

    Mais Eliott trouvait que le mécanisme était trop simple, il n’y avait qu’un roulement, il envisageait de créer un autre automate, avec d’autres musiques

     

    Et son choix se porta, dans un coup de folie, vers l’orgue de barbarie

    Il fit ses plans, rassembla ses matériaux, et réduit à l’échelle tous les sifflets, il confectionna les cartes trouées, la manivelle, et l’homme

    Un vieux monsieur distingué qui animait  l’instrument

    sifflets basse incliner.JPG

     

    Nous étions encore subjugués par autant de précision, autant de savoir-faire

    En douce, Eliott oeuvrait dans son atelier

    Jusqu’au résultat final, une pièce unique, extraordinaire

    Les mélodies virevoltaient avec douceur, il confectionna une charrette pour porter l’instrument, et le laissa dans sa demeure, dans un petit coin à peine visible

    orgue f briquet.JPG

     

    Le projet avait pris forme, Eliott se tourna  vers d’autres réalisations

     

    Il y a quelques mois, il décida de mettre son automate en vente, en accord avec Betty, son épouse  

    Il trouvera un acheteur, un homme passionné qui a ouvert un musée privé en Belgique

    Et c'est vers cette belle province qu’a voyagé le musicien et l’orgue de barbarie

    Il réside désormais 

    Si vous passez par-là, prenez contact, et venez admirer ce fabuleux chef d’œuvre

    Je tire mon chapeau à son créateur, mon compagnon de table et de torchon, mon beau-frère.

     

     

     

  • Syncronicité et incompétence

    Syncronicité

     

    En me levant, il y a deux jours, j’ai trouvé à terre, en morceaux mon pot d’amaryllis

    Est ce la tige qui était trop lourde, qui aurait déséquilibré le tout

    Eau et terre mélangée, j’étais non seulement peinée de devoir nettoyer et de plus, mettre le reste de la plante dans un coin, sans avoir vu la deuxième fleur ouverte

    C’est peut être l’œuvre d’un chat, d’un écureuil, d’un sanglier

    Je ne mènerai pas l’enquête pour si peu

     

    DAMAR.JPGans la matinée, mon ami  Léandre sonne à ma porte et m’offre, en pot, un amaryllis rouge  en boutons

    Quel hasard !!!!!!

    Je lui ai sauté au cou

    C’est une jolie syncronicité, signe que les choses ne viennent pas que par hasard

    Il aurait voulu le faire ….

     belle intuition. …

     

     

     

     

    Pas douée

     

    Ayant perdu depuis des mois les idenfiants et mots de passe de bijoux, je me décide à en créer un nouveau

    Je m’applique à en prendre des faciles à retenir, je fais la page d’accueil et tente une nouvelle modification

    Au moment même de rentrer mes nouveaux codes, rien, pas d’accès..

     

    Je suis découragée, désespérée

    « Jérômeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!! »

     

    L’homme s’installe aux commandes, me demande si j’ai pas utilisé des majuscules, des espaces  je vérifie et. peu fière de moi, je constate que l’identifiant est mal écrit, et voilà, en deux temps trois mouvements, j’entre dans mon accès privé

     

    Et soudain, gling !!!!!!!!!!

    J’en déduis avec mon cerveau performant que les identifiants de l’ancien blogs n’étaient pas les bons et..

    Miracle, Jérôme tapote et …………yes, ça marche !!

     

    Alors je fais venir une troupe de choristes pour lui chanter cette belle chanson de circonstance …

     

     

     

     

    La semaine prochaine je vous présenterai de nouveaux modèles de bijoux si l’APN  veut bien m’obéir …

     

    BIJOUX.JPG

  • l'incontournable

    Tous les ans, même si on fait tout pour se démarquer, il y a sous le sapin, le cadeau incontournable, la tendance hi tech, le truc qu’il fallait avoir

     

    J’ai des souvenirs précis de ces moments, nous fêtions Noël chez l’oncle commerçant et les filles, cousines, avaient toujours dans leur chaussure, le vêtement top tendance des années 70, pull tube ou autre objet de ringardise

    Nous n’avions jamais les dernières tendances, c’était une évidence

     encore un bon moyen pour se sentir ploucs

     

    Nos mères recevaient des soupières décoratives, des poubelles de table, une yaourtière, les garçons un big Jim, ou un jeu atari..simon.jpg

    Je me souviens un jour, nous avions reçu un coffret babyliss pour faire un brushing à la Farah Fawcett et Patrick Juvet, mes cheveux étant trop lourds, ça tenait au mieux quatre minutes …

     

    Il y eu des objets incontournables, le walk man, le polaroïd qui vomissait des images floues et jaunâtres

    Les cravates ridicules, rasoirs, le caméscope

    l’appareil photo numérique, la WII, la cafetière expresso ( cadeau empoisonné quand on voit le prix des dosettes )

    Cette année, ce sera le CD de Susan Boyle, c’est Risette qui l’a prédit, ou le coffret culinaire, gourmet, escapade relais et châteaux

     

    Tout le temps que je ne reçois pas de coffret thalasso, ça va

    Ou une place pour voir Benjamin Bioley …

     

    Je n’ai toujours pas compris pourquoi les mobiles de Calder n’étaient pas tendance

    mobile calder.jpg

    C’est vrai, j’en ai jamais reçu,

    Jamais

    Ni les candélabres de Giacometti …

  • Flagrant délit

    police-toulouse-bayard.jpg

    En faisant mes courses la semaine dernière, je suis interpellée par des cris, un enfant, sans doute, qui fait une colère parce qu’il n’a pas ce qu’il veut..

     

    Je remplis mon caddie, les pleurs sont de plus en forts, c’est étrange.

    Je supporte bien les pleurs, mais quand ils persistent, ça me perturbe, je n’entends plus que ça, ça me fait presque mal

     

    A la caisse l’hôtesse a envie de bavarder, elle commente, avec gentillesse et puis me parle de gamins, qui ont été pris à voler

    Ils ont rempli un sac de friandises, de sodas, de gâteaux, bonbons en tout genre.

     

    Je lui dis que c’est embêtant, que les parents doivent être bien gênés, elle m’explique que les parents ne sont pas auprès d’eux

    Je me dirige vers la caisse d’accueil pour demander du papier cadeau

    Au coin, entourés d’un vigile sont recroquevillés deux enfants, environ six ans, pas plus apeurés que ça, et une gamine de neuf ans, qui hurle

    «  c’est pas la peine de pleurer comme ça, » lui dit la caissière

     

    Les parents ne sont toujours pas là, ça me brise le cœur, c’est une bêtise, une erreur, ils n’auraient pas du faire ça, c’est interdit, ils le savaient, c’est peut être pas la première fois

    Je me demande pourquoi ces gamins là ne sont pas à l’école puisque nous sommes en début d’après midi

     

    Je quitte les lieux, incapable de faire abstraction de cet acte, je rejoins mon véhicule et devant moi se garent deux voitures de police

     

    Et là, en commando, armés jusqu’aux dents, ils sont cinq !

    Cinq pour arrêter les trois malheureux gamins voleurs de bonbons

     

    Je ne comprends toujours pas pourquoi les parents ne sont pas là, pourquoi ces gosses ont fait l’école buissonnière, ce qu’ils vont devenir, quelle sera la sanction

     

    Et je pense à Rose, dont je ne peux imaginer l’errance

    J’espère juste que ces enfants comprendront qu’ils ont fait une bêtise, qu’ils tireront profit de cette aventure

    Et je ne ris pas.

     

    Mais quand même, cinq flics..

  • Dans un sale pétrin

    chat shreck.jpg

    « Chérie, tu sais que l’aloes vera a des vertus drainantes et qu’une cure de deux mois permet de perdre du tour de taille ? »

    -         Ah oui, d’où tiens tu cela ? »

     

    -Euh, une de mes collègues m’en a parlé..

    -         et elle trouve ça où ta collègue ?

    -         euh ….. Ben, j’sais pas en fait ; il faudrait que je lui demande.. 

    -         Ah oui, je voudrais bien essayer, demande lui la marque.. »

     

    « Jeanne, au secours !!!!!!!!!!!!!

    J’ai parlé de ça à ma femme, et j’ai dit que c’était une collègue, et me voilà dans un sale pétrin, » me dit le blogueur qui n’a jamais parlé de son blog à sa femme

     

    Je lui donne les indications nécessaires pour le tirer d’affaire

     

    Ce n’est pas un mensonge, c’est juste une information partagée dont la source ne peut pas être divulguée

     

    C’est de plus en plus fréquent, au gré des conversations, d’être amenée à penser à un billet que j’ai lu, chez vous, et de couper court brutalement, ravaler ma pensée.

    Je pourrais citer des tas d’exemples

    Pas plus tard que l’autre soir où je rencontrais des jeunes lyonnais, j’avais comme l’impression étrange de bien connaître cette ville où j’ai rarement mis les pieds

    Et quant à mes stagiaires, je parle de la protection sociale, je suis obligée de leur rappeler que les soins ne sont pas gratuits partout

    Et je peux difficilement leur dire

    « Tenez, regardez Cahuette, elle en parle souvent … »

    A des élèves de la Réunion, j’avais envie de dire «  eh, vous ne connaissez pas Chriss ? « 

    « J ‘ont de beaux fruits de lotus, admirez ça.c’est.euh …quelqu’un qui a risqué sa vie pour me les donner « 

    Lorsque je monte les escaliers de l’école de musique, j’ai toujours une pensée pour Gwen

     

    Alors parfois on s’aventure, avec des «  je connais quelqu’un « 

    «  on m’a dit que « 

    j’ai une amie ….

    «  un gars m’a dit que .. »

    Et je trouve ça drôle et cocasse, ce monde si riche de découvertes, de mode de vies, de rencontres improbables

     

    J’ai pourtant fait le choix de vivre au grand jour cette aventure blogueste, tout en faisant attention de ne pas divulguer ailleurs les liens que j’ai tissé par ici

     

    Ce sont de jolis mensonges en somme

    Et ce blogueur ami dont je garde l’anonymat ( qui c’est ????????) me fait vraiment sourire, et c’est en toute confiance que nous partageons ces petites aventures, petites cachotteries, subtiles confidences …jolies complicités …

  • A l'ombre

    rangée.jpg

    Un photographe a réalisé   lors d’un spectacle de nombreuses photos des chanteurs de ma troupe

    Il a exposé et mis en vente de jolis portraits, très expressifs, une belle couleur, un  tableau lumineux de ce que dégagent les visages à ces moments là

    Et évidemment, je me suis cherchée, on est tout pareils, cherché ma bobine, et....rien, je n’apparais pas, au mieux un quart de mes lunettes et un flou en deuxième plan

     

    Je peux imaginer que ce soit un pur hasard,  que je n’aie pas un physique facile ; même sur le grand poster où tout la troupe apparaît, je suis cachée, une ombre, un fantôme ..

     

    Je ne suis pas trop le genre à me rouler par terre pour ça en hurlant, j’en ris plutôt, sincèrement, et ne peux m’empêcher de revenir sur mon histoire,  de fait, je suis souvent en arrière plan, dans l’ombre …

     

    Lorsque j’ai commencé à travailler j’étais suppléante, remplaçante, je comblais les trous, m’adaptait aux demandes

    Le premier poste d’EJE, j’avais plus de compétence que la directrice, infirmière, je la secondais, faisais un vrai travail de coordination, je n’en avais ni le titre, c’était ainsi, je ne pouvais pas aller à l’encontre des procédures administratives

    Je n’ai jamais été titularisée, et aujourd‘hui encore me voilà vacataire, si une décision radicale est prise pour ne pas reconduire l’organisme de formation, je suis sur un siège éjectable

    Je tisse en amont, dans l’ombre, j’oriente, j’arrondis les angles, je protège des personnes qui pourraient être ne mauvaise posture, je leur laisse leur chance, je fais un travail de coordination, je n’en ai pas le titre, ni  la fonction, ni la rémunération

     

    Je me plais aussi dans ce rôle, par souci de garder une certaine liberté, d’action, de pensée, je ne veux pas de titre, par lâcheté peut être aussi, de ne pas être montrée du doigt en cas de défaillance

     

    En politique, j’ai œuvré dans l’ombre, en douce, en petit comité

    Je n’aurais jamais voulu des titres, des honneurs, je me suis retirée le moment venu, à pas légers

     

    J’aime le soleil mais pas la chaleur, en cas de fortes températures, je recherche l’ombre, j’étouffe

    Je ne juge pas ceux qui par la force des choses se retrouvent aux premières loges, en avant, certains aiment cette position, d’autres la subissent, s’y adaptent

     

    Dans plein de domaines, je fais, vis des choses dans l’ombre, parce que je privilégie parfois le collectif  à l’individu, et  par ailleurs la relation individuelle est primordiale .

    J’aime le non palpable, ce qui ne se voit pas ; l’excès, le bling bling, le « trop «  me dérange

    Cela fait partie de mes tourments, cela me renvoie à des humiliations aussi, des sentiments d’injustice

    Au milieu de ça, et au fil des années, je trouve ma place, ne doute plus de mes capacités, de mes aptitudes

     

    J’aime cette place de second plan , mais pour rien au monde je ne pourrais être au rang du fond …

  • Huit années

    Ce vendredi là

    Même si je ne me sentais pas légère et au meilleur de ma forme, j’avais agencé les décorations de Noël, prenant soin de ne pas tomber de l’escabeau, il vaut mieux être prévoyant

     

      Ce lundi là, un peu impotente, j’avais poussé le caddie rempli de courses en prévisions pour la semaine, je savais que j’allais m’absenter quelques jours

     

    Ce mardi là, j’étais partie en direction de l’hôpital, plutôt sereine à l’idée de voir enfin le visage de mon angelot qui attendait vraiment le dernier moment pour pointer le nez

     

    J’avais ce matin là, enfanté d’un ange, mon ange de Noël

     

    Après trois jours de repos, je suis rentrée chez moi, avec mon angelot,

     

    Ce samedi là, j’ai retrouvé ma maison, mes deux cœurs, mon homme, mon lit, et j’ai déposé mon ange dans ce nid

     

    Ça me donnait envie de pleurer tant de bonheur …

     

    C’était le jour du téléthon et des miss.

     

    Toujours les mêmes repères, mais la routine n’a pas le temps de s’installer

    Mon ange est resté un ange,  un ange doté d’une grande imagination et d’un débit de parole redoutable

     

    Huit ans, ce sont écoulés …

     

    Mon ange, mon adorée, madèle..

     

    Ce vendredi, je te serre dans mes bras ….

     

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  • Ces choses bien peu hamonieuses

     

    Au lycée j’achetais mes vêtements toute seule, ma mère ne venait jamais avec moi, j’avais du mal à me décider, je n’aimais pas choisir sans un avis

    J’avais acheté un manteau vert, un loden très tendance à l’époque

    Je l’adorais, j’étais bien dedans, il avait pris les formes de mon corps

    Une seule ombre au tableau cependant, les jours où j’avais sport, je devais porter des baskets (blanches ) et ça n’allait pas du tout, mais pas du tout avec ce manteau

    Faisant les trajets rendre le car, ayant un sac assez lourd comme ça(et surtout pas solide ), je me gardais d’en prendre un autre, j’avais déjà mon parapluie que je ne quittais pas de d’octobre en avril ( vous n’avez peut être pas vécu à Cherbourg ) et personne à cette époque n’avait pensé mettre des casiers à disposition

     

    Comme beaucoup de gens, je suis parfois sensible à ces petites imperfections, ces choses qui ne vont pas ensemble

    Des mocassins avec des chaussettes, le jogging et les escarpins, un collier à breloques sur un corsage imprimé et …un piercing avec un appareil dentaire ( ça fait trop de métal à la fois )

     

    Je compte bien sur vous pour prolonger cette liste

     

    Nous ne pourrons éviter l’incontournable chaussette et sandale de plage et là, je remercie la drôlissime Cahuette, the tagada pour ces clichés venant des US, irrésistible

    La tong et la chaussette.qui n’est pas sans rappeler la scène  culte du « Père Noël est une ordure « où Thérèse tricote à la demande de la Croix Rouge des gants à trois doigts pour les lépreux de Jakarta …

     

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  • Le gendre idéal

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    Pour certaines se sera Jean Luc Delarue, David Douillet ou Michel Drucker, bonne humeur, sourire, gentillesse, sportif qui ne picole pas

     

    Non, le gendre idéal c’est mon ami Paul

    Toujours de bonne humeur, drôle, excellent cuisinier, bon chanteur, intentionné, il le dit lui-même, c’est le gendre idéal

     

    C’est un véritable talent de séduire, conquérir les dames mures, être encensé  à tous vents, je ne sais pas trop quelle relation je pourrai avoir avec le mari de mes filles, en espérant que ce ne sera pas un triste sir, parce que rire une fois par an, chez moi, ça le ferai pas trop …

     

    Puisqu’on se connaît bien, je dois vous faire un aveu : j’attire les séniors

     

    Bon, pas au point d’avoir des avances ou des plans ….

    mais je reçois des tas de messages, des invitations sur FB, des diaporamas en veux  tu en voilà, sur l’amour, l’amitié, des cœurs qui volent, des envolées de pigeon. qui font qu’à un moment donné  je me pose des questions

    Etant de nature à compatir, je me laisse aller à tendre l’oreille aux messieurs qui passés un certain âge ont des soucis de santé, évoquent leur solitude, leur vie de grand-père, et moi Jeanne, pas canon du tout, mais plutôt bonne copine sympa, je deviens sans le vouloir : la bru idéale

    Je crois que je suis à leurs yeux, la belle fille qu’ils auraient aimé avoir

     

    Je me suis retrouvée parfois dans des situations de grande solitude, vous n’imaginez pas !

     

    Je raconte ça à Jérome, et lui, sourire, pas jaloux du tout, commente

     

    « Tu es la bru Idéale pour tous,

     sauf pour ma mère « 

    !!!!!!

  • La méfiance

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    « Méfiez-vous « 

    « Faites attention « 

    « Prudence « 

     

    J’ai intégré depuis très longtemps les risques, les appâts, les pièges de la vie

    Je suis intuitive, je ressens les lieux, les gens , je n’éprouve plus la peur

    Quand je n’ai pas ma place, je sors, je ne me hasarde jamais dans des aventures, des « coups foireux « comme on dit

    J’ai peut- être raté des choses, tant pis, je n’ai pas l’âme aventurière

     

    Le Net est une toile d’araignée dans laquelle on prend des risques

    Ouvrir un espace, poster dans des forums, des blogs, c’est chose facile, derrière un écran, on risque quoi ?

    Les mauvaises rencontres, non, on m’a dit qu’il  fallait se méfier des vilains qui posent des pièges

    J’ai passé l’âge

    J’ai bien assez d’amis comme ça

     

    Y’a t’il un quota ?

    « C’est bon, j’ai assez d’amis, j’en veux plus, terminé ! « 

     

    Incapable d’imaginer ça, de vivre ça

    Mon cœur est élastique et purificateur

    Il filtre les parasites, ne garde que le bon, le vrai

     

    Depuis quelques mois, je suis  passée par l’autre porte (l’expression est de Fille bavarde )le  mail personnel avec bon nombre de lecteurs

    On se parle autrement, on ose donner nos vrais prénoms, et oui, on devient petit à petit ami, on se confie, on s’invite aussi sur le Mur

     

    « Tu devrais te méfier Jeanne, tu ne les connais pas ? « 

    je les connais, ça oui, on ne triche pas, je sens vite la tricherie, comme dans la vraie vie, je me fie à mes intuitions

     

    C’est un lot d’échanges, on se donne nos adresses, on s’envoie des trucs, on se rencontre même

     

    Mais mince alors, pourquoi donc se priver de ça, pourquoi se méfier de ça, on est sur terre pour quoi ?

    Se regarder le nombril, moi, ma vie, je suis belle, j’aime pas les gens, mais je veux qu’on me regarde

    Je n’ai aucune leçon à recevoir, dans ce domaine, de personne, peut être est ce incompréhensible ces mondes de la blogosphère, vue par les autres

     

    Cela me rappelle les camps d’été, les échanges scolaires

    On croisait des gens, on devenait ami, très vite, on ressentait vite l’absence, on continuait à s’écrire, longtemps parfois

     

    C’est un autre moyen, c’est tout, ni meilleur, ni pire

     

    Tout le temps qu’il touche aux chaleureux rapports humains, je prends,

     

    SANS AUCUNE MEFIANCE, en toute confiance, je prends les confidences, je me confie …quelle chance..

     

  • La doublure

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    Il y a quelques semaines, j’ai trouvé un joli manteau en laine bouillie noire dans le petit magasin où Ellen a l’habitude d’aller acheter ses vêtements de beatnik

    Il est très beau, un seul inconvénient, il n’est pas doublé

    Zohra s’est confectionné un très joli manteau elle aussi noir, il est chic

    Elle avoue ne pas savoir-faire les doublures, c’est vrai c’est délicat de doubler, peur de ne pas être parfaitement fidèle à la forme de base

    J’évoquais ce souci de doublure, il y a quelques jours avec Teri Hatcher

    « arrêtes Jeanne, tu deviens mythomane, tu vas tout de même pas nous faire croire que tu connais l’actrice de Desperate Housewife « 

    Si, je l’ai croisée, il y a peu de temps

    Enfin, pas elle, mais l’autre, sa doublure, celle qui prête sa voix pour la version française de la fameuse série

     

    Je ne sais pas ce qu’il faut faire comme études pour être doublure de voix

    Il y a un diplôme pour ça, ils sont certainement comédiens

    Il faut avoir une jolie voix, claire,  mais on peut être moche, c’est l’avantage en fait

    Tous les acteurs ont une doublure, l’idéal c’est la même pour les films, séries télé, je n’ai jamais entendu la doublure d’un acteur français, ça doit faire drôle

    Qui fait la doublure de George Clooney ?

    Pour ses pubs, pour le beau, très beau Doug Ross ?

    J’aime bien ces gens qui sont très connus mais dont on ne  connaît pas  le visage

    Ils ont sans doute comme tous un jour envie de sortir de l’ombre, faire leur star a leur tour, se lancer dans la comédie, dans la chanson

     

    La doublure, Claire, aspire à cela, elle a sorti un album, et fait la première partie d’une troupe de chanteurs amateurs qui grimpent, qui grimpent

    Je lui souhaite plein de réussite

     

    En faisant quelques recherches, j’ai appris que l’acteur Claude Giraud  fait les voix de Tommy Lee Jones et Robert Redford et également Harrison Ford

    Claude Giraud, Pierre Maréchal dans « Sébastien parmi les hommes «  amoureux de la belle Sylvia

    Je crois me souvenir que Carl en est folle .

     

     

     

     

     

     

  • Klaxon , coucou , salut !

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    Après avoir passé le portail pour me rendre sur mon lieu de travail, je m’arrête au feu du carrefour

    J’entends un bruit de  klaxon, par instinct je me retourne, et j’aperçois à ma gauche, un beau ténor au sourire radieux qui me fait des signes de la main

    Il ne m’en faut pas plus pour être heureuse, je lui  réponds par un geste, voilà une journée qui commence bien .

     

    Parfois j’entends des gens dire, qu’il ne veulent pas habiter dans tel ou tel quartier, ville, parce qu’ils risquent de croiser des élèves ou des collègues et gnagna ….ça les dérange

     

     Moi, c’est tout le contraire, j’adore croiser des têtes connues, à quelques exceptions près, dans ce cas, je regarde mes chaussures

    Je salue, je m’arrête, je cause, je bise dans la rue, dans les salles de spectacles, partout, partout …

    Parfois je gène la circulation, mais c’est comme ça, c’est la vie, la belle, celle des autres, la notre, pourquoi se priver de ça ?

    Ça m’agace, on crie, on dénonce une société individualiste et on se cache, on se calfeutre, derrière de grands murs, des portails

    Il m’arrive très souvent de rencontrer ses stagiaires, des anciennes collègues, des enseignants

    Même si je n’ai pas toujours le temps, ni, l’envie de faire une conversion, je salue, je souris, spontanément, je ne veux pas faire l’économie ni l’avarice de choses si simples à partager

     

    Il y a quelques mois, j’avais les pieds dans la mer, à St Malo, une femme est arrivée vers moi, elle m’avait repérée sur la plage

    C’était la maîtresse de petite section de Rose, nous avons discuté 40 minutes au même endroit

    J’ai trouvé ça insolite et sympathique

    Autrefois les gens se retrouvaient dans les foires, sur les marchés, les fêtes foraines

    Aujourd’hui, ils recherchent cette même rencontre spontanée

    Celle que l’on retrouve justement, sur les blogs …

     

    Salut tout le monde !!!!!!

  • SDF

    Après avoir parler draps, couvres lits en boutis, et plumons, édredons, couettes et couvertures, je ne peux pas échapper à vous montrer ça

     

    Des images certes dures, mais triste réalité

     

    Je me demande si les artistes se mobiliseront pour la Mimine

     

    Pauvres chats....

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  • Faible mais pas soumise

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    « Oh dis donc Jeanne, c’est quoi ton parfum ? « 

    Mon parfum d’hiver envoûte, c’est un élixir aux vertus fracassantes, je le sais, une arme fatale

     

    Mais il rêve le chanteur de charme, il ne croit tout de même pas que je vais lui donner, comme ça, le nom ultra secret de mon nectar, je ne le divulgue JAMAIS !

     

    Et dans les fais  :

    « Mais pourquoi tu veux le savoir, pour l’offrir à ta femme ? »

    Et lui, m’explique qu’il a une collègue qui porte le même et qu’il veut faire la fin connaisseur, lui dire comme un chevalier avec panache,

    « E ………… de C……… Kl..n « 

    Il a du baratin et sans trop d’effort, je lui glisse à l’oreille le secret de mon parfum

    Rha !!!!!! J’ai été faible !

    Si une femme, m’avait  demander ce nom, même sous la torture, j’aurais résisté lui rétorquant, que  je tenais  à en garder l’exclusivité

    (autant les vêtements, ça m’est égal mais le parfum, c’est un truc assez fort chez moi, je ne partage pas )

     

    J’ai été faible, c’est un homme, voilà, c’est tout, que voulez-vous, on a beau résisté les hommes ont un pouvoir qui ensorcelle

    Attention, j’ai dit faible, pas soumise, ça non, je n’aime pas me rabaisser, ramper devant les volontés de ces messieurs

     

    Je l’accorde, j’ai un caractère un peu fort, pas trop le genre à me faire marche sur les pieds, pas non plus au point de mener mon monde à la baguette

     

    En même temps, ce qui est rassurant c’est que c’est dans les deux sens

    C’est certainement pour cette raison entre autre qu’avec Louis, nous ne nous fâchons jamais, mais jamais

    Depuis tout ce temps, nous arrivons à fonctionner un peu comme un vieux couple

    Parfois, il m’énerve, mais très vite je redeviens sereine, parce qu’il n’a rien de grave, parce que c’est un homme, parce que j’admets aussi être exigeante, complexe

    Ces relations complexes hommes / femmes trouvent un équilibre, de par nos différences, les rivalités sont moindres, c’est apaisant

    Je ne suis pas dupe, je sais parfaitement maîtriser cette sorte de jeu, à l’inverse je saisis les instants où à mon tout j’use de mon « pouvoir « féminin «, non pas ravageur, destructeur, mais porteur d’une petit élixir doux aux essences veloutées

     

    Elles ont du être versées par toutes petites gouttes dans ce parfum

     

    Et dans d’autres, le vôtre peut être ?

  • Les taupes

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    Dans son jardin, mon père a toujours traqué les parasites

    Il était à l’affût de la moindre mauvaise herbe, il scrutait la vermine, les gallinacés, les indésirables

    De temps en temps j’allais avec lui

    Il ne parlait pas beaucoup, il écoutait les « grosses têtes « sur RTL et il rigolait tout seul

    Il avait installé des pièges à taupes

    Il réussissait à les déposer sur leur passage, et il allait vérifier si les pauvres bêtes étaient défuntes 

    Dès qu’elles quittaient les entrailles de la terre, clac, pour y retourner un peu plus tard, sans vie !

    Drôle d’aller et retour

    J’ai en mémoire d’avoir vu des taupes mortes, sacrifiées dans leur  piège

    On ne leur voyait jamais les yeux, elles avaient le museau en avant, drôle de bêtes

    Je crois que je n’en jamais vu de vivantes

     

    Myope comme une taupe

    Je les imaginais avec de grosses lunettes de fonctionnaire d’antan, avec des verres épais

    On s’en fait des idées parfois

     

    « Tu as repeint ton couloir, c’est joli la couleur ? »

    « C’est Taupe « 

    Taupe, c’est pas une couleur, c’est une bestiole

    J’aime bien ces modes, ces tendances, on trouve de nouveaux noms à la couleur

    Le terre de Sienne devient chocolat, le rose tyrien deviens framboise et …

    Ce sera l’année de la taupe, dans les cuisines, dans les boutiques, corsages, manteaux, taupe !!!!

    Il est grand temps de réhabiliter le pauvre animal maudit

     

    Moi aussi j’ai mes petites taupes, tous ceux et celles qui ne douce, sans bruit, sous la terre, enfouis viennent lire quotidiennement mes petites histoires

    Sans se manifester, je ne vais pas vous traquer, vous piéger, ah ça non

    Creusez vos galeries, levez le nez dehors quand bon vous semble

    C’est trop triste une pauvre taupe obligée de sortir de l’obscurité

    Désormais je vous appellerai mes taupinettes !