Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Anecdotes d'hier et d'aujourd'hui - Page 78

  • Sensations du moment

     

     

     

    C’est n’importe quoi !

    Des primevères et des rhododendrons  en septembre 

    Allons,   y’a plus de saisons, même les clématites sont en boutons

    Pire encore  mes allergies printanières qui  resurgissent !

    DSCN2402.JPGDSCN2403.JPG

    L’automne est là, ses couleurs orangés,  la palette des ocres  et des rouges

    Couleurs chaudes  sur fond bleuté

    J’aime les teintes des  pétales  du moment

    Cet arbuste qui ne cesse de croitre au fil des années

     

    DSCN2404.JPG

    Les  astromérias   associées   aux feuilles des pivoines, un vrai régal

    DSCN2410.JPG


    Et mon bougainvilliers qui s’est pacsé avec une ipomée 

    DSCN2407.JPG

    Je savoure encore les  merveilles du jardin ,  la douceur  belle  et bien installée,  les rayons  encore généreux pour  réchauffer les chats ,  septembre est  presque  parti , le traitre !

    Non, encore  une belle semaine qui s’annonce bien  malgré la déception  du voyage à Barcelone reporté  en mai

    J’ai fait une proposition à Jérôme et il est partant, à suivre ….

    S’il revient sain et sauf de sa sortie en mer  mardi prochain

    Il parait que ça soude les équipes dans les entreprises

    Par contre, il n’a pas de Dockside et de vieux ciré jaune

    Pourvu que les océans n’oublient pas son prénom ….

    Hisse et Ho !!!!!!!!!!!!

  • Le peignoir

     

     

     

    Petite fille,  je rêvais d’avoir une robe de chambre,  une vraie,  comme dans les films, qui me tiendrait chaud  après la douche du samedi soir

    Ma grand-mère en avait cousu une pour elle, et pour ma mère au cas où elle ira à l’hôpital,  je me souviens encore des tissus matelassés qu’elle m’avait donnés pour faire une couverture à ma poupée

    Je n’aimais pas voir ma mère en robe de chambre à l’hôpital, mais  j’ai gardé longtemps en mémoire le bleu  du tissus des dimanche matin

     

    Un  jour, ma tante  nous avait rapporté des robes de chambres du Cherbourg, j’étais contente et déçue  parce que le tissu en nylon ne me plaisait pas,  j’aurai voulu un peignoir en éponge

    J’ai su patienter....

     

    Quand j’ai commencé mes études, c’est une des choses que j’ai acheté, un peignoir un vrai

    Je l’ai porté très longtemps, jusqu’à l’usure,  et l’ai changé il y a quelque temps

    J’avoue avoir eu du mal à jeter.. Je me suis fait violence  au moment venu

    Quand les enfants étaient petits, ma belle mère leur avait  fait des  burnous en polaire,  ils adoraient se lover dedans,  et quand ils ont eu, les grands une taille  susceptible de ne pas trop changer, je leur ai offert des peignoirs

    Il  y a quelques  jours,  je regardais  Mark dans son  peignoir, me disant, qu’il commençait à être trop court, aux bras et aux jambes

    « Maman, c’est un des  plus beaux cadeaux que j’ai reçu  « me disait mon fils,  je  ne peux pas le changer DSCN2411.JPG

     

    Un matin, Rose frissonnait  en sortant du lit

    « -Met un peignoir !

    -          Ah non, a-t-elle rétorqué avec sérieux, ça me rappelle Philippe Katherine « 

    Elle  a parfois des arguments qui me dépassent

    Bientôt, elle aussi  aura un vrai peignoir de grande,  et comme sa sœur, elle se roulera dedans  encore trempée, et collera  sa tête contre mon épaule, parce qu’elle  s’y sentira bien

    DSCN2412.JPG


  • La maison du bord de l'eau

     

    255-1.jpgAvant d’arriver là bas, il faut rouler un bon moment dans les petites routes de campagne, longer la Mayenne, traverser les  villages et s’arrêter tout près de l’écluse

    Déjà l’odeur de la cheminée nous accueille l’hiver, l’été, c’est le feu de bois du barbecue

    Paul nous tend les bras, Eléonore offre son beau sourire

    Les petites filles sont timides et souriantes, c’est bon, dès la première minute

    Alors  on s’installe autour d’un bon vin,  on picore des petits délices que Paul a rapporté de la boutique,  on cause, on rit, et l’heure tourne

    On se jamais  à quelle heure on rentrera  de cette maisonnée  du bord de l’eau

    «  Vous restez casser la croute hein ? « 

    Impossible de refuser

    Paul active la poêle, fait rissoler des pommes, apporte rillettes et terrines à tomber, Eléonore s’occupe des petites filles, en douceur, radieuse

    Ils se sont trouvés un peu grâce à moi, une première rencontre après un concert mémorable, on peut ne pas oublier ces choses là

    Paul  chante , danse ,  vient  donner des gestes tendres ,  à ses amours ,  cajole mes épaules avec tendresse ,   la table est dressée  , on traine jusqu’à la nuit tombée ,  parce qu’on est tellement bien ensemble , pourquoi se quitter ?

    Il y a des liens qui  se tissent,  liens d’une telle force que rien ne peut les  briser,  on s’aime  tout simplement …

    Chacun devrait   avoir un Paul auprès de soi, et ….pourquoi pas devenir le Paul de l’autre ?

    Le plus grand des remèdes  aux virus  du quotidien  ….

    Rillettes, bon  pain, bon vin et copains …

  • Jeanne à la biocoop

     

     

    Ce même matin, je me décide à effectuer quelques achats  dans le magasin spécialisé dans les produits bio

    L’odeur d’épices  est délicieuse, tellement  éloignée des  odeurs des supermarchés, rien que  ça me donne un sentiment de sécurité

    Les étalages de fruits et légumes me rappellent le jardin de mon père,  je prendrais bien un peu de tout.

    Je me dirige vers les  contenants de  céréales, fruits secs et féculents

    C’est rigolo, j’ai l’impression de jouer à la marchande, je saisis un sac en kraft,   je fais tomber dedans la quantité voulue de semoule, pâtes,  riz et je vais peser

    Je goute les céréales que les enfants ont l’habitude de prendre , beaucoup moins sucrées , j’en prends  une petite quantité , et l e prix annoncé me fait renoncer ,  3 euros  la  grosse poignée ,  c’est pas dans mon budget , tant pis …

     

    Mon  caddie se rempli doucement , je file  chercher du curry en sachet ,  80 centimes , c’est parfait !

    Je n’ose pas regarder le prix des confitures , miel , pâte à tartiner et des jus de fruits , certainement mieux que ceux que je prends , mais  trop onéreux pour la consommation familiale

    J’achète de la fleur de sel de Guérande

    Et un flacon de jus d’aloès  Vera  (je fais toujours une cure avant l’hiver, pour éliminer les toxines)  ce n’est pas donné,  faut qu’il soie bon

    C’est une réalité, à peine  un sac de courses rempli,  j’en ai pour plus de 40 euros, je n’ai ni viande, ni  laitages,  le bio c’est cher !

    Ainsi, il faut être assez fortuné pour bien se nourrir, triste réalité

    J’ai rapporté mes sachets,  j’aime bien cette idée écolo aussi, Mark a tout mis dans les bocaux, et  je me suis  dit que j’irais  de temps en temps faire du stock de ces produits de première nécessité

    Quand  on ne sera plus que deux, peut être que j’irai plus souvent,  le bio c’est bon, mais malheureusement pas  encore assez distribué  et j’ai un peu de mal à faire confiance à ce fameux label  posé à tout va dans les hypermarchés

    La mimine et le la louloutte ont fait la tête, pas de croquette bio pour les chats

    IMG_0355.JPG


  • Le top 5

     

     

     En passant devant le rayon CD de l’hypermarché de la ville, je m’arrête  pour voir les meilleures ventes des albums

    Certes, ce n’est pas un  gage de qualité,  mais comme je suis curieuse, je lève le nez

    Number one, David Guetta, tant mieux pour lui, c’est jeune, fun,  dance  mais bon,  il chante lui ?

    Number  two, toujours la belle Nolwenn avec ses reprises de chansons bretonnes,  jolie voix, j’aime bien sa version de Brest  de Miossec, mais pour le reste, je reste fidèle aux traditionnels

    Toujours là, » les Prêtres «  ça dure, quel succès,  j’en ai déjà parlé,  ce n’est pas ma tasse de thé

    Au  quatrième rang , «  les Marins «    alors là ,  c’est quand même étonnant  cet engouement  ,  de joyeux chanteurs qui font eux aussi des reprises ,  comme dirait ma mère , ça casse pas des briques , mais visiblement ça plait bien  .top50.jpg

    Et, là,  en cinquième position, stupéfaction,  le Best de C Jérôme

    Je ne comprends rien, qui peut aujourd’hui  se jeter sur une compil de C Jérôme ?

    A un moment donné, je ne savais plus s’il était mort ou encore dans ce monde,  avouez que ça vous est aussi arrivé ça ?

    Décidemment, les reprises se  vendent bien, ça plait au public, pourquoi donc  faire de nouvelles musiques   ,   je me le demande ?

    J’imagine que le nouvel album d’Aznavour trouvera vite son public quand même

    J’ai entendu à la radio un duo avec Thomas Dutronc  «  elle « 

    C’est aussi une reprise d’un vieux  titre d’Aznavour

    Attention,  question !

    Cette chanson  apparait dans la bande originale d’un film 

    A vous de trouver lequel ?

    Réponse  à  20 heures

    (Je ne peux pas modérer les commentaires, peut être que la réponse sera donnée à 6 h 05 !)

     

    EDIT de 19h47

    Antiblues a donné des indices  suffisamment précis pour  accepter  la réponse

    Bravo !!!!!!!!!!!!

    Vonric  précise que Notting hill n'est pas en banlieue

    Voila donc  l'esxtrait de "She "  dans le film "Coup de foudre à Notting Hill "

    Pâmez vous devant le beau Hugh  Grant  et vous messieurs ,  la belle Julia Roberts

     

  • Quand les hommes se font la bise

     

     

     

    Lorsque Basile retrouve son grand ami Jérôme, ils se font la bise

    Je trouve ça touchant, des bons copains qui  sont arrivés à un tel stade d’amitié ne peuvent se contenter d’une poignée de main lors de leurs retrouvailles

    César aussi  claque des bises sur les joues de mon homme,  ça me plait bien, puisque nous, leurs femmes, on se serre fort dès qu’on se voit, on se donne des bisous affectueux, alors y’a pas de raison !

     poignee.jpg

    Je me souviens que  lorsque mes cousins faisaient leur communion, ils passaient à la poignée de main, avec leurs oncles, leurs cousins et même,  leur grand père, ils étaient devenus des hommes

    Mon père n’embrassait jamais son père,  ça ne me choquait pas, mais  mon oncle bisait mon grand père maternel, son père et  cela m’attendrissait et en plus il l’appelait « papa « 

    Les codes ont encore changé, je n’aurais jamais imaginé  mon père faisait une bise à un copain de régiment, ni même  à ses frères, par contre,  son fils, oui, son fils

    Les femmes se tenaient aussi très éloignées des messieurs,  le vouvoiement était bel et bien pratiqué également, et je ne parle pas du « baise main «  qui ma foi, il faut en convenir avait un certain charme

    Les hommes optent pour des piercings , des tatouages , du maquillage , des tenues  plus colorées  ,  ils osent pousser les portes des institut de beauté , s’occupent de leur corps , cachent leur cheveux blancs , craignent aussi les rides et combattent les kilos de trop

    Est-ce un phénomène urbain ?  Ou tout simplement  par coquetterie,  forme de narcissisme parfois, désir de séduction tout à fait légitime ?

    Les hommes se font la bise,  c’est curieux  et c’est touchant à la fois

  • Nos délires de scène

     

     

     

    Depuis déjà 10 ans, nos spectacles ont été pimentés par des tas d’anecdotes que le public ne pouvait pas voir, permettez moi de vous en livrer quelques unes

    Je rappelle que notre troupe est constituée de 200 choristes,   sur la scène, nous sommes  environ 150, répartis par pupitres, les femmes sur les côtés, les hommes au milieu

    Les chansons s’enchainent,  certaines sont accompagnées par des tableaux, d’autres rigoureusement  chorégraphiées

     

    Le plus vieux souvenir remonte à 2003, pendant la « java de Broadway «  Daniel, ténor, sortait une fiole de calva et en buvait une rincée, sur scène !

     

    Sur le spectacle des comédies musicales, nous avions un medley Napoléon 

    Nous devions simuler un champ de batailles sur la bataille de Russie ,  les uns appuyés aux autres ,  visages blafards , les autres allongés au sol ,  gémissant ,  estropiés ,  cela nous valait des fous rires qu’ils fallait contenir , le côté tragique du moment  se transformait  en  moments délicieux que nous devions contrôler

     

    Sur la chanson Bruxelles de Brel,  c’était absolument  délirant

    Déjà la rythmique enjouée de  la chanson donnait beaucoup d’allégresse, il fallait garder le contrôle du texte, entre  les pavés de la place Sainte-Catherine et  les lampions de la place Sainte-Justine

    A la fin , nos corps se baissaient  doucement , et venaient s’effondrer au sol , les uns sur les autres et en grand gamins que nous sommes ,  on se pinçait , se chatouillait ,  nos rires  étaient étouffés par les applaudissements , et déjà il fallait retrouver le calme  pour le prochain titre , quelle ambiance !

     

    Sur « One «  aussi,  quel excès

    Les hommes nous fixaient, hilares, et exagérant les «  Hé, toi, dis moi quand  tu danses … »

    Le jeu était délicieux, plus on connaissait nos chorégraphies, plus on osait,  une fête scénique transparaissait alors

    Il y avait aussi  des changements osés dans les paroles  

    Ainsi,   sur le «  bal des oiseaux" de Thomas Fersen,  le singing Président, s’approchait en douce  (on se baladait librement sur la scène) et au lieu de chanter

     Une jolie fermière
    Me dit : "Où vas-tu ?"
    "Monte derrière
    Avec les laitues"

    Finissait librement, par « tu verras mon Cul … »

    Il en fallait  des  efforts pour ne pas lui balançait un coup de coude et contenir le fou rire

     

    Sur Hair ,  tous les choristes finissaient en  « tas «  , serrés , très serrés les uns contre les autres , et là encore , on ne pouvait pas se  retenir entre pincements , chatouillis divers ( nous sommes très tactiles  dans cette aventure  là ! )

    Et puis des choses très privées, comme ce jour où sur ce blog, je  défiais Théodore dans un billet de placer le mot Vampire en présentation, défi réussi !

    Bref , lorsqu’en fin de spectacles , des personnes du public , viennent nous voir , et disent  «  on sent que vous vous amusez vraiment sur scène et que votre  complicité , on la reçoit  aussi «  , c’est bel et bien vrai

    Je  ne décris pas   toute l’émotion, la sensualité de nos plaisirs démodés,   quand on ose se mélanger, quand les cœurs palpitent, quand le chœur vibre …..

    P6264938.JPG

    photo:Louis

  • Blanc sur noir

     

     

    Un soir, devant le massif de fleurs,  la lampe de cour allumée, offrait  un beau décor pour les yeux

    Les roses se détachaient du fond noir, telles  des starlettes posant devant un rideau de velours

    Alors j’ai sorti l’APN,  parce qu’à force de voir chez les uns les autres de sublimes photos, j’ai tout simplement eu envie d’immortaliser  l’instant

     

    Je n’ai aucune prétention, aucune technique en photo, mais grâce à vous, je me suis fait plaisir

    Mes roses blanches  sont dans la boite ….

    de nuit

     

    DSCN2395-1.JPG

  • Sésame ouvre toi !

     

     

    Il lui en aura fallu du temps et de la patience,  des gabarits, des plans, des  coups de pioches, des branchements …et miracle !

    Alors il a crié Jeanne, regarde  ça marche !!

    Franchement, c’est le bonheur

    Une simple pression sur une télécommande et hop, le portail s’ouvre tout seul

    Merveilleux

    Terminé les  «  qui va fermer le portail «,  fini en plein hiver d’aller se mettre les  jambes dans les  branches  humides, c’est le paradis

    Jérôme est un  sacré bricoleur, et c’est peu de le dire

    Il a acheté le mécanisme,  à creuser les pierres afin de l’intégrer dedans, après avoir fait un coffre métallique, avec ….le vieux portail

     

    StAuban06.JPG


     

    Rien ne se perd, la ferraille est devenue chère

    Il a installé un gyrophare sur le haut du mur,  un bouton pour ouvrir de l’intérieur et une petite télécommande dans ma Clio

    Youpi !!!

    IMG_0353.jpg

    Les choses avancent bien, la terrasse est terminée, la véranda sera livrée  mi octobre, et le raccord du  fil enterré  est fait (j’ai causé avec les gars d’ERDF,  ils étaient contents !)

    Dans l’allée, reste à installer des lumières dans les massifs, des  dauphins lumineux, des gros poissons qui crachent de l’eau,  ce sera Versailles

    Reste une ombre au tableau ,  l’assureur qui tarde vraiment trop à rembourser Gino  qui a tout fait pour réparer vite et bien ce foutu  mur effondré , qui fait la sourde oreille , ne répond pas à mes mails …

    On  pensait bien que  ça resterait complexe ça, il va me falloir encore sortir de mes gonds, et je n’ai pas de télécommande dans le cerveau pour modérer  mes propos dans ces cas là

  • Les deux nouvelles

     

     

     

    IMG_0362.JPGC’est le grand jour de rentrée, beaucoup  de chanteurs ont resigné pour une année de plus

    Neuvième  fois pour moi, je ne me pose même pas la question, j’aime trop ça !

    Quelques nouveaux ont osé franchir la porte,  peu nombreux,  pas par manque d’envie mais sans doute par peur de  ne pas être à la hauteur dans ce grand groupe

    Une jeune fille s’est installée d’emblée à côté de moi,  et j’ai trouvé ça bien

    Elle connait le chant en chœur depuis ….10 ans elle aussi

    Elle était énervée, radieuse, heureuse  vous ne pouvez pas imaginer le bonheur qui se lisait dans ses yeux

    Elle a chanté,  elle est venue pour ça

    A la fin de la répétition, elle n’a pas été auditionnée.

    Ben ça alors ?

    Avec sa copine de coloc, elle a choisit de faire le trajet  le mardi soir depuis Angers

    Y’a pas de grand chœur de chanson française à Angers, à Rennes non plus,  alors elles feront la route avec Cécilia qui est déjà choriste

    On a causé avec les copines, elle est restée avec moi

    Elle est même montée dans ma voiture  après la répétition, et elle a poussé la porte de notre maison

    Heureuse

    Normal,  c’est ma grande fille

    Ellen et Pétronille ont intégré la cour des grands, même pas 18 ans …

    Et nous,  parents, on est drôlement fiers et contents de les avoir avec nous, ah oui, on est touchés de leur avoir refilé notre virus

    Y’a pas que dans le show biz maintenant qu’il y a des filles de ……


  • Trouillarde

     

     

    mammographie.jpgLorsque le monsieur en costume  et au nœud papillon s’est présenté à moi  et l’a affirmé «  madame, je ne vois absolument rien d’inquiétant «  je lui aurai  bien sauté au cou

    J’avais repoussé ce moment là depuis si longtemps

    Il fallait le faire, je sais, mais voilà, j’ai la trouille, peur du résultat

    Une femme plutôt gentille avait auparavant  passé chaque sein dans la photocopieuse , en les serrant dans un étau , heureusement que ça dure pas longtemps et que ça reste pas coincé , puis m’avait fait attendre dans  un cabine , je déteste les cabines , et m’avait bien dit  «  ne vous rhabillez pas «  , je déteste rester torse nu  , la prochaine fois , j’apporte un peignoir

     

    Et pendant cette attente là, mon cerveau est en ébullition

    S’il m’annonce que qu’il a trouvé une tumeur,  j’irai d’abord en parler au Docteur H, ensuite,   je regarderai le moment propice pour l’opération, je pense fin Novembre, mais je raterai quelque chose début décembre, non ça va pas ça ….  Si je perds mes cheveux, je porterai une perruque, ça oui …. De toute façon je  gagnerai , oui , je suis forte , et puis , peut être qu’il n’y a rien , pourquoi s’en faire , j’y peux rien , c’est plus fort que moi , il est long à venir ce résultat ,  oui , je sais , c’est une chance cet  examen , mais bon , ça me coute ….

    Pendant des années, on m’a dit et redit  «  un cancer du sein, c’est héréditaire «  alors depuis tout ce temps, j’ai l’intime conviction que ça me tomber dessus, puisqu’on me l’a dit, y’a pas de raison

    A un moment donné, lasse de porter ce  poids  non fondé, j’ai totalement caché à la grande médecine que ma mère avait eu un cancer du sein  à quarante ans, je mentais, et  ça ne me gênait pas, puisque de toute façon, on m’avait prévenue

    N’allez pas imaginer que je suis hypocondriaque,  j’ai une santé de fer, je fuis les spécialistes  du genou, de la rate et  de l’orteil …

    J’ai cette faiblesse là, je l’apprivoise petit à petit,  je l’accepte, me secoue quand vraiment je me trouve lâche, et essaye comme je le peux d’être réceptive  et disponible  à ceux qui passent par ces terribles chemins, nez à nez devant le Crabe

     

     

     

     

     

  • Que sont ils devenus ?

     

     

     

    DSCN3435.JPGEn cherchant de temps à autre  dans mes archives des liens de billets, je m’arrête pour relire quelques commentaires

    Je ne peux m’empêcher de repenser à ceux qui venaient presque quotidiennement  déposer des mots

    Que sont ils devenus ?

    Ils ont pour la plupart laisser leurs blogs en jachère, ou fermé brutalement

    Je pense à Elle,  si attachante notre blogueuse corse, à Louise, qui passe en douce ici, de temps à autre, j’espère vraiment qu’elle continue à écrire, ailleurs

    Et Jean Pierre, avec ses bons mots, pourquoi a-t-il subitement quitté la blogosphère ?

    Parmi eux il y avait Barbie, décapante, elle a peut être trouvé l’âme sœur

    Et toi Carl ?  Tu viens de temps en temps, j’ai du mal à ne plus avoir de petits signes ?

    Pourtant je  suis chanceuse, vraiment heureuse d’avoir la visite matinale de Risette, et Didou qui passe de temps en temps, je les retrouve ailleurs aussi …

    Quand on s’éloigne de la blogosphère, il est difficile d’y revenir, d’autres prennent la place

    Mais il y a les fidèles , vous , Elisabeth ,Ksénia ,Cigale , Faye , Plume , Antiblues , Joe , Tagada , Mlaféechochette  , Anne ,Sapq ,Vonric ……  tant de messages offerts , tant de plaisanteries , tant de complicité

    C’est comme dans la vraie vie, il y a les passants, ceux que l’on croise dans nos loisirs, au travail, qui disparaissent de nos vies, et qui ressurgissent de temps à autre, ou jamais

    C’est bon de savoir que d’autres viennent en douceur, apprivoisent peu à peu mon univers, s’y attachent

    Et je redis combien les amis de la Vie me sont précieux aussi ici

    Pourquoi commenter un billet ?

    Pour laisser une trace de son passage, pour faire plaisir au blogueur, ou tout simplement parce qu’on a envie de dire des choses, tantôt futiles, tantôt profondes

    Il m’arrive parfois de laisser des commentaires sans réponse sur des billets anciens, je m’en excuse, et sachez que même si vous arrivez en fin de journée ou quelques jours plus tard, chaque mot déposé à sa valeur

    Osez aussi répondre aux autres, croisons nous, provoquons cette vraie interactivité qui fait vivre cet espace

    Sans commentaire, chaque billet serait un plat sans épices, vous constituez tous les cuisiniers de mes anecdotes, avec ou sans sel !

  • La chemise blanche rose

     

     

    Ce matin là, en ouvrant la penderie à quelques minutes de partir au travail

    «  Heu Jeanne, elle n’est pas un peu rose ma chemise là ?

    -  Nan ………….  Je ne crois pas,  enfin, un tout petit peu mais ça se voit pas  

    Au pire, met en une  à manche longues

    -Il fait trop chaud « 

    Jérôme un peu perplexe quitte la maison en déclarant  «  la prochaine fois, je m’en occuperai « 

    Je ne sais pas trop ce que ça veut dire ça, il fera les lessives ?

     

    IMG_0334.jpg

    Je ne comprends pas pourquoi cette chemise  a rosi, je n’ai pas mis les sarouels ou autres vêtements de beatnik indiens  d’Ellen, pas de sucette à la cerise restée au fond d’un pantalon,ni de torchon imbibé de jus de framboise ,  vraiment, j’ai fait attention

    En épouse  parfaite,  j’ai donc laissé tremper la chemise blanche rosée  dans de l’eau de javel et  une tablette de truc qui est censée blanchir

    Mais …… après un autre lavage, elle persiste

    Le soir Jérôme :

    « Ils ont bien rigolé, surtout le directeur technique avec ma chemise rose « 

    Mince ! Enfin, si j’ai mis un peu d’animation dans le service c’est déjà ça !

    Après le coup de téléphone portable dans la machine ,  je me demande quand même si je ne suis pas un peu «  en dessous «  côté lessive, il va falloir qu’on ressuscite la mère Denis  pour qu’elle me donne quelques conseils

    19775_La-Mere-Denis.jpg

     Le saviez vous : De 1944 à 1963   elle fut  lavandière sur un lavoir  de la Gerfleur (village du Tôt,à  Barneville-sur-Mer, actuellement Barneville Carteret dans la Manche ). C'est à cet endroit qu'a été tourné le film publicitaire.

    C'est alors qu’elle est âgée de 79 ans que son voisin et ami, Pierre Baton,( ça s’invente pas  ça !) publicitaire, lui ouvre les portes de la notoriété.( source Wikipédia )

     

    Faire redevenir  blanche une chemise c’est pas gagné, pourtant j’avais réussi avec mon pantalon  de scène

     

    Tiens ….c’est marrant pour les tenues scène ….y’a moins de laisser aller

    Une femme dont je tairai le nom  a barbouillé ma tunique blanche de sang ( elle se gratte quand elle est nouée ) mais j’ai tout détaché au savon noir !

    Quand je suis motivée … je peux m’appliquer

  • Ce mardi là , 11 septembre 2001

     

     

     

    Ce  mardi, dans la voiture qui me ramenait à la maison, j’avais comme à l’habitude écouté la radio

    Un flash spécial nous annonçait un crash d’avion sur New York, ça semblait grave

    Je n’aime pas les interruptions de programmes, ça me fait peur...

    Il restait encore deux mois à mon angelot avant de voir la lumière, elle avait encore assez de place pour  virevolter dans mon ventre déjà lourd

    A mon retour, j’avais allumé la télévision, vu des images, et échanger beaucoup de mails avec Louis, survolté

    Ce mardi soir là, une cinquantaine de personnes avaient quand même osé se rendre à l’auditorium  suite à une annonce entrevue dans la presse

    « Nous recherchons des choristes pour une  chorale chanson française « 

    Petit à petit, l’auditorium c’était rempli, plus de cent, les partitions ont vite manqué

    Et malgré la terreur du monde, ce soir là, ils ont chanté ….

     

    Depuis 10 ans, jour pour jour,  étrange anniversaire, nous, chanteurs amateurs  continuons à vibrer, lâchant nos voix   du plus profond de notre cœur.

    Si le soleil ose  pousser les nuées, et les rafales de vent, nous partagerons autour d’un grand pique nique, notre bonheur de chanter ensemble

    Dix ans …. Jour pour jour

    Dix ans déjà ….

    concert-2008-029.jpg

     

  • Fruits rouges

     

     

    Il faut bien se rendre à l’évidence, les tomates du jardin c’est fini

    Avec toute cette pluie, elles ont  eu «  la maladie «  laquelle j’en sais rien, mais à l’allure des tiges noirâtres et des taches qui ont envahi mes beaux fruits, pas d’autre solution que de tout arracher

     

    DSCN2385.jpg


    C’est regrettable, j’aurais pu en avoir encore pendant un mois, elles vont toutes finir sur le tas de compost, même les tomates cerises.

    Je ne vais pas pleurnicher pour si peu, les tuteurs sont de nouveau plantés dans les framboisiers

     

    IMG_0336.jpg

     

     

    Ils vont soutenir les lourdes  branches qui croulent sous les fruits rouges

    Je  vais refaire de bons desserts

    Le tiramisu spéculos fruits rouges confectionné par Salomé est absolument renversant

    IMG_0328.jpg

    Je fais comme Louis , je me lance dans la photo culinaire !