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Miss France est normande, une fille de Caen, c’est pas encore pour cette fois qu’il y aura une mayennaise.
C’est une réalité, je déteste regarder le téléthon à la télévision, ça me fout le bourdon
J’ai vu de belles images d’Annecy, des images de la Réunion, j’ai pensé à ma Chriss et de Château Gontier, la pluie, les chevaux, des accordéons …
Bravant la tempête, le vent, la pluie, le froid, je me décide à aller chercher les dernières astromérias dans le jardin, quelques papyrus dans le bassin et rajoute ces fleurs blanches trouvées chez la fleuriste , et donc j’ai oublié le nom
Dans un vase plat, je fixe des galets de mousse et je compose ce bouquet hivernal
Un temps de chien …
Que faire ?
J’aurais pu me déléporter dans le sud retrouver mes copinautes, où à Lyon m’incruster discrètement au G6
Rien de tout ça
Je vais me réfugier dans ce beau théâtre, sous la chaleur des projecteurs
Autrefois, vers l’âge de 14 ans, à la messe, je faisais les lectures
J’allais au pupitre, face au micro vers l’autel, un peu pétrifiée à l’idée de bafouiller, je ne prenais pas de plaisir à l’idée d’être regardée, jugée peut être
Mais il fallait des lecteurs et comme je savais lire, j’acceptais de le faire
Ma mère aurait été incapable de lire deux lignes en public
C’était phobique chez elle, de vieilles humiliations d’une institutrice peu pédagogue remontaient dans sa mémoire
Elle était parfois au bord de l’évanouissement quand un lecteur buttait sur des mots, elle s’en rendait malade pour lui
En classe, je n’étais pas à l’aise pour intervenir à l’oral, je rougissais, j’avais peur de dire des sottises, d’être jugée, je me forçais tout de même à le faire, mais mon manque de culture, de références me ramenait vite à un mutisme confortable
Le fil de la vie fit que je pris un peu plus confiance en moi, que des gens me trouvaient même pertinente parfois
Je fus amenée à animer des formations, prendre la parole en groupe, en petit groupe, je me sentais de plus en plus à l’aise à le faire,
Puis un jour, excédée, ulcérée même, je franchis le pas de prendre la parole en réunion publique, anonyme citoyenne a qui on ose donner la parole
Je vécu une humiliation, et cela me donna une force démesurée
Il était hors de question de donner le pouvoir qu’aux beaux parleurs, je n’avais peut être l’éloquence d’un grand orateur, la prestance d’une grande parleuse, mais je n’allais pas me taire
J’osais, toujours plus, un peu tremblante, mais déterminée
J’ai fait un chemin, toujours plus fructueuse grâce à mon travail
Il y a quelques jours, je fus « missionnée « pour intervenir en quelques minutes lors d’une manifestation culturelle, avec du gratin, élus, et artistes en tout genre
Je l’ai fait, avec une certaine décontraction
Tout m’est revenu en tête, comment ais je osé dépassé ces premières peurs, comment ais je réussi à ne pas éponger les angoisses de ma mère ?
Parce que mes convictions ont besoin d’être défendues, parce que la prise de parole n’est pas réservée à une élite, parce que les mots quand ils viennent du cœur sortent de la bouche avec douceur
En prévention de mes allergies au bouleau et pour éliminer les trucs accumulés pendant l’été, pour éviter d’attraper la grippe A et tout le reste, je fais une cure d’Aloe Vera
N’allez pas croire que je presse moi-même des feuilles de ces cactées aux vertus surprenantes, non, j’ai placé dans la porte du réfrigérateur, un flacon et j’en bois deux cuillères à soupe tous les matins (un peu comme le gibolin )
Ce n’est rien d’autre que de la phytothérapie, je ne suis pas contre l’usage des plantes en prévention et pour soigner les bobos éventuels
(J’ai même envoyé à Louis du sel de la mer morte pour cicatriser un ongle, il a peur que le colis soit désagrégé pour suspicion d’Anthrax ! )
Après un mois, cette cure « drainante « apporte des signes très visibles, je ne perds pas de poids, mais je perds du ventre
C’est dingue, ça marche, je fonds, presque à vue d’œil
J’ai perdu un tour de taille, alors évidemment pour continuer à porter mes jeans ( je m’écouterais je ne porterais que des jeans ) il a fallu que je mette une ceinture
Je perds mon pantalon !!
Etant de nature un peu étourdie, je pense, je chante, j’agis, tout en même temps, un vraie écervelée, je ne me souviens plus que j’ai mis une ceinture
Et je me suis surprise, plusieurs fois, et pas que chez moi, sortir des toilettes, la ceinture grande ouverte
Il arrive à mainte reprise d’être amené à croiser une personne, à la revoir, échanger à peine, et sentir, assez vite qu’une attirance opère, une toute petite flamme rougit, et de toute évidence, l’un comme l’autre, on sent que l’on aimerait devenir proche
Alors, il faut prendre le temps de s’apprivoiser, de se parler sans questionner, de ne pas aller trop vite
J’adore ces moments là, quand tout à coup j’ai la certitude que l’Autre est dans la même aventure, la même approche, farouche mais franche
Alors on échange des regards, des sourires, les moins timides osent une bise, on s’envoie des petits messages, sur le mur, ou ailleurs, on s’approche, se rapproche petit à petit, sans forcing, sans obligations
On aime séduire l’autre, lui donner la meilleure image, on a peur de le décevoir
Comme j’aime ces moments là ...
Avec les femmes, les hommes, ceux là qui deviendront AMIS, ce noble mot qui se mérite, ce n’est pas un gibier à exposer sur un tableau de chasse
Il en faut du temps, mais quand l’approche a été douce, la soudure est solide, on fait presque corps avec l’autre, et vint alors la certitude à un moment donné que c’est quelque chose d’inébranlable, à vie, comme on dit
J’ai écouté des dizaines de fois « le Petit Prince « chez ma grand-mère, je ne comprenais pas qui était cette rose
J’ai appris à apprivoiser, à arroser, je ne me lasse jamais de recommencer cette aventure, ici, ailleurs.
La flamme s’est rarement éteinte, elle fut parfois étouffée par une trahison, je laisse le vent tenter de réanimer, sans forcer les choses
Et je me réchauffe de toutes les nouvelles flammes à venir …
Un grand merci àChrissd'avoir pensé à moi pour ce petit jeu. En voici les 7 règles d'or:
1. Remercier le gentil camarade de blog.
2. Copier l'image ci contre.
3. Mettre le lien du blog qui régale en évidence.
4. Raconter 7 choses inconnues sur soi.
5. Faire l'offrande à 7 amis bloggers.
6. Ajouter leur lien dans ses favoris.
7. Leur annoncer qu'ils doivent à leur tour se dévoiler, et ...se barrer vite fait !
Alors voila mes confidences :
1 / Je suis une baroudeuse, j’ai franchi le cercle polaire, il y a quelques années de cela, dans le grand Nord
2/ j’ai horreur des petits pois, des flageolets, du cassoulet …beurk !
3/ J’adore les sports de glisse, ski et patinage
Plus jeune, j’ai fait de la compétition à la patinoire de Cherbourg.
Vous pouvez venir me voir en prestation un de ces jours à la patinoire de nains inaugurée à Laval ce jour par le grand Philippe Candeloro
4/ Je déteste le reggae, dès que j’en entends à la radio, je deviens à moitié folle, je serais prête à balancer l’auto radio par la fenêtre
5/ je n’ai pas de logique dans mes conversations, je saute du coq à l’âne, sans m’en rendre compte, cela provoque des énormes fou rires entre Ellen et Jérôme, mon cerveau n’est jamais au repos
6/ J’aime la plongée sous-marine, dès que je peux j’enfile mes palmes et mon tuba pour observer les poissons
7/ je raffole des crustacés, homard, crabe, crevettes, langoustines, si je pouvais j’en mangerais tous les jours
En longeant la rivière j’ai croisé lemoine errant, je me suis dit alors que mon billet était toujours d’actualité, il n’a pas changé, fidèle à son costume tout rapiécé
La semaine dernière, j’ai retrouvé la stagiaire mystérieuse àl'oreillette
Deux années se sont écoulées, elle a ôté son bonnet pour laisser tomber sur ses épaules de longs, très longs cheveux
Son visage s’est ouvert
Je suis allée la voir en tête-à-tête, voulant prendre de ses nouvelles, elle était heureuse, tellement plus épanouie, me disant encore combien la vie en métropole lui était rude, s’intégrer aussi dans son village
On n'est pas assez accueillant pour ceux qui viennent de loin, il faudrait se bouger encore dans ce domaine là
En rangeant mes CD dans la colonne, je retrouve un DVD, film amateur d’un concert qu’Ellen avait donné il y 6 ans
6 ans, c’est très peu, mais cela me paraissait si loin
C’était un dimanche après midi d’hiver, il faisait froid, j’avais emmené Ellen à l’Eglise St Pierre, et en chemin, tout près de la gare, nous avions croisé Anatole
Quel curieux hasard de la voir ici, il vit loin de notre petite ville, il passait par-là pour prendre un TGV en direction de Paris
Je n’étais jamais retournée dans cette église depuis le baptême d’Ellen, et c’est Anatole son parrain, étrange syncronicité
Ellen et son cœur d’enfants avaient accompagné Yves Duteil, un concert plutôt chaleureux, à l’image du chanteur
Ils avaient fait une première partie, de jolies mélodies, accompagnées par notre pianiste, heureux de vivre ce moment avec Duteil
Je glisse le DVD dans le lecteur, j’appelle Ellen, nous commençons à visionner le film
Une chanson « a White rainbow « une seule, les voix des enfants, une complainte, à peine le temps de sentir les larmes monter, elles coulent déjà, fortes, denses, en sanglots j’écoute à peine cette mélodie
Mark me serre fort, il est ému de me voir pleurer si fort
Je le rassure, lui dit que c’est beau.que ça va
Je suis incapable de dire, d’expliquer ce que je ressens à ce moment là, est ce de voir ma fille devenue presque une femme, la revoir à dix ans, lui avoir donné, transmis ce bonheur ultime du chant,
Est ce cette mélodie poignante qui me transperce à ce point
Les voix d’enfants m’emportent, la pureté, l’inconscience …
J’ai remis à l’abri le DVD dans le boîtier, classé avec les autres, je le laisse précieusement, comme un coffret contenant une odeur, le parfum vocal de ma fille gardé comme un trésor impérissable,
Il n’y avait rien de prévu ce week end, la visite des parents de Jérôme, pas vraiment confirmée
Ne rien prévoir, se reposer, laisser les choses venir, improviser
Les parents de Jérôme sont arrivés pour déjeuner le samedi, ils ont emmené Servane, ce n’était pas prévu …
Salomé a appelé dans la matinée, elle était dans ses terres, elle avait envie de venir avec le bébé qui marche, Sarah était là aussi, une surprise pour l’anniversaire de Maggie
J’étais contente de les revoir
Matthias était tout seul le soir, il a appelé pour savoir si Mark était disponible, je l’ai invité à dormir
Jean Loup a emmené Mathias, et je lui ai proposé de laisser Mona, pour qu’elle joue avec Rose, elles adorent ça
Elles ont sorti les Polly pocket et les petshops
Marianne a cousu plein de jupons colorés pour Rose
Maggie et les filles sont venues vers 18 h, nous avons bu du cidre
C’était bien, le bébé a bougé, découvert les chinchillas
J’ai invité le soir Jade et Romain et les enfants pour une raclette
Il a fallu faire deux tablées, 12 personnes, celle des grands, celles de plus jeunes
Nous avons entassé des matelas dans la chambre de Mark
Le midi, nous avons mangé ensemble , une autre potée , c’est facile
Juliette est venue pour me souhaiter mon anniversaire, les enfants se sont retrouvés
Des portes qui s’ouvrent, des assiettes, des verres qui virevoltent, un peu de fatigue tout de même..
Opposée au projet, de loi sur les chèques contraception Christine Boutin en a appelé à « la pédagogie de l'amour », ajoutant : « Il faut savoir que dans la grossesse précoce, il y a énormément de facteurs psychologiques [...] Dans les familles très déshéritées, dans le Nord ou en Mayenne par exemple, elles se font mettre enceinte pour avoir une allocation de parent isolé et prendre leur distance avec leurs parents. »
Rha !!!!!!!!!!!!!!!!
Mais qu’est ce qu’elle chante là la mémère ? Elle n’a pas peur de voir Risette et Jeanne débouler dans son bureau la madame antipacs ?
Je peux pas le croire, comment des âneries pareilles, fondées sur, rien, des propos de salle d’attente dans le hall de la CAF, de brèves de comptoir ou de place du marché, peuvent sortir de la bouche d’une femme politique
Monsieur Notmaire, ulcéré à tout de suite demandé des excuses, pour une telle insulte face à notre département, qu’elle a faites fort heureusement
L’incident est clos …
Oui, mais bon je veux quand même en parler
C’est vrai que vu de loin, y’a pas plus ploucs que les Mayennais, pire encore que les Sarthois, un département méconnu, c’est pas la côte d’Azur, y’a pas de soleil, pas de belles filles, pas de déesses qui déambulent comme des miss univers..
Les miss, justement, parlons en aussi
Il y a quelques années Madame de Fondeteint avait déclaré que c’était normal qu’à Mayenne, il n’y avait pas de belles filles, pas de miss candidates parce qu’il n’y a pas de brassage ethnique
En gros, les gens qui à la base sont, laids et vilains, se reproduisent entre eux, et ça fait rien de bien montrable
Eh !! qu’elle vienne voir dans la cour de l’école de Rose et elle en trouvera des jolies gamines au teint foncé ?
Grr !!!!!!!!!!!!
C’est dingue ces préjugés !
J’espère que mes filles trouveront un autre moyen pour quitter la maison que les alloc. de la CAF à 17 ans, et qu’elle ne feront pas la bêtise d’aller se mettre en maillot de bain pour le défilé des dindes
Alors, une fois n’est pas coutume,un peu de pub, pour Geneviève et Christine, ils sont pas beaux nos bons mayennais ???
Suzy avait pris soin de trouver un bon plan sur le Net, elle s’est un tout petit peu égarée, retrouvée vite de l’autre côté de la passerelle
Mon père nous avait réservé une belle surprise, quatre gros homards écarlates, à en rougir de plaisir …
Louis m’a offert un bonzaï, un joli lien de vie, je dois y prendre soin, le garder très très longtemps
Mes parents, Suzy et Jérôme ont joué à la belote, tandis que Mark faisait une partie de poker avec Louis
Nous avons parlé de nos ancêtres, des vieilles histoires pas toujours drôles …
Après avoir soufflé nos 161 années , trinqué, festoyé, il y eu l’animation, une des chinchillas s’est échappée, on était pas trop de 8 pour la rattraper !!!
Une nuit douce et paisible, surtout pour la Louloute qui pris comme lit douillet l’épaule de mon père
Au matin, un petit déjeuner prolongé
Mon père s’est armé du balai à feuilles pour honorer la terrasse ( c’est génétique )
merci à lui
Sur le coup de midi, des coups de fils …
Une petite voix douce, légère, que je ne connaissais pas, me chantant un happy birthday, vous n’imaginez pas, combien fut grande, très grande mon émotion, quand elle s’annonça, la mouche Ksé Ksé en personne …
Ma Ksénia , t’es trop forte sur ce coup là.merci, merci
Après avoir déjeuner ensemble, chacun a repris la route
J’ai rangé mes placards, savourant encore ce beau week end heureux
A tous j’adresse mille merci pour tous vos messages joyeux
Avec mon vieux copain Léo, je chantais en duo, la chanson de Moustaki, « le facteur »
Bien sur, c’est pas d’une gaieté folle, c’est mélancolique, j’adorais cette voix féminine, l’accompagnement larmoyant
Nous chantions toujours cette chanson bien à l’abri des autres, pas besoin de public, c’était un instant qui nous appartenait, un peu de tendresse dans ce cœur de brute
On ne devrait pas avoir une peur bleue du facteur
Certes il apporte parfois des factures, des litiges, des contraventions, des résultats de bilans médicaux
Je laisse tous ces courriers indésirables en attente, je ne les ouvre même pas, et puis le jour venu, je leur accorde un petit peu de temps
Ce vendredi matin, alors que j’étais chez la coiffeuse pour me faire belle pour aller faire ma starlette sur scène le soir même, le facteur, s’est arrêté chez moi, les bras chargés de ces petites douceurs, plus ou moins attendues, et découvertes avec une âme d’enfant
Alors quePlumedans un magnifique billet, nous invitait à ne pas abandonner les plaisirs de la correspondance, j’ai reçu, ce jour là, deux colis lettres
Le premier avait traversé une partie de l’Europe de l’Est pour arriver jusque là, maDanaavait récolté des petites choses de chez elle, sa Roumanie, un marque page, un petit tissus rouge, un journal, un calendrier, et un.....qui m’a émue aux larmes, mais c’est notre secret
Merci à toi, je ne m’attendais pas à ce geste …si personnel
Le deuxième avait traversé la France, colis du sud, des chaises bleues et du tapis rouge
C’est Sieur Antibluesqui avec courage et témérité est parti en quête de me rapporter des fruits de lotus et des graines
Il a glissé gentiment un CD de Madeleine Peyroux, une chanteuse qu’il apprécie tout particulièrement, Jérôme s’est empressé de glisser le disque dans le lecteur et c’est ce moment précis, que j’ai, une fois de plus, été ravi d’avoir toujours réveillé l’existence de ce blog
(pour éviter les questions, les cachotteries, qui n’en valent pas la peine )
Les lotus ont pris place dans une composition, j’attends un peu avant de tenter une germination des graines, j’y crois, je vais y arriver !!
Merci à toi pour ce geste, j’ai suivi les opérations en live virtuelles, mais j’ai la chance de pouvoir toucher les fameux fruits de lotus
Les enfants ont regardé tout mon trafic, l’air amusé et heureux pour moi
Le facteur était encombré ce jour là, et mon cœur rempli de bonheur aussi
Une bonne manière de chasser la morosité
Je le dis et le confirme, le facteur n’est pas une menace
Aujourd’hui, n’attendez pas le facteur, il ne viendra pas..
Certains seront pleinement heureux en haut d’un sommet, d’autres dans un Ulm, d’autres pratiquement le saut à l’élastique, se pencheront du haut d’un pont, escaladeront des parois vertigineuses,
Pour se sentir haut et léger, chacun sa méthode
J’ai enfin trouvé la mienne, pour qu’enfin mon âme se soulève, je pose mes deux pieds sur un praticable
Vous avez peut être tenté un jour l’expérience pour une photo de groupe ou de famille
Cette planche, en bois de préférence, permet de voir, d’être vu, réglée à la hauteur voulue et vite démontée
Sur le praticable, un fois mes pieds posés, je ne les regarde plus
Je regarde droit devant, des sièges, rouges le plus souvent, vides ou remplis
J’ai une sensation de bien être qui m’envahit brutalement
Un léger balancement me rassure, me dit simplement que je suis en apesanteur
Pas trop haute perchée, j’ai un peu le vertige et surtout j’ai besoin de sentir des gens, devant, et derrière moi
Sur le praticable je ne me contente pas de gérer ma propre image
Je ne suis pas seule en scène, je cherche les regards, les sourires,
Je communique sans parler, rien que par gestes, j’aime ça, je connais ceux qui pratiquent cet exercice, cet art de dire en silence
Il fait vite chaud sur le praticable, la chaleur humaine, celle des projecteurs
J’accepte cette chaleur, je m’habille toujours léger sur un praticable, sauf quand on m’oblige à porter une panoplie de marin breton
Je ne souffre pas sur mon praticable, jamais, mon corps tient bon, résiste, il ne flanche pas .
Parfois je suis assise sur un praticable, à ce moment précis, Il est doux de s’adosser ou de se tenir près d’une personne chaleureuse, souriante, aimante
Je suis dans ces moments là en apesanteur
Drôle de sensation, partagée
Resserrés les uns aux autres, réchauffés les uns par les autres, les voix montent, transcendent, jubilatoires
C'est une envie d'offrir la vie Comme on offre une rose Pour le plaisir le pur plaisir D'échanger quelque chose
Je veux chanter pour ce temps qui nous reste Je viens bercer la douceur d'un doux geste Je viens aussi porter ma nuit Au-dessus de vos rêves Avec l'espoir qu'enfin ce soir Mon âme se soulève
Descendre du praticable, revenir sur terre, pour mieux y retourner,
Hier soir, j’ai fait ce voyage, j’ai trop envie d’y retourner
Papillote se demandait comment je faisais pour arriver à publier si souvent
Je lui ai accordé quelques secrets concernant mes écrits et quelques trucs pour gagner du temps
Tout d’abord, dès que j’ai une idée de billet, je la note, je le rédige, assez vite quand je peux, puis je fais un planning sur deux semaines pour trouver un rythme
Pas question entre notemment de publier des trucs larmoyants durant trois jours
Ensuite je corrige, et j’enregistre la note avec la date de publication
Concernant mon quotidien j’ai aussi quelques astuces pour ne pas trop perdre de temps
Au travail : je déjeune en quatre minutes, sandwich vite fait, et il me reste une heure pour faire mes photocopies, trier mes dossiers, pareil à la pause, hors de question de partir après 17 heures
A la maison, pareil, je vais chercher Rose à l’école à 11h30, à midi on a fini de déjeuner et la table est débarrassée
Les courses : trente minutes maximums, je vais au plus près, je choisis les moyennes surfaces, pas de temps à perdre dans les rayons, je prends toujours les mêmes produits, et je m’arrange pour les faire ranger par les enfants, qui sont d »une efficacité redoutable
Le linge : jamais de linge sale qui s’empile, je fais les lessives par deux, je de froisse tout au sec linge et je mets à sécher sur des cintres, après il n’y a plus qu’à ranger, c’est top
Les chaussettes et sous-vêtements ont plié par les enfants aussi, on s'y met tous, ça dépote !
Quand je suis au téléphone, je m’active aussi, rangement, je vide le lave vaisselle, je fais des petites choses qui me permettent de maintenir un minimum
Je vous reparlerai aussi de ma Mary Poppins, une perle !!!
Mes chansons : 25 titres à apprendre par cœur tous les ans, ça se fait pas en deux jours. Dès que j’ai un trajet en voiture d’au moins une heure, MP 3 greffé aux oreilles, c’est parti, bien sur ça énerve mes coéquipiers, car je braille chante en même temps, mais bon, on assimile pas en se contentant d’écouter
Les infos : toujours à la radio, je peux cuisiner en même temps
Je lis les titres sur le Net et quelques articles quand je veux en savoir plus
Les cadeaux : hors de question de chercher des cadeaux à la dernière minute, toute l’année je stocke des tas de choses et le jour venu je confectionne de jolis paquets pour les enfants, mes amis.
Voilà entre autre quelques petites combines, j’ai également renoncé à l’esthéticienne, salles de sports, réunions de nanas qui vendent des trucs que je veux pas acheter, magasins bio juste pour acheter un paquet de nouilles à 8 euros,
Et surtout, j’habite en ville, donc pas de perte de temps en trajets
Toute cette économie de temps, me permet donc d’en perdre en rédigeant ce futile billet !!