Festivals , querelles et chabada

 

 

 

L’été, c’est la saison des festivals

Tout de même, tant de programmations qui attirent les foules, entre les vieilles Charrues, les Francofolies, les Eurockéeennes, Solidays …… on sait plus où donner de la tête

Il convient d’admettre que  certains artistes sont partout, mention spéciale pour P Katherine, (même présent aux 3 éléphants, bon faudrait me payer cher pour y aller ….) Stromae,  Jean Louis Aubert et  l’incontournable Yannick, qui revient encore cet hiver à Laval, c’est quand même à ce demander si il n’y pas un pied à terre en Mayenne

Les tarifs sont attractifs, l’ambiance des festivaliers, je ne connais pas ça, peut être un peu passé l’âge …

Mel a fait son festival, et elle est allée voir Roger Hodgson

Lui je l’aime, parce que …c’est une grande voix, celle qui nous faisait frémir dans l’intro de «  school « 

Qu’est ce qu’on a pu écouter Supertramp !

En boucle, des heures entières, j’aime encore, c’est gai, c’est  de la vraie musique, celle  qu’on  garde chaudement dans un coin de sa tête

Quel titre choisir ?

Peut être » Hide in your shell «  j’aime tellement la montée en puissance de la fin, ça me donne une pêche d’enfer

 

Quand même, quel gâchis !

Pendant que Roger Hodgson entame une tournée en solo, les musiciens de Supertamp  sont aussi sur scène, ailleurs

Tant de discordes, de tiraillements, combien de groupes mythiques auront tenu  dans  le temps ?

Les Stones ….Business is going on!

Combien de promesses de retrouvailles, Téléphone, Abba, les compagnons de la chanson (heu, y’a pas  de manquants à l’appel là ?)

Qu’on se le dise, Supertramp, pour moi, c’est tout ou rien, essayez un jour de faire la paix  quand même avant que l’un de vous ne trépasse

On peut rêver …

 

Allez,  je propose un chabada  pour les rares  blogueurs qui sont encore par ici

 

Rêve, ou rêver

Pour les derniers arrivants, le jeu du chabada consiste à sélectionner un mot, et le placer dans un extrait de chanson, en précisant l’interprète

Vous pouvez jouer autant de fois que vous voulez, (Chriss et Madeleine sont absolument redoutables dans ce jeu !)

Jeanne et son flingue

 

 

Quand Jeanne a une petite chute de moral, elle dégaine …son pistolet à colle !

Des freesias ont pointé le nez dans le jardin

Je crie victoire, parce que c’est pas facile, et que là encore, tout un symbole, Fay m’en avait envoyés des pétales séchées que j’ai gardées  précieusement

 

 

 

Sortons quelques accessoires

Du fil de fleuriste, des bambous arrachés dans le terrain de la sécu, un truc coco trouvé dans le magasin de machins  à faire la fête, et une assiette transparente

 

 

 

 

Des fioles et un lotus de Font Merle

 

 

Allez, je colle, je raffiate, ça m’amuse !!!

 

 

 

 

 

Et voilà

Un autel pour les frésias

Il fallait au moins ça non ?

 

 

Aimé , pas aimé

 J’ai aimé passer une soirée en compagnie de Philippe et Sylvie, à Valcanville, ils nous font toujours le plaisir de nous inviter à chaque fois que nous allons dans le Cotentin

 

Je n’ai pas aimé, voir ma mère recroquevillée, quasiment muette et soudainement vieillie

J’ai aimé voir la Louloutte dévaler les escaliers quatre à quatre  et gambader sur le grand mur

Je n’ai pas aimé voir la vigne vierge du voisin gagner sur ce même mur

J’ai aimé de ne pas avoir besoin  d’arroser

 

Je n’ai pas aimé ne pas pouvoir planter les salades que mon père m’a données et j’ai fini par détester ce temps pluvieux et froid vraiment installé toute la semaine

J’ai aimé la grande complicité entre  Mark et Ellen de ces jours, voir que vraiment, ils grandissent

J’ai aimé passer du temps avec Marie Camille et Patricia

J’ai aimé le regard brillant de ma mère quand je lui offert son parfum, en me disant  «  ce n’est pas mon anniversaire « 

J’ai aimé quand pour la première fois le chaton est resté blotti contre moi, et a ronronné

J’ai aimé voir mon cousin  à des « Racines et des ailes «  avec son air bourru et pas aimable ne daignant même pas détourner le regard vers la caméra

J’ai aimé avancer dans ma collection de bijoux pour l’hiver

 

 

 

J’ai aimé, adoré, entendre la voix de mon père rieur au téléphone

«  E r’galope ! «  Et un peu plus tard savourer les mots clairs, joyeux de ma mère qui m’a dit et redit «  je vais bien «  soignée par son généraliste en qui elle a confiance et qui l’a faite danser 

Addicte

 

 

Addict je suis depuis quelques années à ce rouge à lèvres

 

C’est un bonheur de le poser, légèrement pailleté, il fait l’effet d’un gloss, Brillance Spectaculaire, Couleur vibrante, il est surtout sobre et confortable, à un point que je n’hésite pas à le porter presque tous les jours

«  Be Iconic «  qu’ils ont dit !

La maison D qui le fabrique m’avait demandé d’être l’égérie, mais j’ai préféré  le proposer  à Kate Moss parce qu’elle avait besoin de sous (quand on peut rendre service …à bas les podiums et le sunlights !)

Mais ce rouge à lèvre me joue bien des tours, sinon, je n’e parlerais pas ici, ce n’est pas un blog de mode

 

Le tout premier, je l’ai perdu chez Betty lors de sa fête d’anniversaire

J’étais déçue, navrée, dépitée, déprimée, alors quelques semaines après, j’en ai acheté un autre (chose que je ne fais jamais, je me punis moi-même en général, je n’avais qu’à faire attention)

Et puis, Betty a retrouvé mon addict  et me l’a rapporté quelques temps plus tard

J’en avais deux, pas bien grave, un dans la salle de bain, et l’autre dans le sac à main

 

Sauf que j’ai à nouveau perdu celui du sac à main, pas vu durant des saisons, bon, ça ne m’empêchait pas de vivre …

Et au printemps, mon  tout premier rouge à lèvres, était fini

Enfin, je ne pouvais plus en mettre mais en vérité   , le tube n’était pas vide

Je n’aime pas, ça non, il reste au moins 1cm de rouge à lèvre, soit le quart, presque 5 euros quand même, n’imaginez pas que ça va aller dans la poubelle comme ça

 

J’ai tout imaginé pour prendre ce précieux produit, Jérôme m’a même proposé son aide «  je vais scier  le plastique  «    non, ais je rétorqué, je n’ai pas envie de m’érafler les lèvres et avoir des lèvres gonflées comme la patte de la louloutte

J’ai trouvé une toute petite spatule et hop, je gratte et je le pose délicatement

 

J’en ai racheté un  autre quand même

Le presque vide finira sa vie dans la trousse de toilette de voyage

Parce qu’entre temps, j’ai retrouvé l’autre égaré dans mon sac à main de printemps

Ne partez pas …je n’ai pas fini

J’en ai donc trois !

Parfait, je les ai tous et ils ne bougeront plus  à présent

Messieurs, aimez vous les femmes qui portent un rouge à lèvre discret ou pétant ?

Mesdames, osez vous redessiner  vos lèvres régulièrement  ?

J’aime vraiment cet objet, symbole de féminité, qui me rappelle trop de souvenirs d’enfance, c’était le seul maquillage que possédait ma mère, et encore maintenant,

Elle est tellement belle avec un rouge à lèvres …..

Mythique

 

 

Malgré la pause estivale, les blogs délaissés pour cause de vacances ou autres occupations, j’ai de plus en plus de visites par ici

Visiteurs qui arrivent pour la plupart sans doute par hasard, repartent aussi vite grâce aux fameux mots clés

Toujours dans le classement depuis des mois, mon billet «  le personnage mythique «  attire toujours les foules

Les mythes , ceux qui se font rares , ceux dont il est absolument interdit de dire du mal , ceux qui font rêver , ceux qui par leur charisme , leurs parcours forcent respect et admiration !

Je me suis alors demandée si dans la blogosphère il n’y avait pas des bloggeurs mythiques

La recette parait simple

D’abord, il faut se faire connaitre, pour ça, poster des  commentaires partout, tous les jours (même si le billet n’est pas lu, on trouve toujours des banalités …)

Le faire régulièrement pour ne pas se faire oublier

Puis, poster sur son blog de moins en moins souvent, ça met le lecteur déjà séduit   par les mots du blogueur  en appétit, dans l’attente DU NOUVEAU BILLET

A  sa parution, ce billet est inondé de commentaires, de liesse, de bisous à gogos

Ça marche

Le blogueur mythique, qui se fait rare dans la blogo, a alors l’idée de commenter chez les habitués sous un nouveau pseudo

Ça cultive le mythe, il avance masqué derrière un autre masque …

Ça devient compliqué quand même

Et …..Comme tout va vite dans la blogo, on a tendance à l’oublier, ôter son lien dans la blogroll et regretter de temps à autre les échanges qui avaient lieu

Le blogueur n’a pas forcement cherché à créer le mythe, il est devenu victime de son succès, de son charisme, et tourne le dos à la blogo, par choix, ou par contrainte

C’est comme dans la vraie vie en fait

Chat me soucie

 

 

En pleine nuit  me voilà réveillée par des miaulements inhabituels

Je descends, et j’aperçois, coincé  dans le rideau de du salon, le pauvre chaton

Ce joli rideau en macramé  n’est pas fait pour les chatons écervelés

Il avait tourné sur lui-même, et était au bord de la strangulation

La pauvre mimine regardait son fils unique , complètement  inactive

Je lui ai sauvé la vie

Je n’ai pas l’intention de porter plainte contre le fabricant parce que je ne suis pas procédurière mais quand même, c’est la deuxième fois que ça arrive

 

Au retour du WE, la louloutte n’était pas là

Je l’ai appelée, et elle a fini par venir, visiblement, un peu boiteuse 

 

Et hier, sa patte avait triplé de volume

Je n’aime pas ça ….

Tant  pis, j’ai appelé  le vétérinaire et la gentille Virginie a occulté notre Louloutte

Forte fièvre, une grosse infection sans doute

Et la voilà en  convalescence, observation, abcès, antibiotique.

Une nuit aux urgences dans une cage à cochon d’inde

 

On n’en peut pas laisser les animaux souffrir ….dès lors qu’on en a

Une dame était effondrée, en pleurs, inconsolable, elle venait de perdre son chien âge de 17 ans

La pauvre …

Notre monospace est en panne aussi, rien ne va

Ah si, la météo, superbe !

Mais Gino le maçon disgracieux m’avait prévenue en juin, il était visionnaire

« On va le payer cet été ! » avait il déclaré avec conviction

Il faut toujours écouter les maçons

Bon, va falloir aussi payer le maçon …

 

Edit du 19 Juillet

j'ai aussi payé le vétérinaire !

voici la papatte de Louloutte

impressionnant ...

A la trappe

 

 

 

Quand j’étais petite, j’avais peur et honte d’avoir peur

Peur de perdre mes parents, peur de l’enfant aux gros bras , peur  de l’abandon, peurs en général fréquentes chez les enfants

J’avais peur aussi, et vous allez être étonnés, d’Henri Salvador

Quand il apparaissait dans la télé, habillé en fille, en faisant des grimaces, j’avais la trouille

Pourquoi ?

Je n’ai jamais cherché à savoir, et j’ai même réussi à chanter Syracuse des années plus tard

Comme quoi …

Mais j’ai gardé des peurs irrationnelles

La plus cocasse, la plus risible, est la peur de perdre mes enfants dans les coulisses

Ellen, Mark et Rose ont eu maint et maint fois occasion de monter sur scène, dans des petites salles et des salles prestigieuses

Je les dépose toujours avant pour la mise en place, la répétition et je reviens un peu plus tard pour la représentation

Et là …l’angoisse monte

J’ai peur, je frémis à l’idée de ne plus les retrouver

Mon cœur palpite, dès que les troupes arrivent sur scène, je cherche ma fille, et si par hasard, elle n’apparait que plus tard, je suis irraisonnée

Comme si elle pouvait disparaitre dans une trappe, un gouffre, une porte secrète qui l’emmènerai dans une autre dimension

Vous avez la légitimité de rire …

Bien sur, je ne peux pas gueuler de mon siège «  Rose !!!!!!!!!!!!! Ellen !!!!!!!!!!!! Ou Mark, t’es où ????????

Je ne peux pas bouger, j’attends et au moment même ou ma progéniture entre en scène, parce qu’ils ne se perdent jamais, je suis soulagée …pire encore, je revis

Un soir, dans la cour du Conservatoire, Rose participait à un spectacle «  en « façade « 

La nuit n’arrangeait rien

Un groupe de gosses arrive enfin, la prof de musique les accompagne, Et ….pas de Rose

Lilly était avec moi, je lui raconte, elle rit, et me dit «  je comprends.. »

Je n’ai pas tardé à aller voir la prof, elle m’a d’emblée rassurée

Beaucoup de parents laissent leurs petits vadrouiller avec les grands  dans les bas des immeubles …ils font comment ?

Je n’ai jamais peur quand je les laisse seuls à la maison, je suis fière de savoir qu’ils n’ont pas peur

 

Peur du vide, peur de l’orage, peur des animaux, peurs contrôlées ou incontrôlables

Il est bon de s’avouer nos peurs ….et de tenter de les dompter

Je n’aime pas les comiques qui font trop de grimaces, et vous savez quoi, au dernier spectacle, au début de la deuxième partie, Rose m’a cherchée, et ne m’a pas trouvée …

J’étais restée en coulisse

Même pas de trappe !

Je suis revenue …

Divins et majestueux

 

 

Absolument divins, majestueux, d’une beauté inégalable, les derniers lys du jardin ont ouvert cette semaine

Les lys de juillet sont particulièrement odorants, ils ont bénéficié de la pluie de ces jours ci et   devinez à qui ils sont destinés ?

Virtuellement, je les partage avec Ksénia et Boutfil qui les aiment intensément, et en « vrai » je avais les  offrir à ma maman qui saura les admirer, les sentir, et je sais que ce sera apaisant pour elle surtout qu’elle sait qu’ils viennent de mon jardin

 

Nous voilà pour le Week End  dans ma famille, j’ai hâte de voir en vrai le robot de Louis, il nous a promis des terrines, des îles flottantes, un vrai cordon bleu Louis avec son Therbomix !

Le soleil et la chaleur seront au rendez vous

Ils prévoient 14 ° sur Cherbourg, pas besoin de prendre la crème solaire

Ma mère va rallumer sa cheminée et dire

«  ah vous n’avez pas de chance « 

Faut dire qu’ils l’avaient annoncée la canicule et la sécheresse

Bon  WE à vous

Business is business

 

 

 On casse, on transforme, on améliore

Depuis quelques mois, nos travaux ont engendré des tas, tas de terre, tas de gravas, tas d’ardoises, tas de pierre

Et que fait-on de ces tas ?

Si on peut,  on les vend !

C’est génial

Une petite annonce passée sur le site de beaucoin et hop ! En un clic, le client arrive

D’abord des ardoises qui se trouvaient sur l’autre partie du petit toit de la terrasse, vendues !

Puis, la porte fenêtre, double vitrage, volet roulant,  zou ! Vendue, le jour même

Et les grosses pierres qui entouraient la fenêtre et la porte, idem, un coup de fil et on trouve acquéreur

Ah c’est génial, on ne vend pas cher et ça fait des heureux

Allez, qui veut ces jolies poutres en chêne ??

Je suis certaine que ça va partir, faut il encore les soulever

Pour Ralph ce n’est pas un problème, hop, tout seul, il les fait sauter du plafond, avec Jérôme quand même, on se demande si ce n’est pas un maçon bionique

Qu’est ce qu’on va pouvoir vendre ?

Mais oui, un joli portail en fer, magnifique, ça ferait des heureux en bombant les gonds en doré

Qui veut un portail ?

Une lagouna avec un autocollant collector ?

Qui en veut ?

Ah !!!!!!!!!!!! Les affaires continuent

 

Et la Panhard …. ?

La Panhard …..Chutt, qui veut une jolie Panhard ???

(y’a juste quelques bricoles à y faire , mais ça devrait rouler …)

 

Ennuyeux étés

 

 

Mes étés d’adolescence n’avaient rien à envier

J’ai toujours été loin des récits de vacances au soleil avec les flirts, les soirées au camping ….mes premières vacances, je les aie vécues à l’âge de 22 ans

L’été, rien ne se passait, ou presque

Toutes les journées se ressemblaient

Ce n’était pas désagréable du tout, c’était juste un peu ennuyeux

Le matin, quelques travaux dans la maison, épluches, foin, et autres, vaisselle …

En début d’après midi, je regardais drôle de dame ou les « arpents verts «  et je retrouvais dès que je pouvais mon carnet de mots croisés

J’adorais ça, croiser les mots, j’en aurais fait des grilles entières toute la journée

Je n’étais guère productive

Coincés en pleine campagne, on ne profitait guère de la mer en semaine

Tous les jours se ressemblaient, il n’y avait pas beaucoup de visites

Je n’avais pas d’amies, une copine très réservée Hélène, mais on ne se voyait pas

Les mois d’été passaient ainsi

Heureusement, j’avais mon copain Larousse, inséparables, c’est quand même dingue de passer deux mois avec un dictionnaire

Je croisais les mots

A 15 ans, avec Louis, on a eu envie de voir le monde

Alors, tôt le matin, nous montions dans le train, et on rentrait le soir

On allait n’importe ou, dans le turbotrain orange dans lequel il  y’avait encore des wagons fumeurs

On aimait ça

Vadrouiller, tous seuls ou en compagnie

J’aimais bien prendre le train et aller ailleurs, dans les villes

J’ai repensé fort à ça quand je suis allée à Paris toute seule la semaine dernière

J’ai acquis cette indépendance là très jeune

En fait, très tôt, dans ces étés ennuyeux, il se passait des choses ……

Trop loin ....

 

 

Depuis quelques jours ma mère ne va pas bien

Elle souffre de vertiges, nausées, grosses crises d’anxiété

Quelques passages à l’hôpital n’ont guère été convaincants

Elle a été soignée pour la maladie de la Meunière, mais les troubles restent présents

Elle à peur, n’identifie pas ses peurs, irrationnelles, angoisses de mort ....

Elle culpabilise d’affliger ça à mon père, il se montre bienveillant

Et moi, à des kilomètres de tout ça, je me sens trop loin

Il faudrait que je puisse aller la voir, parler avec elle, rien de plus, mais beaucoup quand même

Elle est bien entourée, par Louis, par Flo, par Suzy mais l’angoisse reste  toujours là

Elle se soigne à grands coups d’anxiolytiques, mais qui l’aide vraiment ?

Ça fait trop longtemps qu’elle traine tout ça, trop longtemps qu’elle aurait du être soignée sérieusement, elle refuse l’aide psychiatrique, c’est surement trop tard

Son état me renvoie à ce que j’aurais pu devenir si je n’avais pas, seule, fait un chemin de « prévention « 

J’aurais pu rester enfermée à vie dans ce traumatisme de « mort «, cette peur constante de passer de l’autre bord, sans raison …

J’ai réussi à vaincre ce spectre là

J’ai pu ouvrir une autre porte, celle de la Vie, chassant vaillamment  la maladie dans laquelle on m’avait enfermée

J’ai vaincu

Pas elle

Je me sens trop loin, trois heures de route, c’est beaucoup pour passer quelques heures

Je l’appelle, elle n’est pas à l’aise au téléphone

Je comprends ça

Elle n’ose pas m’appeler quand elle ne va pas bien, pourtant, une mère doit aussi se tourner vers sa fille,

Ma mère a vécu un drame, un événement traumatique, une grave maladie, trop de choses à porter seule  en plus des blessures et des humiliations de l’enfance

Personne ne l’a consolée, elle a du faire route coute que coute, seule, bien trop seule

Je ne crois pas à un état dépressif chronique, je crois à un traumatisme, à des plaies jamais refermées

Je constate, et fais rien de plus

Comment se fait il qu’elle n’ait jamais vraiment été prise en charge, pourquoi à chaque fois qu’elle va à l’hôpital elle ressort sans réponse

J’en ai marre !

Qui peut l’aider ?

Paris , Paris !!

 

 

A Paris j’ai essayé de faire quelques clichés

Très peu parce que je n’avais pris l’APN, juste mon nouveau doudou (ça fera l’objet d’un billet très prochainement)

Alors

Pour commencer en beauté

La rue des déchargeurs

Juste au bout de cette rue, le camion poubelle, sauf que ….je n’avais pas assez de recul pour tout prendre

N’est pas antiblusien qui veut !

 

 

 

Regardez donc cette déco  sur la façade d’un immeuble rue de Rivoli

Diable, ils sont directement inspirés de ma création « octopus « 

Je savais que j’étais avant -gardiste dans l’art

Et  cette merveille, une porte totalement bombée

Quel désastre !

Je les ferais nettoyer vite fait bien fait les allumés du tag

Bon,  après un rapide pèlerinage au temple de George, j’ai poursuivi rue de Rennes avant de regagner Montparnasse

 

 

 

En balade dans Paris, il ne faut pas oublier de lever le nez et s’extasier devant cette merveille de bâtiment Art Nouveau

construit en 1904 par l'architecte Paul Auscher

Le nom Félix Potin m’a toujours fait sourire

Rose me demandait il y a quelques temps

« Maman, c’est quoi un potin ?« 

Je ne sais pas, je n’en fais jamais

« Et des ragots ?? »

Pareil ……..

Envie de poursuivre

 

 

 Si je devais devenir raisonnable, inévitablement il faudrait que je supprime la moitié des billets qui figurent dans ce blog

Parler de fleurs, de chats, de chansons, et de murs défoncés, c’est acceptable, aisé, et sans conséquences mais parler de ceux qui m’entourent, ais je la légitimité de le faire ?

Car même si j’ai d’emblée donné le lien du blog à ma famille, mes amis, il ya des jours où je me demande si vraiment, avec la plus grande simplicité, l’un d’eux , froissé  par la publication d’un billet, ou simplement d’une phrase aurait le courage de me demander de la supprimer

Et puis, nous sommes assaillis de par et d’autres de réflexions autour du Net, entre les réseaux sociaux et la blogosphère, tout le monde se raconte au péril de dévoiler ou calomnier, la pente est glissante, il convient d’être prudent

Lorsque j’ai eu l’idée de raconter mon enfance, sous forme d’anecdotes, j’avais des choses à cracher, et je pensais qu’il n’y avait pas de voyeurisme, ni d’exhibitionnisme à le faire sous cette forme là

J’ignorais surtout que mes petites histoires pouvaient intéresser les autres

Je me souviens d’un commentaire de Marc, qui disait «  j’aime bien les prénoms que tu donnes, ça rend les notes plus vivantes « 

Oui, choisir des pseudos à tout ce petit monde était devenu un jeu, et me « rebaptiser «  également

La narration courte, par petits bouts de mon histoire, constituait la trame d’un puzzle qui serait long à reconstituer

J’ai d’emblée aimé le fait de ne pas raconter chronologiquement parlant

De fil en aiguille, de blogs en blogs, les habitués se sont installés, et pour la plupart sont restés

Il était aisé de s’égarer, chercher à raconter toujours plus, amuser, provoquer les lecteurs

Oui, mais pas au détriment des autres

Et ne surtout pas laisser des commentaires limite calomnieux défiler au pied de mes anecdotes

Pas de règlements de compte, quelques petits coups de gueules quand même, et dieu sait que la tentation est grande !

Avec lucidité, j’ai vite compris que j’étais un minuscule microbe dans le Toile et que franchement, la terre entière n’avait pas les yeux rivés sur mes histoires et que tout ça n’est rien à côté des mensonges, et autres révélation sordides dont la presse nous inonde chaque jour

Et si je n’avais pas raconté à ma manière toutes ces histoires, aurais je eu autant de commentaires émouvants, renvoyant chacun à sa propre histoire

Aurais-je tissé ces liens précieux auprès de vous ?

Et les écrivains, ceux qui ont publié, ne sont ils pas eux aussi inspirés par des histoires vues, entendues, retranscrites avec leurs mots, avaient ils ce même questionnement que nous humbles blogueurs de vies ordinaires

Je veille à préserver mes proches, ne pas publier des textes qui pourraient gêner, tout ne peut pas être dit ici ….

Le hasard fait que je réalise que mes anecdotes ont aujourd’hui  quatre ans

Au delà  d’un anniversaire, cette mise au point m’aide à relativiser, je n’ai pas cherché à tromper, Jeanne et moi sont bel et bien les mêmes personnes

J’ai la plus grande envie de poursuivre

Un copinaute m’écrivait « j'ai envie de te suivre »

Je vous remercie tous de me suivre, en pointillés, avec assiduité, ou occasionnellement

                                 Merci   

Les dix qui ont m'ont marquée

 

 

 

Zoë dans un billet nous parle des chansons qui ont marqué  notre propre histoire

A la question «  dis c’est quoi ta chanson préférée ? », j’ai bien du mal à répondre

Mais j’ai simplement envie de partager une liste de celles qui m’ont marquée, qui m’ont émue, me tourneboulent encore maintenant

Incontestablement, je mets en première ligne «  Télégraph road «  de Dire Straits

Parce que j’étais vraiment amoureuse, que les premières notes piano  me donnaient des frissons, et que la progression de cette chanson est puissante ; aujourd’hui encore j’ai facilement les larmes qui montent en écoutant cette merveille qui dure 14 minutes 20 quand même !

Dans la même lignée, il y les titres anglo-saxons qui ont marqué les années lycées

« Cathédral  « de Crosby Still & Nash que je connais toujours par cœur et que je chante sans buter sur les mots

« Say it so Joe «  de Murray Head …parce que je suis restée  romantique

« The boxer » de Simon et Garfunkel parce que eux deux ils ont bouleversé ma culture musicale et que je n’ai jamais entendu deux voix aussi harmonieuses, et c’est peu de le dire

« Moonlight shadow « de Mike Oldfield, parce que j’ai dansé des heures et chanter cette mélodie délicieuse

Un autre monde de Téléphone, ah oui, faut pas rater ça, et sans modération, en boucle, en boucle !!

Et …… une autre, qui me fait radicalement pleurer tant elle évoque pour moi des souvenirs, et que mon Jérôme l’adore aussi, d’une rare puissance, et surtout écouter la version du concert de Berlin

Child of the Universe de Brclay James Harvest

Y’en a d’autres , plein d’autres

Je cite aussi

«  A Castle on the cloud «, la mélodie me chavire, je vous l’ai déjà dit (extrait des Mis)

Et …. ».a white rainbow «, j’en avais déjà parlé dans ce billet, , le seul extrait se trouve ici ,  je m’effondre sur ce morceau, c’est un ouragan dans mon cœur, et je ne l’explique pas …. Peut être que tout simplement il n’y a rien de plus émouvant, et le mot est presque trop faible en entendant certains chœurs d’enfants

Beaucoup de titres en anglais,  permettez moi d’ajouter à cette liste

« Partir avant les miens «  de Balavoine, parce que je l’ai vu sur scène et qu’il était allongé dans un cercueil de verre pour l’interpréter et ça fait bizarre quand on sait que ….

J’en ai cité dix

Incontournables, parce que j’ai vraiment aimé les chanter avec la troupe

-          « Memory « extrait de Cats

-          «  pourquoi chanter « de Louise Forestier

Une dernière pour la fin

«  Dis quand reviendras tu ? «  De Barbara, parce que …je me le demande encore …

Folle journée

 

 

 

Les travaux de construction du nouveau tramway me donnent une drôle d’impression, je traverse la périphérique à pied avant de m’engouffrer dans le métro, la station Bastille est fermée, je descends à la précédente

Je m’offre une heure de promenade avant le rendez vous

Au pied des marches de l’Opéra, face à la statue dorée, on n’a aucun mal à se retrouver

Marie Floraline arrive vers moi avec un sourire matinal, c’est une femme vive, simple, déterminée, tout comme son blog, drôle et sincère

Et il faut peu de temps pour entamer des papotages avant d’aller partager un déjeuner dans un bel endroit

Les plats sont délicieux, on cause, on cause, on cause, comme des carpes !

Les toilettes valent aussi le détour, c’est coquet cette brasserie 

Une balade dans le quartier, détour dans une boutique à bobos où on vend des tables en formica moches et ringardes, ça plait !

La place des Vosges est en enchantement, ma copine bloggeuse m’embarque dans son carrosse et me dépose à quelques kilomètres de là

Merci, merci, on a passé un très beau moment, je t’attends !

Balade sur les quais de Bercy, je me dirige vers les quatre grands livres ouverts qui ne figurent pas sur mon plan de Paris, qui date de 1983 !

Abandonnée, une table en formica rouge attend d’être adoptée, mince, je n’ai pas assez de place dans mon sac à dos !

La bibliothèque François Mitterrand est gigantesque, les longs couloirs me laissent un peu distante, c’est froid.

Le vent et l’orage assombrissent le ciel, je me mets à l’abri un petit moment avant de reprendre la marche vers l’autre rive de la Seine

Le soleil est de retour, je déambule dans Bercy Village avant de la retrouver

A peine sortie de la Big Compagny, elle arrive vers moi

Rayonnante !

Nous choisissons un endroit pour savourer un mojito

Et on cause, on cause

On se connait peu mais déjà beaucoup

Après avoir dit du mal de Vonric (non, ce n’est pas vrai, promis juré !) on se raconte nos vies, et c’est bon, on projette des choses, Sapq est une femme rieuse et  tonique

Nous partageons un moment de trajet ensemble, nous quittons à St Lazare, heureuses !

Sarah m’attend porte de Clichy, ça pue dans  cette ligne là …

Elle m’a conviée à un barbecue chez Sidonie, sa cousine, la mienne aussi

Des étudiants , copains , salariés débarquent les uns après les autres , ils sont sympa , ouverts , une bonne tablée se forme dans la petite cour , il y a un  équatorien , un coloc , une copine de coloc , et je découvre des mets bio , tofu au gingembre qui fait saliver les végétariens , végétaliens

J’aime leur ouverture d’esprit, leur dynamisme, j’aime vraiment cette jeunesse là !

Il est l’heure de rentrer dans le 19 e, en métro, il fait bon, on parlera encore avant de dormir avec Sarah, je lui propose un projet pour l’hiver qui l’enchante, c’est bon de partager ce temps là

Il est 1h, la tour Eiffel scintille, j’aperçois le toit du Zénith, je pense à pierrot Bâton et Théodore

Epuisée mais ivre de cette folle journée de rencontres, je m’endors, heureuse de vivre ça

Occasionnellement  mais intensément