Private Joke

Lors de la pause déjeuner, vos collègues plaisantent, ils évoquent des souvenirs passés, une ancienne stagiaire, et brutalement, les propos vous semblent totalement incompréhensibles.

L’un des deux fait une allusion  à sa coiffure, tous éclatent de rire, sauf vous, puisque vous n’étiez pas intégré dans l’entreprise lors du passage de cette personne.

Vous écoutez sagement en remuant votre salade, souriant pour rester poli, un collègue « attend, faut qu’on te raconte « …

Il tente desespérement de vous faire part de l’anecdote qui provoque l’hilarité du groupe, en vain, vous ne parvenez pas à rire comme eux, normal, hors contexte, la blague n’a plus l’effet voulu, vous êtes tout bêtement victime d’une Private Joke .

 

La private joke, anglicisme, qui signifie, blague privée, est omniprésente dans les rapports humains

Elle  fait référence à une anecdote, une parole, qui retirée de son contexte est totalement incompréhensible, elle exclut systématiquement, celui ou celle qui n’était pas là, elle provoque complicité et connivence entre ceux qui la relancent

 

Elle peut parfois être piegeante, parce que incluant ou faisant référence à un vécu, elle n’est pas exportable, et réservée à un auditoire restreint

Les private joke sont répandues dans les bandes de copains qui vivent ensemble des évènements depuis plusieurs années , entre collègues, dans la littérature aussi et bien sur, sur Internet, et particulièrement sur les blogs

Les billets sont commentés, libre à chacun d’exprimer ce qu’il souhaite, de lire les réactions des autres lecteurs et d’éventuellement commenter les commentaires

Au fil des mois, complicité, connivence entre les lecteurs, des petites communautés apparaissent, au risque d’exclure les nouveaux, ou tout simplement de les faire rentrer dans des discours parfois décalés ou incompréhensibles

La private  joke est absolument inévitable, elle demande juste parfois une petite explication, et surtout d’être vigilant à ce que tout à coup, un discours ne devienne pas tellement codé ,et toute personne étrangère à ces allusions, se sentira totalement rejetée .

 

Les private joke sont bel et bien présentes sur ce blog, inévitablement, je souhaite que les billets soient  accessibles à tous les nouveaux lecteurs, en mettant un lien dans le texte si besoin est..

Je souhaite surtout que chaque lecteur, blogueur ou non blogueur, y trouve du plaisir, se sente chez lui, libre de commenter, simple passager, ou fidèle visiteur,

J’ai observé l’évolution de ce blog, les commentaires l’ont fait vivre, sans les réactions des uns des autres, sur que depuis longtemps, Jeanne aurai cessé de raconter  ses anecdotes …

Prisonniers entre les barreaux

        Grosse frayeur il y a quelques jours :

        Je m’approche de la cage des chinchillas et j’en vois une, inerte, collée contre le grillage, avec sa sœur blottie à ses côtés

Mon sang ne fait qu’un tour, je m’approche et j’aperçois les dents de la pauvre bête coincées dans le grillage

Ma ménagerie me cause bien des soucis en ce moment. Je ne vous embêterai pas avec mes tracas..

J’attrape une pince, je sectionne le grillage, mais ce n’est pas suffisant, les deux crocs de Churchill, sont littéralement accrochés à la grille de la cage, je suis obligée de les prendre, les crocs, et de tordre la coup de ma bête pour la délivrer ce cet horrible calvaire.

Elle gambade, et grignote à nouveau, je me voyais déjà l’emmener chez mon dentiste plaintif.

Quel soulagement !

Cette anecdote me fit penser à une petite histoire qu’il m’arriva il y a fort longtemps, il y a 20 ans, à l’époque ou s’occupait d’enfants était un métier sans risque, ou presque..

J’étais animatrice dans un centre de vacances en Auvergne, un château délabré et absolument pas aux normes de sécurité abritait une soixantaine d’enfants

L’un  d’eux, Farid, il doit être père de famille maintenant, passa sa tête dans les barreaux d’une fenêtre et resta coincé.

Appel des autres gamins, nous arrivons en force, et mystère, impossible de délivrer le pauvre gosse  de sa prison

On avait beau tourner la tête dans tous les sens, rien n’y faisait, le cou, puis le corps, les jambes.. Panique, l’enfant pleurait et nous: » ne t’inquiètes pas, ta tête est passée et va ressortir, forcement « 

Farid avait une tête très allongée, et bien sur, écervelés comme nous étions, nous piquions un épouvantable fou rire, incontrôlé, tentant vainement de sortir cette tête des barreaux vétustes

On y est parvenus, rassurez-vous, sans devoir user de la scie, ou appeler les pompiers ou autres professionnels urgentistes

Je me souviens très bien de cet épisode épique, attention au barreau des châteaux, des cages dorées, on peut y laisser sa tête ou ses crocs..

Sur un prélude de ....

Nous étions particulièrement énervés ce soir là, c’était un rendez-vous, inhabituel .

Le lieu, nous le connaissions bien, la salle, les loges,la scène , habitués à ces espaces confortables et lumineux .

Mais ce n’était pas nous qui étions à l’affiche , nous venions juste en guest star, prêter nos voix à la chanteuse qui donnait son spectacle à elle .

Le rendez vous était fixé vers 18 h, je me souviens que Théodore était particulièrement nerveux, très soucieux de cet instant à suivre, harassé par une fin de semaine de travail, des soucis..

La production avait donné un accord mais rien n’était fait, la chanteuse donnera le verdict final après une répétition .

Nous avons pris place sur la scène, elle est arrivée, très souriante bien que souffrante, elle se montre très accueillante, concentrée aussi

Au premières note jouées par son pianiste, je sens déjà une intense émotion, ces rares instants à capturer, qui s’évaporent aussi vite

 

Nous entamons notre mélodie, je me souviens exactement à quel moment je devais démarrer, et brutalement, avant même d’attaquer son solo, la chanteuse s’arrête

-         « c’est trop beau … je vais vous écouter.. je ne vais pas chanter « 

En fallait il plus pour savoir qu’elle était conquise, alors nous choristes intérimaires, lui avons dit avec simplicité que nous avions besoin d’une soliste, et que c’était absolument indispensable qu’elle nous donne ce cadeau, ce soir là, puisque c’était sa chanson .

 

Après deux  ou trois reprises , la chanteuse nous donna son accord pour une prestation, très courte mais tellement extraordinaire..

 

Je me souviens que nous avons marché dans les rues du village avec Carla et une toute nouvelle soprane, Eléonore..

Nous avons ensuite passé des tenues noires, et pris place dans le public ;

mon amie Lily était dans la salle .

 

La chanteuse sincère, et à la voix tonique et sensuelle, dégageait beaucoup d’énergie

Quand ce fut le moment de la rejoindre, j’ai senti que j’allais alors vivre un temps aussi court soit il, unique..

Ce fut très beau, ce prélude, magnifique.

Applaudissements, fin du spectacle, parlottes et pot entre nous dans une salle .

Vu que la frustration était grande, nous commençons à entamer notre répertoire, entre nous, comme des rugbymen en fin de match, sauf que nos voix sont arrivées aux oreilles de la chanteuse et par curiosité elle est venue nous rejoindre

La cerise sur le gâteau, un petit temps de complicité, d’échanges de cadeaux, de bises, bref, elle était dans la vie généreuse, pleine de simplicité..

Après cette soirée, nous avons prolongé à la maison, entre copains, Paul rencontra pour la première fois Eléonore

 

Avec autant de grâce et d’émotions, Solène  nous donna le meilleur d’elle-même en solo  pour nos  autres spectacles,dans ce prélude de Bach

 

Quelques mois plus tard , Théodore a recroisé la chanteuse ( il a pied dans le show biz depuis longtemps ..) elle lui a transmis un bonjour affectueux à notre troupe ,des amateurs qui pour quelques minutes fusionnèrent avec une professionnelle , une artiste ..

Mon chat est plaintif

Tous les chats miaulent, tous  sauf le nôtre, Mimi, le dernier arrivé.

Il se plaint, gémit à longueur de journée, nous regardons avec désespoir comme si la misère du monde s’abattait sur lui, comme si les conflits du Darfour pesaient sur ses quatre pattes.

Il est dans la plainte du soir au matin, jamais de « miaou «  juste des « maaaaaaaaa innnnnnnnn« 

Il faut qu’on lui dise qu’il est malheureux, et il ronronne, il trouve du réconfort auprès de Mark, lui-même souvent plaintif.

Je lui explique  pourtant que sa vie est belle, que c’est un félin privilégié

Il a un environnement parfait, grand jardin, espace, arbres pour grimper

Il a droit la nuit de dormir dans le lit de Mark et surtout, il n’a jamais été séparé de sa mère. Il s’installe parfois dans un carton pour que l’on s’apitoie

D’accord,  15 jours après leur naissance la Minime, du jour au lendemain, a abandonné ses trois chatons.

J’ai couru à la pharmacie acheter une boite de lait en poudre et un biberon.

Et nous avons nourri la smala durant un mois, jusqu’à ce qu’ils commencent à laper dans l’écuelle.

Autant vous dire qu’ils sont attachés à nous.

Certes à chaque fois qu’il passe à côté de sa mère, elle lui donne deux ou trois baffes ( elle a complètement  oublié que c’était son chat )

Son père, un grand matou noir un peu ingrat, lui rend visite tous les jours, il ne fait partie de notre famille et jusqu’alors a toujours refusé de verser une pension alimentaire.

Il y a pire, je crois, des chats errants, atrophiés, bannis, abandonnés, orphelins, malades, gueux, SDF, indésirables, exclus, sans ressources, handicapés, victimes, harcelés, vagabonds, sans boulettes..

Je crois qu’un de ces jours, je vais lui présenter mon  dentiste

Parfois , je me demande s'il n'a pas besoin de vacances .

Le moment esr arrivé pour rendre hommage à tous les chats de la blogosphère , et plus spécialement à la Famille Cha , Ma'cha , Pa'cha et leurs chatons

Je leur propose cette chanson , certes un peu ancienne , qui rappellera de bon souvenirs à certains lecteurs ,shahs , chats persans et d'ailleurs ,trouvez le bonheur ..

Petits maux de commerçants

Les commerçants ou commerciaux ont parfois un drôle de façon de prendre des informations pour vendre leur produit .

 

Un soir, un représentant spécialiste de la pose de fenêtres et portes PVC ,me demande

«  Vous recherchez plutôt de la  qualité pour vos huisseries ? »

(Il ne connaît pas Jérôme…)

 

«  Ah non, pas du tout, nous on adore, les fenêtres qui ferment mal, qui laissent passer l’air, oui on voudrait changer pour avoir des ouvertures neuves mais merdiques, même pas adaptées à la taille de nos fenètres actuelles..si possible avec une poignée qui nous reste dans les mains .. »

Je vous dis..

 

A la parfumerie, je voulais tester un rouge à lèvres D..r que Zohra m’avait recommandé

La marchande :«  vous mangez votre rouge à lèvres habituellement ? « 

 

Manger, ah mais oui, c’est excellent le rouge à lèvres, tiens! Je ne prends plus de dessert, en fin de repas, hop, un rouge à lèvres, c’est plein de graisse et de sucre, un régal !

Il m’arrive même de le couper en tranche fine et de le poser sur du pain tranché, en amuses gueules, en verrines aussi parfois, avec un peu de ricotta ,mais là, des tous petits morceaux, ajouter un peu de ciboulette..

 

Elle voulait me vendre un fixatif …

 

Ah parfois je me dis que je manque d’audace de culot, dans la réalité je reste polie, courtoise, je réponds sagement.

En même temps, je n’aurais jamais pu être commerçante ..

La chasse au gaspi

Certains pourraient me mettre dans la catégorie des radins, je dirais plutôt, économe

Je déteste le gaspillage et exige qu’en général un achat soit amorti.

Je n’aime pas jeter, je récupère beaucoup, moins maintenant mais c’est une idée toujours omniprésente dans ma tête, à bas le gaspi !

 

La nourriture n’est jamais jetée, d’abord parce que les trois bouchanourir mangent bien, qu’il y a très rarement des  restes, au pire les carcasses, le gras de la viande, qui vont : aux chats

Les épluchures de fruits et légumes , le pain rassis, aux lapins ( j’en ai 5 ) et au cochon d’inde.

Je n’achète jamais de nappes en papier pour mes dîners en terrasse

Je ne supporte l’idée de voir un joli papier, souillé de taches de vin, de sauce, et déchiré comme un malpropre .

J’utilise des sets de tables, et pour les grandes soirées de fêtes, la nappe syrienne, au fil d’or .

Le pire, c’est le papier cadeau

J’en achète jamais, par contre je fais plein de cadeaux

Il m’arrive de demander du papier dans les magasins, quand l’occasion se présente, et j’utilise le papier d’un rouleau que j’ai acheté il y a quelques années très résistant, les enfants me disent que c’est toujours le même, oui parce que je récupère les restes. Il est très solide.J’en ai encore pour trente ans .

Les sacs aspirateurs, un vrai cauchemar

Déjà, il fait trouver le bon modèle, ils n’auraient  pas pu créer un modèle standard, et le prix, j’hallucine, un bout de papier kraft, ça me rend malade, il m’arrive donc de les vider, (ne me demandez pas de détails )

 

Par contre j’achète des sacs poubelles, dans ce domaine là, pas d’économie

Ma belle-mère n’achète pas de sacs pour sa poubelle, elle y place des sacs plastique gardés, mais rarement, très rarement adaptés à la taille du bac, donc, ça déborde, impossible de refermer, un désastre.

Pour le jardin, c’est pareil, je troque bulbes et plantes en tout genre,

Côté architecture et construction idem, on recycle

La serre nouvellement montée ( elle n’est pas finie ) est constituée de fer et verre, démontés du toit de notre véranda, ainsi que celle de Juliette, méticuleusement soudée par les mains de Jérôme et Gordon .

 

Rien ne se perd, tout se transforme, planches et bois, ont toujours une reconversion, tissus et vêtements, tout sauf les boite de conserves, vraiment je ne vois pas quoi en faire, un chamboule - tout géant ??

J'ai reçu un cadeau ce matin, de la part de Gordon , ils ont de la chance mes rabbits ,merci pour eux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Encore un tag

Un des trucs les plus fous de ma jeunesse.

 

Les colos , j’étais totalement inconsciente des risques encourus , la fatigue , les tracas de transport ,et puis la violence des enfants ,les réglements de compte , à cette époque ,on agissait avec passion sans craindre des mises en examen .Je n’ai aucun regrets ..mais je ne recommencerais pas

            

 Que ferais-je si je gagnais 75 millions d'euros ?

     J’aménagerais une pièce entière pour mes chinchillas .

J’acheterais la collection entière des Petshop pour Rose , la WII pour Mark , des voitures de collection pour Jérôme ,une petite maison près de Siouville pour mon frère ,une femme de ménage à temps plein pour moi avec chauffeur et …. Un diner en tête avec devinez qui et plus si affinités ( ah ben tout s’achète hein .. )Avec Ellen , un échappée à Londres pour y voir toutes les comédies musicales et pourquoi pas Broadway !!

Je ferais installer des toilettes dans la maison, oui aller au fond du jardin, j’en ai marre l’hiver , mais c’est bio ,écolo…

 

Ma plus grande honte :

 je ne m’en souviens plus , je déteste ce sentiment ,

si, parfois mes enfants me foutent un peu la honte .. mais rarement

 

Quoi et quand mon dernier gros mot ?

J’en dis rarement , je grogne tout le temps .

 

 

Quoi et quand ma dernière colère ?

Quand en entrant dans la salle de bain, j’ai constaté que Rose et Mark dans la baignoire avaient fait un remake de Titanic , ils ont nettoyé !

 Et puis quand j’ai constaté qu’Ellen ne différenciait pas  un ordinateur portable d’un sous main

Quoi et quand ma dernière émotion positive ?

Sur scène forcement , devant la foule de 2000 personnes ovationnant notre final d »Esmeralda «  les larmes montent , et la voix ne doit pas lâcher ..énorme , de savoir aussi que les miens étaient dans la salle , mon frère pour la première fois

 

Ma dernière bonne résolution :

 en pleine nuit , je décide d’arrêter de fumer et puis pas possible le lendemain , j’avais changé d’avis  ..ah ça va 4 par jours c’est pas la mort .. Suivre de très près la scolarité de Mark , perdre trois kilos ,ranger la maison un peu plus souvent ..regarder la Saison 4 d’Urgences .

 

 

Taguée par Plume , je tague à mon tour … une nouvelle lectrice Lavirge

Puisque c'est Virginie qui a crée ce tag , et que je lui ai redonné ; j'ai remonté la filière pour voir comment ce tag lui est revenu

Résultat :

C'est Plume qui m'a taguée , elle même taguée par le bonheur de Grigny , taguée par la maison des petits lous , taguée par la petite Cosette , taguée par Prunelle ,taguée par Laetitia ,taguée par ma'cha elle même taguée par ....VIRGINIE

et voilà ,c'est pas long ??

Les femmes au volant

La  scène se passe au rond point route de St Nazaire.

Deux véhicules immobilisés, un léger choc, un peu de tôle froissée sur le côté avant et les deux conductrices ………

Devinez ce qu’elles font au milieu de ce rond point ?

Et bien, elles sortent leur triangle de sécurité, à un mètre des roues arrière des deux voitures, et vas-y que je t’enfile le gilet fluo «  alors vous l’avez déjà lavé « 

« C’est du coton ou du synthétique, c’est pas précisé, j’ai peur de le passer au sèche linge, je crains qu’il ne  rétrécisse «  et blabla....

Et pendant ce temps, les deux dames bloquent le passage, alors qu’elles auraient pu commencer par garer les véhicules, en parfait état  de marche, sur le bas côté de la route, il y avait de quoi en garer dix.

Il faudrait quand même donner la notice avec ce fameux gilet fluo que les Français placent fièrement sur leur siège depuis l’été ( je sais pas ils sont tous contents d’en avoir un )

 

Bon, et bien moi, ça me fait rire

Remarquez en matière de conduite, je ferais mieux de la boucler

Un vrai désastre Jeanne au volant, je me fais peur.

L’autre jour, toujours sur ce boulevard, j’entends un bruit bizarre, je tends l’oreille

« oh le moteur fait un drôle de bruit, il doit y avoir un problème, je vais en parler à Jérôme « 

je parle toute seule au volant, dans la rue, partout..

 

Pas de panique, pas de fumée, pas d’appels de phares, je continue sur  quelques kilomètres avant de m’apercervoir  qu’en fait, j’avais allumé la radio, mais je n’avais pas réglé la station !

et voilà la cause  de ce bruit sourd et désagréable .

Ah, que je suis bête !

Tiens je roulerai tout le temps avec mon gilet fluo sur le dos, ça préviendra du danger.

Les chaussures noires en cuir à lacets

Chaque matin, le même rituel, s’habiller

Pour être franche, j’aime bien changer de tenues, essayer des nouvelles choses, être un peu « coquette «  mais si je m’écoutais je mettrai toujours les mêmes vêtement

Un jean bien coupé, un tee shirt, un gilet zippé et je me sens prête à affronter toutes les catastrophes de cette vie trépignante

 

Fulbert n’est pas une fashion victime, il n’aime pas acheter des vêtements, il laisse le soin à Bérénice  de choisir pour lui

Mais en matières de chaussures, attention, il est puriste

Chaussures noires  en cuir à lacets

 

Il ne porte que ça, facile, pratique, ça va avec tout .

 

Ses chaussures ont un parcours de vie.

Après les avoir choisies, puis essayées, il les achète, parfois trois paires à la fois si le modèle lui convient, ça lui évitera d’y retourner

 

Puis il les porte, au travail, toute la journée, il les traîne ses bonnes copines noires, heureux comme un roi.

Jusqu’au jour où, harassées de  suivre Fulbert dans sa vie de globe trotter,l’ une des deux montre un léger signe de fatigue, une légère plaie sur le côté .

Croyez-vous alors que Fulbert gentiment, irai proposer à sa paire de chaussures de se reposer, non, pas question, elles entrent dans leur période de reconversion ( sans même passer par un bilan de compétences )

Leur nouveau job    : la tonte de la pelouse.

Trônant avec fierté sur son tracteur de jardin, Fulbert arpente les recoins avec ses compagnes, les bonnes chaussures noires à cuir à lacets .

 

Et quand vraiment, croulant sous le poids des travaux, épuisées des heures de tonte, croyez-vous alors que Fulbert gentiment, irai proposer à sa paire de chaussures une retraite définitive, non, pas question, elles entrent dans leur deuxième  période de reconversion : les travaux de peinture

Et là, elles se retrouvent souillées de peinture satinée, glycérine, tâches hasardeuses, et coulures diverses par notre Fulbert, un bricoleur de talent.

Vous vous posez la même question que moi, à quel moment précis la chaussure noire devient elle préposée à la peinture après la tonte ?

C’est un mystère, jamais Fulbert nous delivrera son secret

Ni même le nombre de paires de chaussures noires à lacets usagées qui vivent dans son garage..

A t’il cruellement un jour jeté une paire ? .

Juste en descendant du bus

 

En descendant d’un bus, un homme s’approche de nous

Il nous demande si nous avons besoin d’aide, quatre français dans Londres, une carte à la main, ça se remarque

Je lève la tête et.. Stupeur, l’homme en question c’est. George Clooney..

A peine surprise pourtant, il n’est pas rare de rencontrer des personnalités dans les grandes capitales européennes, j’avais bien rencontré Risette la veille

Si la scène s’était produite place de la Cathédrale au marché de Laval le samedi matin,, j’aurais été perplexe, mais à Picadilly Circus, c’était crédible

Pendant que Jérôme essayait de comprendre desesperement les lignes de bus londoniennes, je glissais discrètement à l’oreille de l’homme

«  Aucun regrets ? « 

(Pour les nouveaux lecteurs, allez faire un tour par là)

Il avoua alors que chaque jour, chaque heure de sa vie était un éternel regret, qu’il trouvait tout ça cruel, ce rendent vous manqué, qu’il noyait sa peine dans les tournages et dans. le café

 

Pour le rassurer, je lui répondais que les tords n’étaient pas que de son côté, que je ne lui en voulais pas, et que sa vie n’était pas finie, la mienne non plus, que …et juste à ce moment précis Jérôme revint vers moi, l’air décidé

«  Prenons le métro, ce sera plus simple. »

 

L’homme s’éloigne dans la rue grouillante de passants, je reste pensive une fois de plus, et moi, ais je des regrets ?

 

« t’as vu le chauffeur de bus, il semblait à George Clooney, il était sympathique «  remarqua Jérôme le pas pressé ( oui mon homme marche vite, très vite dans les grandes villes, comme les hommes d’affaires )

 

« Ah bon «  répliquais je dubitative ?

C’était peut être son sosie, j’ai poursuivi mon chemin, troublée..

Un peu plus tard ,je tombe nez à nez devant l'affiche de son prochain film ,lui et à ses côtés une actrice.

Pas de doute , c'était bien lui ...

 

 Je rajoute ces deux clichés pour Cigale ,on peut tout de même dire qu'il est comme le bon vin, il s'est bonifié avec les années

Allez je te le laisse !!

Le 300 ème

César au téléphone :

« Jeanne tu peux nous enregistrer Urgences, nous sommes absent vendredi  soir « 

Pas de problèmes, je l’enregistre aussi pour moi, je vous  donnerai la cassette « .

 

Plus tard, confortablement installée devant mon écran, je visionne le 300 eme épisode.

300 heures déjà passées au Cook County, combien de jours, de semaines, je laisse le soin à Didou  de faire le compte, il est très doué pour ça.

Sachant que j’ai vu au moins 8 saisons deux fois .

 

Morris fait le pari avec Pratt et Franck que sur sa garde de 24 heures il y aura plus de 300 patients à soigner

L’épisode est très bien, un flash bacs, de l’émotion

Vers la fin, 299 patients sont inscrits au tableau, Morris furieux à l’idée de perdre son pari, frappe violemment Frank sur la main, et l’inscrit tout heureux, il a eu ses 300 patients

 

Cela me fait alors penser à la frénésie des commentaires sur les blogs ;

J’ai découvert que notre plate-forme  Haut et Fort faisait un classement  des blogs les plus commentés.

Par curiosité, je suis allée voir, et j’ai alors constaté que le mien était pas mal placé.

Mais là n’est le propos ( bon c’est dit )

Vous l’avez tous eu amis blogueurs ( les autres je ne vous oublie pas ) ce commentaire de passage » coucou, ton blog est sympa, à bientôt « 

Traduisez par, « allez viens faire un tour chez moi « 

 

Les commentaires sont les retours, les échanges, les complicités tissées au fil des mois

Bien surprenants  certes, un simple mot, parfois suffit à récolter des tonnes de commentaires.

Les réponses du blogueur sont avant tout l’assurance que chaque petit mot écrit est lu, écouté. Le nombre de commentaires reçus est il un gage de qualité du billet ?

Je suis heureuse de vous lire, de voir les réactions drôles et tendres de mes lecteurs

Je ne me vois absolument germer pas sur ce blog de vie, des conflits ou des polémiques

Quand je lis parfois les réactions des blogueurs de journaux, les blogs politiques  j’y  parfois beaucoup de violence verbale, d’agressivité.je ne parle pas des forums où chacun bien caché, lâche des mots acerbes comme des cris dans une arène, comme des commères sur la place du village

 

Rester authentique est une idée omniprésente, permettre aux lecteurs de s ‘évader au quotidien, reparler librement  souvent avec humour de toutes ces petites anecdotes de vie, rendre un petit événement banal par la magie des mots, édulcorer, saler, sucrer à ma guise mes petites histoires.

Respecter l’autre, ne pas entraîner mes héros dans le gène,  dévoiler en masquant, c’est un jeu  particulièrement délicieux et parfois aussi dangereux.

 

Tout ça pour vous dire, chers lecteurs, que je sens  que cette semaine, c’est Jeanne qui va monter sur le podium de Haut et Fort !!!

Allez lâchez vos comm !!!

 

 

 

 

 

 

 

La cabine

Il y a des mots, rien que de les entendre ou de les lire, qui donnent froid dans le dos.

En voici quelques-uns uns : martyr, calvaire, souffre douleur, séquestré, attentat …et j’en passe

Oui on preferre lire : exotisme, coktail, invitation, promotion, bonnes affaires …

Il y a un mot que je déteste par-dessus tout, c’est le mot cabine

La cabine  de douche, souvent trop petite, inconfortable, froide, pas toujours propre..

 

La cabine  de ski, encore pire, j’ai le vertige, l’horreur rien que d’y penser

 

La cabine téléphonique : désuète je vous l’accorde, mais en son temps elle était souvent déglinguée, taguée, ne marchait pas alors qu’à ce moment là il vous fallait impérativement téléphoner

 

La cabine d’essayage : je déteste me déshabiller n’importe ou, surtout pour essayer des fringues, je sais jamais ou poser mes affaires, mon sac, mes lunettes, ça m’énerve

 

La cabine d’examen médical : Beuh le cauchemar, rien que l’idée de faire une radio, une échographie et j’en passe m’anéanti, c’est froid, inhumain, exigu..

 

La cabine de piscine : c’est pire que tout

Rien que d’y penser, je frissonne

D’abord je déteste aller à la piscine, j’y vais quand vraiment je suis envahie par la culpabilité de ne pas offrir ce plaisir à mes enfants, soit deux fois par an

Je pousse la porte, souvent elle se referme par une barre métallique, qui ressemble à un étrier, déjà je suis ravie

C’est trop petit, mouillé, ça pue, je n’aime pas me changer, j’ai trop chaud, je peste, je trouve rien dans mes affaires, ou suis mes clés, mes sous, ma pièce pour  le casier de consignes, je sors et je remercie d’Ellen qui ayant pitié de sa mère a bien voulu s’occuper de sa petite sœur

Ouverture du casier, je frôle le coma tellement l’odeur est épouvantable, je tente de ranger mes affaires, ouh j’y arrive, je dépose le bracelet avec clé autour de mon poignet, très joli, belle création !

Je frémis à l’idée de devoir y retourner dans une heure, allez c’est pour la bonne cause

En dernier, je mentionne également, la cabine à voter, ce qu’on appelle également » isoloir «  sans oublier la cabine à photo ,la cabine isoloir pour fumeurs , la cabine de pilotage …

 

 

 

envoûtement

  

Après avoir fait un petit tour dans le rayon de parfums favoris, testé des nouveautés, je finis ma ballade dans le rayon des eaux masculines.

Je saisis le flacon, vaporise le précieux nectar  délicatement sur  mon poignet, et puis  plus rien …

Je passe la porte et me retrouve dans la rue, j’attends que la magie opère, que mon rendez vous olfactif soit parfait  et respire avec délice cette Eau Sauvage, je m’envoûte, c’est une sensation unique, je ne peux, ne veux la décrire, cela m’appartiens, je la vis.

A ma mémoire revivent des images, des lieux, quelqu’un …

C’est tout ce qui me reste, rien d’autre, cette odeur que je voudrais enfermer dans un coffret scellé.

J’ai mis tant  d’années avant de la retrouver, j’ai respiré tour à tour plein de senteurs, d’odeurs épicées et sucrées..

  Le rendez vous prend fin dans la journée, je n’y pense plus, je vis, j’aime autrement..

Jusqu’à la prochaine fois.

  C’est mon roman inachevé, mon film pas terminé …je ne fais rien, n’attend rien. ou si peu..

 

 

Profitez , c'est gratuit !

C’est décidé, à partir d’aujourd’hui et ce jusqu’au 21 août, j’irai en ville tous les jours.

Non pas que j’aie des choses à y faire, non, parce que le stationnement est gratuit. Ce n'est pas à Londres qu’on verra ça.

Alors j’aurais bien tord de ne pas en profiter, hein ?

Depuis le 9 mars, il faut dire que les choses ont bien changé :

-« Arrêtes Jeanne, c’était déjà comme ça avec l’ancienne municipalité « 

-«  Oui, mais la nouvelle aurait pu opter pour payer l’été, histoire de renflouer les caisses

Notre nouveau maire est à tous les fronts, présent, omniprésent, ah quel changement !

«  tu verras Jeanne, quand tu va découvrir les nouveaux tarifs de la restauration scolaire « 

-         Certes, je vais sans doute payer un peu plus, mais si ça permet aux revenus les plus faibles de voir leur tarif baisser, je ferais des efforts, parce que je suis de Gauche

-         ( M..de, parfois je me demande à quoi ça sert de bosser )

  Oui, vous pouvez me trouver pingre, non, pas vraiment, disons que quand quelque chose  est gratuit et bien, je sais en profiter.

A Londres, vous imaginez bien que le logement pour les quelques nuits fut un peu douloureux, financièrement parlant .

Nous avions opté pour une auberge de jeunesse à King Cross, très bien pour les enfants, propre mais pas donnée quand même

Heureusement, le petit déjeuner était compris, et bien croyez, j’avais compris.

Et on en a mangé des toasts, des dizaines, bu des litres de jus de fruit, pris des tranches de jambon en quantité, des yaourts, des fruits.. non mais il fallait bien amortir .

Plus jeune, quand j’étais mécontente d’un restaurant, et de l’accueil qui m’était réservé dans un bar, je repartais systématiquement avec quelque chose pour m’indemniser

J’ai pris des pots à lait, des plateaux, des tasses, des cuillères, tout ce qui pouvait me donner l’illusion que je ne m’étais pas trop fait avoir ; Je déteste l’arnaque

Je ne le fais plus, mais parfois c’est pas l’envie qui manque, allez avouer que vous aussi..

  Venez faire un tour dans notre ville, touristes errants dans notre beau pays, visitez la ville, avec un parcours spécial en petit train sur les traces de Jeanne

Et celle çi, en bonus vous offrira une boisson en terrasse dans son jardin, au milieu des chats et des chinchillas..

   

Déjà un an

Il y a tout juste un an, profitant de l’été et du plus de temps, je m’essayais à coucher quelques notes, créant ce blog .

Au fil des mois, les idées, les anecdotes, mon passé ont pris place dans ma tête, ressurgit alors l’envie insatiable d’écrire, de lire

Je n’imaginais pas que tant de petits bonheurs arriveraient par cette expression là

Découvrir au fil des mois de nouveaux lecteurs, découvrir des vies passionnantes, des mots pleins d’humour et d’humanité

 

 

Ce blog est à mon image, les lecteurs viennent tous azimuts, certains resteront toujours discrets, d’autres sont de passage, d’autres assidus, accrocs..

J’ai pu échanger beaucoup, beaucoup et encore , je vais continuer , tout en voulant rester fidèle à mon projet , anecdotes d’hier , d’aujourd’hui ,portraits .

Je prends quelques jours de pause, un peu de marche sur mes terres puis direction London, je vous dis, à très bientôt …