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aujourd'hui - Page 54

  • Un lundi à la foire

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    Lundi matin, j’ai eu envie d’aller seule  à la foire expo  dans la zone industrielle de St Berthevin .

     Je me gare à côté d’une BX, la même que celle de mon père, un homme à casquette m’accueille les cheveux imprégnés de brillantine, c’est lundi c’est gratuit, de nombreux couples de petits vieux ont fait le déplacement du Nord Mayenne, de Gorron, Grès en Bouère, la Chapelle Rainsoin, d’autres sont venus d’Ille et Vilaine et de la Sarthe.  Je passe dans le hall d’accueil, me retrouve dans le premier hall, où sont installés des marchands de cuisine, des vendeurs de volets roulants, des vérandas, des machines à coudre et autre système de chauffage, géothermie mais je suis hors service . Je poursuis mon chemin, je marche vite au milieu des cuisines intégrées, des marchands de produits miracles, je sympathise avec des clients, un couple sarthois. Ils sont à Laval  le temps de la foire de Pâques  en temps que journalistes locaux du Courrier de l’ouest,  basé à la Flèche.. Elle se prénomme Jacqueline, lui c’est Jean Leveau, ça ne s’invente pas pour un amateur de bovins. ,. Nous partageons un verre de cidre, prenons des photos et promettons de nous retrouver sur Minitel . J'adore ce genre de rencontres fortuites.

     A dix  heures dix, je me résigne à quitter le hall B  (sachez pour ceux qui seraient intéressés que la foire de Pâques est installée dans plusieurs hall et pavillons, le stand des bovins et des tracteurs en tout genre est à l’extérieur) Si vous voulez vous rendre dans les tous les halls  il vous en coûtera un droit d'entrée de 5 euros mais vu le professionnalisme des exposants,  ce prix n'est vraiment pas élevé. Bon, je vous l'accorde, c'est encore meilleur gratuit )

    Direction le pavillon grec, invité d’honneur de la foire expo ; je me disais que j’aurais bien profité d’une dégustation de spécialités grecques, feta ou moussaka, tapas. J’entre et je tombe sur un stand dédié non pas aux déesses de la mythologie mais à Nikos, le présentateur vedette de la Star Ac ! Au micro, une hôtesse annonce qu’un groupe folklorique grec fera une prestation au podium a 11h, non-merci. ! Je m'arrête dans un petit coin aménagé en toilettes  pour me refaire une petite beauté car lorsque je sors, je me fais belle : jeans, mes fameuses Converse grises et un gilet zippé Poivre Blanc. Puis je trouve l’endroit tant recherché parce que maintenant, je vous dois des explications. Pourquoi se rendre à la foire de Pâques un lundi matin ?

     Mon ami Anatole avait offert à Ellen un lapin géant de Sibérie, la pauvre bête n’a survécu que quelques mois, ceux qui ont eu la chance de la voir pourraient témoigner, elle était absolument divine.

    Elle fut enthanasiée à la suite d’abcès dentaires  ( les lapins n’ouvrent pas assez grand la bouche, c’est pour ça que les dentistes ont renoncé, c’est ce que m’a dit le vétérinaire ), Gros chagrin dans la famille, Anatole avait perdu l’adresse de l’éleveur, me certifiant qu’elle venait de la Mayenne.Il m’avait certifié que je pourrais retrouver l’éleveur de lapins géants à l’expo de Pâques ( oui je sais c’est passé mais bon..)

    Je m’installe devant un clapier et un homme vient vers moi et me demande quelle nourriture est la mieux adaptée pour le lapin géant de Flandres, je suis un peu surprise, il m’avait prise pour une professionnelle, une véritable éleveuse de lapins mayennaise

    Depuis, je suis super fière ! Moi, la femme au foyer de 42 ans  qui a eu 3 enfants, on m'a confondue avec l'une des plus authentiques éleveuse de léporidés de Laval, de dix ans plus vieille.  Et mes joues même pas rougies par l’air de la campagne. YES !!!!!!! Maintenant, je songe même à une reconversion.

    J’ai réussi à trouver l’adresse de l’éleveur et après des tractations, il se pourrait qu’une nouvelle lapine de Sibérie soit adoptée d’ici l’été …

     

    NB : toute ressemblance avec un récent billet écrit par une blogueuse parisienne est une pure coïncidence

     

  • Les nouveaux pères

      Paul est papa, depuis peu, je partage son bonheur, celui d’Eléonore de pouvoir à son tour serrer leur petite fille, l’admirer, découvrir, douter, vivre cette grande aventure.

    Paul travaille beaucoup, tôt le matin, presque tous les jours, il n’a pas le choix, il a fait un choix.

    Il n’a pas pu accompagner sa compagne à toutes les visites, préparations à la naissance, il me partage un peu ses craintes, peur de ne pas être assez présent, que le temps passe trop vite

    J’écoute une émission de radio sur les nouveaux pères. Un auditeur témoigne sur la grossesse  , sa participation   à toutes les séances d’haptonomie, que c’était très fusionnel. Il décrit que lui   aussi a ressenti les contractions (j’espère qu’il a eu une péridurale le malheureux )  Il poursuit avec l’éternel refrain, c’est dur quand sa femme devient mère, on voudrait rester amant, ami, on devient aussi père, stop il m’énerve !

    J’espère qu’il ne se contentera pas de payer la pension alimentaire en cas de séparation et d’emmener l’enfant au M…Do le samedi soir..

    Les choses ont changé, et heureusement, on accorde plus de place aux pères, ils sont plus actifs, plus présents dans l’accompagnement des bébés.

    Mais je me demande s’il n’y a pas aussi une grosse pression sociale, ont ils tous le choix, peuvent ils, doivent ils tout faire ?

    Je reconnais que Jérôme n’était pas du tout à l’aise à garder les enfants quand ils étaient tout petits, est il devenu un mauvais père ? Les liens se font autrement, et il ne faut pas se voiler la face.

    Ce sont  , toujours les femmes qui se tapent les séances de kiné après la naissance, je ne parle pas des douces joies d’après l’accouchement, tout ce que mesdames vous avez sans doute expérimenté.

    Qui se relève le plus souvent la nuit, qui n’entend pas le bébé, qui dit «  je crois qu’il t’appelle «  « tu penses qu’il a de la fièvre «  « t’as pas quelque chose pour le soulager « ? les pères ont souvent le sommeil profond .

      Les nouveaux pères restent pères, pas plus nouveaux, pas plus anciens, ils doivent rester eux même, s’adapter à ce changement, prendre leurs responsabilités, oser dire « ça, je peux le faire «  « attend je m’occupe d’eux, rendors-toi «  

    Paul est papa, je suis sure qu’il sera un excellent papa.

    A la relecture de cette note et à vos commentaires ,ma pensée ira vers Lorenzo ,un père , hors pair ,qui n'a pas choisi d'assumer seul cette aventure ...

     

  • Le sujet qui fâche

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    Dans tous les couples il y a des sujets qui fâchent, des moments de discordes

    Entre Jérôme et moi, c’est la glycine (entre autres !)

     

    Tout à commencé en 1999, nous revenions de notre voyage à San Francisco ,le décalage horaire provoquait des insomnies .Vers 2 heures du matin nous étions éveillés quand un crépitement ,une légère détonation attira notre attention.

    Le bâtiment voisin était en lambeaux, inhabité depuis quelques mois, squatté par des zonards, détérioré par des ados en mal de divertissement.

    Jérôme descendit dans le jardin, levant la tête au ciel, découvrit le bâtiment en feu !

    Panique et angoisse, il appela les pompiers qui mirent une heure à éteindre les flammes.Plus de peur que de mal, pas de victimes fort heureusement.

    Le lendemain par sécurité, notre maison fut grillagée par sécurité, les cheminées risquaient de s’effondrer , nous vivions dans une cage ,tels des fauves sauvages .

    J’ai vu un homme filmer l’incendie, je n’ai fait aucune déclaration à la police, laissant les assurances gérer leurs salades …

    Il faut dire que l’acte de vente devait être signé le lendemain, le futur propriétaire devait restaurer le bâtiment contraint à des règles un peu onéreuses.

      Quelques mois plus tard, les travaux ont commencé, plusieurs appartements furent construits, ainsi que des pavillons de l’autre côté de notre mur.

    Le mur mitoyen fut repeint, un crépis tout neuf, le fil de l’interphone caché dans un immonde tuyau n’avait pas belle allure.

    J’ai eu alors l’idée de le cacher par une glycine.

    J’ai acheté un petit plant qui au fil des années a grandit, poussé, sans jamais donner une fleur.

    La glycine a sauvagement investi les tuyaux, les a arrachés, sectionnés, puis grimpé sur le fil de l’interphone, du mur voisin.

    Jérôme ayant le vertige, il ne pouvait pas tailler la plante rebelle, je profitais de la présence de Marc l’été pour un grosse taille .Elle a poussé comme une dingue, des branches coriaces et toujours pas de fleurs.

    Jérôme m’a dit à maintes reprises qu’il fallait l’abattre, qu’on ne pouvait pas l’entretenir.

    L’été dernier, je l’ai coupée très fort, j’ai éliminé des branches, lui posant un dernier ultimatum. »Si tu ne fleuris pas au printemps prochain, c’est fini pour toi « 

     

      Depuis une  semaine , la glycine tout en fleurs ,embaume les passants ,offre à notre entrée un éclat de couleurs bleutées avec son voisin le Ceanothus et la clématite ..

    Voilà ,ça se taille une glycine me disait un de mes fidèles lecteurs , et il avait raison .

      Mais qui va la tailler ? 
  • Un jour qui compte

    Quand je lui demande si elle va bien, elle me répond toujours « oui » avec son beau sourire.

    Elle n’est pas le genre à se plaindre, à se lamenter, elle porte un optimiste qui rayonne autour d’elle.

    Je chante souvent à ses côtés, elle aime chanter, elle transmet son bonheur de pouvoir le faire.

    Elle est disponible, toujours disponible, pour sa fille, pour son fils, pour les autres.

    Elle adore les boucles d’oreilles et elles ne lui font pas de cadeau ,jusqu’à la faire souffrir , mais elle insiste , elle résiste , elle persévère .

    Tous les matins, elle ouvre son PC de son lieu de travail et va faire un petit tour chez Jeanne, elle lit fidèlement les billets, y laisse parfois des commentaires.

    Aujourd’hui le billet  est pour elle, rien que pour elle, ce n’est pas un jour comme les autres …

    Je te souhaite un joyeux anniversaire, et je te fais une grosse bise chantante …

     

     

     

     

  • videz vos greniers

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    A partir du mois de mai et jusqu’à fin septembre, sont organisés dans tous les villages des alentours et les quartiers de notre ville, des vide greniers.

    Rien à voir avec les brocantes, les particuliers s’installent pour la journée et essayent de se débarrasser de tout ce qui les encombrent, les jouets, les vêtements, chaussures, accessoires, petit mobilier, livres …

    Je suis allée à celui du petit village des pongistes  .

    Basile s’était levé tôt pour mettre son stand en place.

    J’ai emmené Rose, Mark et Ellen.

    J’ai rencontré  Flora, elle vendait des tas de petites choses, j’ai acheté un mobile home, une caravane roulante pour mon lapin, fabriquée par Gilles   puis j’ai croisé Basile, il en avait marre, il avait plutôt bien vendu le matin, Coralie avait pris le relais

    Rose a vu une peluche Pokemon rose, je lui ai achetée

    J’ai retrouvé Christina et Killian, ils vendaient eux aussi

    Ellen a acheté un magazine, j’ai trouvé une pile de magazines pour Rose aussi, maintenant qu’elle sait lire, c’est le bonheur pour elles.

    J’en profite pour dire et redire aux enfants qu’il vaut mieux acheter les jeux vidéo d’occasion et que dans quelques temps on trouvera la Wii (pensée pour Risette.. !.. )et plein de jeux.

    Mark achète un jeu pour sa gameboy, et avec Ellen, ils filent acheter un jeu Harry Potter.

    Pendant ce temps, je rencontre une soprane, nous discutons de son déménagement,  de ses inquiétudes, de la vie du chœur .

    Une alto arrive, elle se joint à nous, nous parlons un peu ( nous nous étions vues la veille au mariage de notre pianiste )

    Les enfants me retrouvent, nous décidons de rentrer, ils sont ravis de leurs achats

      J’ai acheté beaucoup de lego, playmobils et magazine dans les vide grenier à des prix tout à fait corrects, des figurines, des perles parfois.

     Avant hier, Gilles  est venu me livrer la résidence de vacances de mon lapin, il est ravi, il déguste l’herbe, plus besoin de tondre, et une jolie maisonnette dans notre jardin .Il est resté boire  une bière sur la terrasse avec Jérôme et Basile qui était venu aider à la pose d’un velux .

    J’adore fouiner dans les vide greniers .

     

    *terme utilisé pour nommer une choriste qui chante haut, l’alto elle chante bas. A chaque manifestion culturelle ou politique, je croise un ou une choriste ( nous sommes 200 )nous nous saluons systématiquement. 

  • Familiarités déplacées

    La soirée bat son plein, après le gâteau d’anniversaire, les chansons, les quelques pas de danse, chacun boit un coup, papote avec son voisin, certains changent de place, les uns quittent la salle, d’autres commencent à virevolter.

    Céline qui était en face de moi à table est partie, un homme s’installe commence à parler avec nous.

    Un autre arrive,un homme d’un âge avancé ,c’est pas Brat Pitt , se poste derrière Lily et commence à lui masser les épaules, elle ne le connaît pas, elle affiche un regard atterré, n’ose pas réagir, Charlotte pouffe discrètement, on se regarde, nos pensées se croisent «  mais qu’est ce qui fait lui ? « 

    Il sort quelques paroles, Lily ne dit rien, sourit par pure politesse, il s’en va.

    «  Non mais c’est pas possible «   «  ah mais je supporte pas ça !« 

    Lily n’est pas une fille  spécialement coincée, mais pourquoi tant de familiarités ?

    J’essaye de trouver une explication. Lily c’est la copine sympa que tout le monde voudrait avoir, et puis elle chante plus que bien, alors tout ça regroupé, au bout de trois minutes, elle devient la copine de 20 ans aux yeux de ceux qui la croisent.

    J’argumente en disant que si une femme venait subitement se poster de cette façon auprès d’un homme, elle serait aussi perçue comme une allumeuse, une madame sans gène, un pot de colle et j’en passe..

    Je ne suis pas une militante féministe, Charlotte est d’accord,mais c’est quoi ce délire ?

    L’homme resté auprès de Lily tente de nous convaincre :

    «  mais qu’est ce que vous imaginez ,il n’y a pas d’arrière pensée « 

    Pensez ce que vous voulez , on est pas des poupées ,des mascottes à tripoter , des toutous en quête de caresses « 

    Ça suffit ,on a de la tendresse pour ceux qu’on aime ,on donne ,on  reçoit des gestes familiers de nos proches ,c’est tout …

     

     

    Je termine l’épisode en disant à Charlotte que ça fera une note future pour mon blog , je bois un peu de Vouvray , et repars aussitôt dans une autre conversation..

  • Un toit pour les vacances

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    Les premières fois ou je suis partie en vacances, ce fut en camping.

    Comme beaucoup de gens peu fortunés ou aventuriers, routards et baroudeurs.

    L’avantage de ce type de logis, c’est outre le prix, l’impression de proximité à la nature, la liberté de s’arrêter ou bon nous semble.

    Très vite, je me suis rendue compte que je détestais ça, certainement parce que les principales haltes se faisaient en Ecosse, en Irlande, en Scandinavie ou fraîcheur et humidité étaient souvent au rendez vous.

    Je n’aime pas dormir enfermée dans une toile de tente qu’il aura fallu au préalable monter,dormir sur un sol dur avec un matelas de fortune ,être réveillée en pleine nuit par des campeurs bruyants , le froid ou l’humidité , les sangliers , les chouettes .

    Je déteste me lever, et marcher dans l’herbe mouillée( mes chaussures trempées où l’herbe colle , je devrai aller ensuite aller chercher quelque chose dans ma tente ,beuh !!) , chauffer un café sur un réchaud de fortune avec comme voisins les clients de Décathlon ,et surtout devoir attendre aux sanitaires, trouver les douches souillées  de cheveux, de mousse …et j’en passe !

    Faire la vaisselle dans des blocs cuisine à courant d’air, devant commencer par ôter les détritus du fond de l’évier..

    J’aime mon confort en vacances, je préfère partir moins longtemps mais me reposer, ne pas devoir subir le collectif.

    Notre premier voyage confortable fut le Québec.

    Avion, voiture de location et hôtel, sans enfants  cette époque, un vrai bonheur.

    Puis le séjour en Californie ou nous avions réservé un appartement pour une semaine avec Peter et Maggie ….excellent confort !

    Ensuite  nous avons testé les pensions chez l’habitant, en Grèce et en Espagne.

    Depuis que nous partons avec les enfants, nous avons adopté une autre formule, le mobile home.

    Nous partons au vacances de printemps ,sans réserver , vers le sud , l’Italie , la Corse ou l’Espagne , nous nous arrêtons dans de campings bien équipés ,et louons pour une nuit ou deux ,un  bungalows .Les enfants adorent ça , ils ont l’impression de vivre dans une toute petite maison , tout est petit ,souvent très propre et bien conçu .

    Nous préparons nos repas dans les kitchinettes bien équipées et profitons souvent de la mer à proximité.

    Les tarifs doublent en pleine saison, alors je préfère rester chez moi l’été, bouger en Bretagne ou en Normandie, profiter surtout des amis que nous ne voyons que sur cette période .De toute façon j’aurais du mal à laisser mes animaux durant deux ou trois semaines, mes plantes souffrir de la chaleur et j’aime aussi profiter de notre jardin sous le soleil, inviter famille et amis pour des soirées en terrasse, casser le rythme autrement.

    Et pour finir je vais vous faire une confidence, je déteste le mois d’Août …  
  • Je suis une miraculée

    971881544.jpg Vous êtes nombreux à me demander des nouvelles de mes allergies aux bouleaux  et je vous en remercie..

    Alors depuis le 9 mars que c’est t’il passé ?

    Je pensais demander à notre nouveau maire d’abattre les arbres responsables de tant de maux mais quand j’ai vu son emploi du temps, occupant le terrain, devant prendre possession  dans son nouveau bureau, la presse écrite et télévisée à ses trousses, je me suis dit «  sois raisonnable, souffre en silence, ne profite pas de tes relations «  Et depuis, un miracle, un vrai miracle :

    Mars, avril, plus rien, plus de yeux larmoyants, pas de quinte de toux, pas nez qui coule, de gorge asséchée, rien, ou presque, deux à quatre éternuements par jour, c’est tout !!

    C’est peut être le traitement à base d’aloès Vera qui fait de l’effet, de toute façon, ça fait pas de mal, ou bien la déssensibilation, mais bref, peu importe, en cette belle saison du printemps, depuis 10 ans enfin, je respire, je dors allongée ( oui je devais parfois m’asseoir après avoir pris soin de ventiler mes bronches.)

    C’est inouï, inespéré, je jardine, je butine, tout va bien !

    Alors je me pose la vraie question, j’étais peut être tout simplement allergique à l’ancienne municipalité …

  • Changement de décor

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    A chaque changement de saison, j’ai besoin de changer le décor du salon.

    Ne vous affolez pas, je ne cours pas chez IKEA, la Roche Bobois ou le pays ou la vie est moins chère pour racheter des meubles et jeter les autres.

    Je pourrais faire venir M6 et l’émission Déco mais non, je me débrouille toute seule, à moindre frais.

    D’abord les meubles dans cette pièce, y’en a pas, enfin presque

    Un vieux canapé, une table de salon, une meuble TV et une énorme cheminée ( y’a quelqu’un qui la veut ?) Et un meuble pour ranger la vaisselle, fixé  au mur.

    Je commence par nettoyer la terrasse qui se trouve du côté de l’entrée.

    Quand elle est  moins sale  propre, je mets mes hibiscus dehors. ils sont tout l’hiver devant la porte fenêtre du salon

    Il faut être sûre que les dernières gelées soient passées

    Puis j’enlève toute la déco du salon, les petits lapins de Pâques ( oui je fais encore pour Rose, elle adore ) les cadres, les vases, les lampes …

    L’hiver j’adopte un style plutôt nature, marron et ivoire, branches mortes, coton, bois flottés.

    Et hop, une fois que tout est propre, je met un nouveau plaid sur le canapé ( rose et beige ) des coussins assortis, un rideau à la porte fenêtre et je rapporte les lampes, mobiles et vases que j’ai réalisé moi-même à base de récup , il me manque que les pivoines roses qui ne sont pas encore en fleurs .

    C’est un petit changement qui prend que quelques heures, il me procure la sensation d’être prête pour entrer dans l’été.

      Je suis raisonnable, je pourrais répandre du sable partout dans la pièce, planter un cocotier, accrocher des chapeaux de paille sur les murs , des chaises longues en teck ,une moustiquaire , quoi d’autre ?

  • J'aurais pu m'appeller Madame Clooney

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    Je n‘aurais pas pu épouser un homme méticuleux et maniaque, à cheval sur le rangement, genre ceux qui finissent de tondre leur pelouse avec un ciseau.

    Avec Jérôme c’est plutôt parfait, quoique.

    Avec le recul, je me rends compte que j’aurais pu épouser George Clooney

    Eh oui, ne soyez pas surpris, ne vous dites pas « mais elle délire la Jeanne ;; 

    Non, George, le beau George, toujours célibataire, avait  comme compagnon un petit cochon vietnamien. Donc il aime les bêtes, moi aussi ça tombe bien, moi c’est un cochon d’inde. Et puis il ne faut pas être trop maniaque pour vivre avec un cochonnet.

    Ce qui m’étonne c’est que le cochon a du grossir, et devenir …un gros porc, forcement et j’adore le rôti de porc.

    De toute façon, il est mort son porcinet.

    Si j’avais épousé Georges Clooney, je n’aurais pas eu besoin de médecin pour les enfants, ben non il est pédiatre Doug Ross..

    Je me demande si j’ai pu l’accompagner au Darfour, parce que je ne supporte pas la chaleur. …Par contre j’aurais pu m’occuper des petits noirs, c’est mon métier.

    Si j’avais épousé George, il m’aurait fait du bon café, de Nespresso, il adore ça,

      Bon , What Else ?

    Il est engagé politiquement, moi aussi

    Oui vraiment on avait tout pour construire un amour parfait.

    Et bien peut être que j’aurais été la femme la plus heureuse de la planète, mais aussi celle qui aurait eu le plus de rivales.

    Chaque copine me rendant visite, je me dirais, c’est pour moi, ou pour mon beau George ? .

    Enfin, j’ai du faire un choix, un jour, renoncer au rêve, aux palaces, aux plateaux de cinéma, Cannes, les oscars, les paillettes, la célébrité, Hollywood..

    Tant pis pour lui …

    Tiens c’est la St Georges aujourd’hui.

  • Tout le monde veut prendre sa place sauf moi

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    Il y a quelques mois, mon amie Carla m’informe qu’un de ses copains est sélectionné pour un jeu télévisé. Les sélections ont eu lieu dans notre ville,Basile  y avait participé, ma belle sœur aussi.

    Je ne regarde jamais les jeux télévisés, parce que je déteste les jeux en général et souvent je n’en comprends pas les règles.

    Le pire c’est le jeu Motus, je n’ai jamais pu comprendre, j’ai regardé car j’ai vu ma belle sœur à la télévision ( elle connaît bien Thierry Bécarro maintenant )

    Revenons à ce fameux candidat, et bien voilà maintenant des mois qu’il est collé sur un fauteuil rouge avec Naguy, il a plus de 50 victoires à son actif et une petite fortune.

    C’est devenu une personnalité chez nous, il figurait sur le comité de soutien de notre maire, en tant que vainqueur du jeu  (moi aussi j’appelais au vote mais je ne suis passée à la télé pour ça )

    Alors tout le monde veut prendre sa place, mais pas moyens, il énerve, il irrite, il provoque le respect, le questionnement, l’admiration ( mais il fait comment pour son travail ? …il a combien de costumes…)

     Si jamais vous avez des tonnes de questions à poser à ce candidat, n’hésitez pas, il est probable que je le croise en août, peut être au mariage de Carla et Brian.   

    En tout cas, c’est pour sur devenu une vedette ce candidat, et bien vraiment je ne voudrais pas être à sa place, parce qu’il va peut être à son tour , tels les millionnaires du loto, être sollicité par des vautours et se poser la question «  c’est dur de savoir qui sont nos vrais amis ? »

    De toutes façons je n’aime pas les jeux télévisés …

  • Rituels de départ

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    C’est toujours le même rituel les départs en voyage.

    Partir deux mois ou cinq jours, cela demande autant d’énergie.

    Penser, faire les sacs, les lessives (pas question de retrouver du linge sale au retour, y’en aura assez comme ça ) préparer les caisses, un peu de nourriture, le pique nique pour le trajet, les livres, cartes routières, jeux, musique, petit nécessaire à pharmacie …

    Nettoyer la maison, ne pas revenir dans un foutoir investi pas les fourmis.

    Arroser les plantes, donner à manger aux animaux, éteindre les appareils électriques,l’ordinateur.

    Je n’aime pas préparer, j’ai peur d’oublier, je prend trop.

    Au retour, j’aime voir les changements dans le jardin, lire mes mails, les commentaires de mon bloc, les nouvelles notes de mes plogués favoris, le courrier postal n’est que factures, retrouver mes chats ,mes bêtes .

    Au retour nous irons dîner chez Basile et Coralie

    Jeanne, penses au soleil, au bien être que procure ces petits voyages printaniers, aux couleurs, aux odeurs du sud, aux richesses architecturales, aux merveilles de la mer …

    Je reviens bientôt, vous pouvez lire les archives, ou revenir papoter entre vous, à très vite !

  • Les nouveaux héros

    En descendant en ville, nous passons devant l’impasse des Martyrs .

    Ellen me dit qu’elle n’aime pas ce mot là, le mot martyr, que cela évoque chez elle de la souffrance.

    J’étais comme elle, je me souviens de certains mots que je ne supportais pas de voir transcris sur un livre, un document : Holocauste, martyre, torture, esclave…

    Il me semble que pourtant l’actualité fait de ces nouveaux martyres ou bourreaux, des héros trop vite oubliés. Les médias s’engouffrent dans le, cas par cas, le symbole, le héros, fusse t’il basé sur la compassion, le rejet, l’acharnement, le lynchage..

    Il y a quelques semaines, toute la France était émue devant le destin d’une femme défigurée, résolue à choisir de mourir, on pensa alors que cette histoire aller changer les lois, les rendre soudainement fluides et sans questionnement.

    Quelques mois auparavant, on criait au scandale face au trafic d’enfants de l’Arche des Zozos, les voilà emprisonnés en France, on oublie vite ( tout comme on a vite oublié l’affaire des infirmières bulgares )

    Je passe sur la Miss France qui pose à poil dans un magazine, elle risque sa couronne, mon Dieu, je n’y crois pas..

    Entre temps la belle Carla se fait oublier depuis qu’elle a copié son modèle Jackie Kennedy chez les British, c’est la nouvelle Diana.

      On oublie la pauvre Chantal, et voilà que ressortent les humanitaires trafiquants d’enfants au Tchad.

    Et sur tous les plateaux, le voilà invité en héros, à témoigner, le responsable des Zozos, avec toute la mauvaise fois qui l’habite Il va bientôt tourner un film, un roman, tout est bon à prendre pour rembourser la dette.

    Et le procès d’un tortionnaire mué prend le dessus.

    N’oubliez pas la pauvre Ingrid, dont on est parfois une ou deux semaines sans évoquer même son nom.

    Serais ce les nouveaux saints, les nouveaux héros, je ne sais pas, des hommes et des femmes qui ponctuellement font les unes des journaux, retombent bien vite dans une minuscule coin de notre cerveau.

    Il est nécessaire d’informer, mais je crois que l’actualité veut de plus en plus le scoop, la révélation et on devient complice et voyeur parfois du sordide, du fait divers.

     

      Mes héros sont John Carter quand il va au Darfour retrouver son ami Luka

    Mes héros sont les chanteurs de télé crochet qui essayent de devenir une nouvelle Star.

    Mes héros sont là où on ne les attend pas, la ou les caméras sont éteintes,

    Je m’informe mais comme tous j’aime rêver autrement que par cette actualité qui manipule, on ne peut pas changer grand chose à ça, si ce n’est  de déserter de plus en plus le petit écran et s’informer en choisissant les articles, dans la mesure de notre lucidité, sans trop se laisser manipuler.

    Dans ma tête depuis longtemps sont inscrits des noms qui ne s’effacent pas, Jean Paul Kaufman, le baron Empain, Christine Villemin, Florence Aubenas, Marie Humbert..gravés eux aussi dans la mémoire collective …

  • confusion infantile

    « Maman, je viens d’entendre chanter François d’Aubert à la radio, tu sais celle que j’aimais bien quand j’étais petite ! »

    Rose a 6 ans, elle aime la chanson, mémorise les mélodies.

    « Mais Rose, François d’Aubert n’est pas un chanteur « (je ne rentre pas dans les détails, ça n’en vaut plus la peine..)

    je cherche, lui demande de fredonner, je ne vois pas trop,

    «  De quoi ça parle, essaye de chanter ? »

      Après enquête, je distingue et retrouve la chanson .

    « Ah c’est Jean Louis Aubert qui chante, je me souviens … »

    Je chante avec elle, elle grimpe sur mon lit et se met à danser..

    Avec tout ce qu’elle entend, elle fait quelques confusions, c’est pas grave ma Rose, toute façon, je l’adore cette chanson …

     

    http://www.youtube.com/watch?v=-mdyFdgUNfI