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Anecdotes d'hier et d'aujourd'hui - Page 148

  • Le téléphone bleu

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    Dans ma tête, je conserve parfaitement la configuration de cette pièce

    L’appartement était situé au rez de chaussée, dans le couloir une odeur de chiens n’était pas vraiment attirante

    Les artisans HLM étaient venus poser une moquette neuve.

    Le lendemain, un agent avait fait le branchement de ma ligne téléphonique

    J’avais choisi un téléphone à  touche bleu. Avec ce téléphone, j’étais comme une fillette qui recevait le plus beau cadeau de Noël

    J’avais vingt ans, je gagnais ma vie, un salaire correct.

    Je ne devais plus demander, plus rendre de compte, mon autonomie financière ressemblait à une libération extrême .

    Depuis ce combiné je pouvais appeler aussi souvent, aussi longtemps que je voulais la personne de mon choix .

    Dans ce salon, il n’y avait rien qu’une petite table ronde de ma grand-mère, deux vieilles chaises et ce téléphone posé à terre sur la moquette neuve qui sentait encore la colle.

    Plus tard j’ai acheté un canapé clic clac, nous l’avons encore dans le salon, lui promettant une retraite dès que la pièce sera rénovée

    J’avais aussi  une bibliothèque, elle vient d’être découpée pour faire du rangement au grenier, une commode en pin, elle est dans la chambre de Rose .

    Mon téléphone était  mon sauveur, je me sentais forte en cas de danger, reliée à tous, à quelqu’un, pouvant parler dans ma solitude.

    Tard le soir Arnold me téléphonait, il quittait son travail, se retrouvait lui aussi face à la nuit.

    La simple voix de l’autre était suffisante.

    Je ne dérangeais personne, je ne devais de compte à personne..

    Eternellement bavarde, j’ai usé ce téléphone comme d’autres useraient des chaussures ou un vélo, ce fut durant quatre années mon complice, mon compagnon, ma bouée.

     

     

     

     

     

     

  • Le 300 ème

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    César au téléphone :

    « Jeanne tu peux nous enregistrer Urgences, nous sommes absent vendredi  soir « 

    Pas de problèmes, je l’enregistre aussi pour moi, je vous  donnerai la cassette « .

     

    Plus tard, confortablement installée devant mon écran, je visionne le 300 eme épisode.

    300 heures déjà passées au Cook County, combien de jours, de semaines, je laisse le soin à Didou  de faire le compte, il est très doué pour ça.

    Sachant que j’ai vu au moins 8 saisons deux fois .

     

    Morris fait le pari avec Pratt et Franck que sur sa garde de 24 heures il y aura plus de 300 patients à soigner

    L’épisode est très bien, un flash bacs, de l’émotion

    Vers la fin, 299 patients sont inscrits au tableau, Morris furieux à l’idée de perdre son pari, frappe violemment Frank sur la main, et l’inscrit tout heureux, il a eu ses 300 patients

     

    Cela me fait alors penser à la frénésie des commentaires sur les blogs ;

    J’ai découvert que notre plate-forme  Haut et Fort faisait un classement  des blogs les plus commentés.

    Par curiosité, je suis allée voir, et j’ai alors constaté que le mien était pas mal placé.

    Mais là n’est le propos ( bon c’est dit )

    Vous l’avez tous eu amis blogueurs ( les autres je ne vous oublie pas ) ce commentaire de passage » coucou, ton blog est sympa, à bientôt « 

    Traduisez par, « allez viens faire un tour chez moi « 

     

    Les commentaires sont les retours, les échanges, les complicités tissées au fil des mois

    Bien surprenants  certes, un simple mot, parfois suffit à récolter des tonnes de commentaires.

    Les réponses du blogueur sont avant tout l’assurance que chaque petit mot écrit est lu, écouté. Le nombre de commentaires reçus est il un gage de qualité du billet ?

    Je suis heureuse de vous lire, de voir les réactions drôles et tendres de mes lecteurs

    Je ne me vois absolument germer pas sur ce blog de vie, des conflits ou des polémiques

    Quand je lis parfois les réactions des blogueurs de journaux, les blogs politiques  j’y  parfois beaucoup de violence verbale, d’agressivité.je ne parle pas des forums où chacun bien caché, lâche des mots acerbes comme des cris dans une arène, comme des commères sur la place du village

     

    Rester authentique est une idée omniprésente, permettre aux lecteurs de s ‘évader au quotidien, reparler librement  souvent avec humour de toutes ces petites anecdotes de vie, rendre un petit événement banal par la magie des mots, édulcorer, saler, sucrer à ma guise mes petites histoires.

    Respecter l’autre, ne pas entraîner mes héros dans le gène,  dévoiler en masquant, c’est un jeu  particulièrement délicieux et parfois aussi dangereux.

     

    Tout ça pour vous dire, chers lecteurs, que je sens  que cette semaine, c’est Jeanne qui va monter sur le podium de Haut et Fort !!!

    Allez lâchez vos comm !!!

     

     

     

     

     

     

     

  • 17h , 17 /07 Albert Monument

    Du haut des escaliers, aux pieds d’Albert, je scrute l’horizon.

    Jérôme s’abrite sous les arbres, Mark et Ellen vont chercher un brownie

     

    J’aperçois une silhouette entourée de deux garçons et de deux filles, le plus jeune crapahute sur les projecteurs, pas de doute, c’est elle, je ne l’ai jamais vue, mon cœur palpite un peu..

    Je m’avance, elle me voit, sourit, nous nous embrassons, elle me tend un sac en kraft rouge, j’y devine des délices.

    Nous passons aux présentations, les enfants, les siens sont beaux ( les miens aussi )

    Le cadet me fait rire, il a une expression, j’adore ces gosses si spontanés, leur regard qui pétille.

    Nous optons pour une promenade dans le parc, il est vaste, un écureuil nous fait la faveur d’une visite, direction le lac, les enfants gambadent, nous papotons, nos vies, la sienne fait de bric et de broc, son quotidien, nos racines, nos familles, nos terres, notre voyage,

    Auprès de l’eau les enfants nourrissent un cygne, le plus jeune s’approche de l’eau, elle est très zen, j’admire son flegme, elle le qualifiera d’inconscience, j’aimerais tellement être comme elle.

    Nous poursuivons notre chemin, les canards ont dévoré le paquet de choc qu’elle avait acheté aux enfants à L..l, elle ne  sait pas dire non, elle est fière de donner des produits bien de chez nous, elle en marre un peu parfois de l’Angleterre

    Elle n’a rien d'une  anglaise, rien du tout .

     Installées dans un parc à jeux, nos  garçons sont copains,les filles ont choisi leur arbre .

     Ellen écoute, elle m’avait confié qu’elle ne pourrait pas faire ça .

    Faire quoi ?

     Rencontrer une blogueuse, franchir le pas, oser, lever le rideau

    Je l’ai fait avec le plus grand plaisir, la lus grande sincérité , elle aussi

     Nous parlons de nos blogs, de nos lecteurs communs, toi Louise, Didou, Monsieur Plus, Barbie, la famille ‘Cha,..

    Nous convenons avec beaucoup de complicité que nous rédigerons un billet racontant ce rendez vous à Hyde Park  , et que nous le publierons le même jour  , ce billet même que vous êtes en train de lire .

    Nous rions, nous séparons au bout de deux heures, chacun repart de son côté , Victoria pour elle et sa smala, elle évitera le métro aux heures de pointe,  nous regagnons King Cross .

     

    Nous nous  embrassons ; je me sens légère, Londres est souriante, vivante, rieuse.

    De mes quelques jours dans cette capitale, je garde le souvenir enchanteur de cette rencontre .

    Risette  , merci encore à toi , ce fut un délicieux moment aussi voluptueux que les cookies de chez Millie’s .

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  • Zapping de fin d'été

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    Lily et César ont installé une petite porte en bois dans leur salon, on l’ouvre et elle mène  …nulle part

    Nous parlons de nos vieux jours …notre colocation

    Gordon a appris la soudure, il aime ça, elle sera solide la serre .

    Maria a une nouvelle armoire, elle est installée dans sa cuisine, la porte est abîmée, Jérôme va lui réparer.

    Théodore a avalé une mouche .

    Ellen a cassé sa brosse en deux à son camp, on dirait un balai à chiottes

    Marie Camille est passé boire un café, elle n’avait pas envie de retourner au travail

    Juliette remue ses souvenirs, elle doit trier, vider

    Zohra n’aime pas la soupe angevine, elle appelle ça un breuvage

    Nous payerons moins d’impôts cette année

    Salomé  a repeint le petit lit d’Ellen, elle est heureuse, ce sera la lit de son bébé

    Mes chinchillas  rongent la cage, c’est celle de Salomé , j’espère que son bébé ne rongera pas les bords du lit.

    La glycine a encore envahi le bâtiment voisin

    Mes tomates n’ont pas attrapé la maladie, nous en mangeons tous les jours, en grandes quantités .

    Solène a pris le bus avec sa fille, on connaissait son goût pour l’aventure, là elle nous a sidérés, c’est une aventurière, une baroudeuse..

    Mon frère a acheté un canapé chez F.y, il est heureux comme un roi

    Je vais avoir deux nouveaux lapins..

     

    Depuis 10 jours des va et viens incessants, des dîners jusqu’à pas d’heures, des croisements, des apéro au rosé, plein de temps passé avec ceux que l’on aime, le meilleure remède pour admettre que l’été est bien fini, que les vacances s’achèvent mais que dans cette période est sacrée pour moi, c’est le temps offert, si précieux, on donne, on prend, on reçoit, tout plein d’éclats de rire, de tendresse, c’est cette vie que j’aime..

     

     

     

     

  • La fameuse liste .

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    La rentrée des classes est souvent synonyme de stress et de dépenses

    Plus jeune, c’était un vrai cauchemar.

    Mes parents ne supportant pas de dépenser, avaient toujours l’impression que nous allions à cause des fournitures scolaires les mettre sur la paille.

    Nous faisions des achats dans une petite librairie de Bricquebec, bien  sur il manquait toujours quelque chose, des intercalaires, un cahier de travaux pratiques, pratiquement introuvable … et le fameux crayon à papier HB, ou 2B , le papier  millimétré  pour la techno parade …la blouse ne coton pour les sciences , blanche s’il vous plait , cela donne l’impression que les élèves travaillent pour la recherche .

     

    Depuis que je suis mère de famille, j’use de stratégie pour la rentrée des classes, et comme je suis très partageuse, voici quelques conseils

    En primaire, nous avons investi dans un cartable T..n’s et voilà, 5 ans de loyaux services, pas une plaie,donc  pas de renouvellement donc .

    J’achète des tas de cahiers, basiques, jamais de marque, ni flon flon, marchandising ..si les enfants veulent de la fantaisie ils décorent eux même, il y a tout ce qu’il faut à la maison .

    Je prends des stocks de stylos, tubes de colles, on renouvelle le matériel abîmé, l’agenda, et des feuilles pour les classeurs ;

    Et surtout je prend la temps de marquer tout le matériel au nom de l’enfant , moins de perte toute l’année .

    Nous faisons en général les courses à heures creuses, en 30 minutes, c’est réglé

    Il y a toujours l’achat du dernier minute, le prof cachottier  qui n’a pas voulu dévoiler sa liste …(il est persuadé à ce moment d’avoir un grand pouvoir )

    Bien évidemment pas d’achats de vêtements neufs, la rentrée c’est en septembre, c’est l’été donc pas de bonnet, pas d’écharpe et d’anorak ce jour là

    Le plus pénible reste la gestion des tickets de cantine, les visites médicales pour le sport, les inscriptions aux activités mais je m’en sort fort heureusement

    J’ai bien du mal à voir les budgets prévus pour cette fameuse rentrée, en général, les dépenses sont très correctes .

    Avec en prime, la gratuité des livres au lycée, merci le Conseil régional, c’est ça de moins !

    Ah si, il m’arrive parfois de devoir aller à D…. N, à fond la forme acheter des chaussures de sport, j’aime pas ça.du tout, miracle les pieds d’Ellen ne grandissent plus et elle n’a pas usé ses baskets de primaire, alors je pourrais les proposer à Rose ( elle n’aura pas le choix )

     

    Bon courage à vous tous , parents , profs, enfants , lycéens , collégiens , pas de panique !!

     

  • Mûres , haricots verts et cônes glacés .

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    Fin août nous allions souvent ramasser des mûres pour faire de la confiture

    Nous marchions près de la voie ferrée, un seau à la main, j’en avais vite marre, le seau ne se remplissait pas vite , je craignais les vipères .

    Je n’ai jamais trop aimé la cueillette des fruits

    Les vacances me semblaient trop longues, la rentrée était mi-septembre, parfois le mauvais temps revenait, je m’ennuyais .

    Nous ne partions pas en vacances, il y avait peu de passage chez mes parents, la marchande de poisson, l’épicier en camionnette, le boulanger, le boucher qui n’avait pas de frigo, une voisine qui portait une blouse à fleurs et des bijoux clinquants dont les mains étaient écaillées par la traite et sentaient toujours la crème et le beurre .

    Nous allions à vélo chercher des glaces à la boulangerie, un porte bagage servait de sac, pas isotherme, à notre retour, les cônes glacés n’étaient jamais fondus .

    Ma mère faisait ses confitures, nous épluchions des kilos de haricots verts, nous faisions quelques jeux de carte, le Monopoly .

    J’avais toujours plaisir à me reveiller par ce que je savais que je ne devais pas partir à l’école

    J’aimais l’odeur du matin, parfois nous allions  retrouver ma mère matinale qui était partie au pré traire les vaches .

    Mon frère rapportait des têtards, il arrivait à avoir des grenouilles .

    Nos étés étaient monotones et routiniers

    Nous n’étions pas malheureux, tout simplement parce que nous étions chez nous, c’était juste un peu trop long.

     

     

  • La rude épreuve

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    En constatant que la casserole qu’elle avait saisi était trop grande par rapport à la quantité de nourriture à réchauffer, ma mère disait «  on dit bien des messes basses dans des cathédrales « 

    Proverbe absolument bien adapté à la réalité des faits

     

    « ne dites jamais fontaine je ne boirai pas de ton eau « 

    Ce qui équivaut à dire, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis

    J’en suis la preuve vivante

    Souvenez vous il y a quelque temps, je vous disais qu’il était pour moi hors de question d’aller chez le vétérinaire avec mes bêtes, et bien voilà que depuis deux jours, je suis mise à rude épreuve

    Mimi, mon chat plaintif, éternue, n’a pas d’appétit, et surtout souffre d’une plaie à la joue

    Je soigne, je désinfecte mais je me dis que cela pourrait dégénérer

    Je le soupçonne de venir en cachette lire mon blog, et se dire «  me laisserai t’elle mourir d’une maladie maligne féline orpheline ? »

    Avant de prendre une décision, j’ai consulté mes amies ayant un lien de filiation avec Mimi ( enfin leurs  chats … )

    Maria, qui est toujours de bon conseil, m’a dit qu’elle ne connaissait pas le choriza des chats, et que malgré tout il était sûrement preferrable de consulter un spécialiste. J’ai vu la grand-mère de Mimi, la mère de Mimine, elle ne s’est pas engagée pour donner un avis .

     

    Mon amie Solène, elle est intransigeante «  il faut vacciner les chats « 

    Elle préserve Ficelle ( le frère de Mimi ) contre toutes les bactéries

    Alors j’ai pris rendez-vous, cette après midi, j’espère que je ne m’en tirerai pas pour 900 euros d’honoraires, j’ai pas pris de mutuelle pour mes chats !

    Solène m’a gentiment prêté sa valise de transport pour chat, je suis parée pour la visite

    J’emmènerai Mark avec moi, la vie est parfois cruelle, mais comme dit mon frère «  je ne supporte de voir les bêtes souffrir « 

     

    Et les chiens ne font pas des chats ..

     

     

    17h15 , le jour même

     

     

    Le vétérinaire a diagnostiqué un abcès, sans doute lié à une bagarre nocturne qui aurai mal tourné..

    Il a endormi notre héroïne du jour, Mark vaillant a assisté à l’intervention, boum, assommée en trois secondes, et le professionnel des félins a incisé, puis vidé, et nettoyé

    Nous avons repris notre Mimie, totalement droguée, inerte et l’avons ramenée chez nous avec un traitement antibiotique pour cinq jours

    Et voilà, 40 euros, pas de regrets, j’aurais eu des remords de voir dans quelques jours notre chat ressembler  à Eléphant Man

    Merci pour votre soutien, la phase de réveil s’est bien passée, Mimie gambade à nouveau

     

     

     

  • La cabine

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    Il y a des mots, rien que de les entendre ou de les lire, qui donnent froid dans le dos.

    En voici quelques-uns uns : martyr, calvaire, souffre douleur, séquestré, attentat …et j’en passe

    Oui on preferre lire : exotisme, coktail, invitation, promotion, bonnes affaires …

    Il y a un mot que je déteste par-dessus tout, c’est le mot cabine

    La cabine  de douche, souvent trop petite, inconfortable, froide, pas toujours propre..

     

    La cabine  de ski, encore pire, j’ai le vertige, l’horreur rien que d’y penser

     

    La cabine téléphonique : désuète je vous l’accorde, mais en son temps elle était souvent déglinguée, taguée, ne marchait pas alors qu’à ce moment là il vous fallait impérativement téléphoner

     

    La cabine d’essayage : je déteste me déshabiller n’importe ou, surtout pour essayer des fringues, je sais jamais ou poser mes affaires, mon sac, mes lunettes, ça m’énerve

     

    La cabine d’examen médical : Beuh le cauchemar, rien que l’idée de faire une radio, une échographie et j’en passe m’anéanti, c’est froid, inhumain, exigu..

     

    La cabine de piscine : c’est pire que tout

    Rien que d’y penser, je frissonne

    D’abord je déteste aller à la piscine, j’y vais quand vraiment je suis envahie par la culpabilité de ne pas offrir ce plaisir à mes enfants, soit deux fois par an

    Je pousse la porte, souvent elle se referme par une barre métallique, qui ressemble à un étrier, déjà je suis ravie

    C’est trop petit, mouillé, ça pue, je n’aime pas me changer, j’ai trop chaud, je peste, je trouve rien dans mes affaires, ou suis mes clés, mes sous, ma pièce pour  le casier de consignes, je sors et je remercie d’Ellen qui ayant pitié de sa mère a bien voulu s’occuper de sa petite sœur

    Ouverture du casier, je frôle le coma tellement l’odeur est épouvantable, je tente de ranger mes affaires, ouh j’y arrive, je dépose le bracelet avec clé autour de mon poignet, très joli, belle création !

    Je frémis à l’idée de devoir y retourner dans une heure, allez c’est pour la bonne cause

    En dernier, je mentionne également, la cabine à voter, ce qu’on appelle également » isoloir «  sans oublier la cabine à photo ,la cabine isoloir pour fumeurs , la cabine de pilotage …

     

     

     

  • Après les chinchillas ,les pingouins

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    La terre se réchauffe, super !

    Sale temps pour la planète, oui, je confirme, 15 ° le matin, demain c’est le mariage de Carla, je vais sortir mes ponchos, ou ma veste polaire, très classe..

    C’est quoi ce délire, j’avais bien dit  que je ne supportais pas la chaleur mais il y a des limites..

    Les soirées tapas et verrines en terrasse vont bientôt virer en raclette ou crêpes si ça continue

    Flûte alors, c’est pas des oliviers que je vais faire pousser, mais je vais bientôt me lancer dans l’élevage de manchots

    Des pingouins autour du bassin, mais pourquoi pas après tout, ça change des canards, l’été, j’aménagerai mon congélateur en mobile home avec home cinéma, je leur passerai la « Marche de l’empereur « 

    Je ne sais pas si vous l’avez vu ce film, c’est mignon au début mais moi au bout d’un quart d’heure je n’en  pouvais plus .

    Tout comme «  Himalaya, l’enfance d’un chef «  , des yacks qui marchent dans la montagne pendant deux heures, non, vraiment, je me suis endormie très rapidement

    Je n’aime pas les films documentaires, je dois me faire une raison.

     

    Allez c’est décidé, je me lance, je vais aller voir au Zoo de la Flèche, dès fois qu’ils en auraient en trop..

     

  • Ohh........ Manuela

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    La championne de lancer de marteau  

    . « Manuèla Montebrun fait le pari de partir sur le tard en Chine. Lundi, les qualifications l'attendent. La finale aura lieu mercredi. « 

    Je n’invente rien, c’est dans la presse.

    « Mais qu’est ce qui te prend Jeanne de t’intéresser subitement aux J O ? « 

    Je m’explique :

     chaque ville à ses personnalités, Manuella, c’est la fille de pays, l’héroïne de notre ville.

    Alors quand elle s’entraîne, moi je suis toute tremblante

    En effet , elle lance son marteau avec rage et persévérance l’athlète mayennaise, souvent au Palindrome, là où je répète le mardi soir .

    Mais vous savez ce que c’est, un peu trop de vent, et hop, ça part

    Et où donc, sait on jamais :dans le clapier de mon lapin.

    Et le pauvre, ce sera fatal, un marteau dans l’enclos, c’est pire qu’un tremblement de terre, un ouragan, un tsunami ..

    J’en frémis rien que d’y penser.

    Mes amis me disent « Jeanne , tu exagères , elle vise bien, ce n’est Super Jaimie ,tu divagues « 

    Il faut voir la réalité en face et savoir affronter les périls de la vie , ne venez pas vous plaindre après.

     

    Alors je lui souhaite bonne chance à notre championne, qu’elle réalise des performances, qu’elle rapporte une médaille..

     

    Tiens ça me fait penser que je suis sans nouvelles de ma copine Charlotte.

     

  • Les cartes postales

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    Chaque  été, je recevais des cartes postales de vacances .

    Ces quelques mots écrits sur la colonne  de gauche,

    « Il fait beau, nous profitons de nos vacances, région magnifique, on pense à vous, grosses bises.. »

    Les cartes postales, c’est fini, ou presque, j’en ai reçu une cet été, une seule

    Les mails, les Sms, ont remplacé au même titre les cartes de vœux, plus rapides, économiques, moins personnelles aussi

    J’ai toujours conservé les piles de cartes reçues, les classiques, les artistiques, la fameuse carte à l’adresse souvent erronée, un numéro, le code postal …

    Le mieux que j’ai reçu, c’était une carte avec mon prénom, mon nom de rue, et la ville !

     

    Depuis une semaine j’envoie des cartes, tous les deux jours, à Mark et Ellen

    Ils sont partis en camp, seul lien avec la maison: le courrier, pas de portables, pas de mails .

    Je prends soin de les choisir, je soigne mon écriture ,leur raconte mon quotidien , je choisis de beaux timbres, des enveloppes colorées, ils adorent ce petit temps bien à eux.

    Ils n’écrivent pas, n’y pensent pas ou bien n’ont pas le temps ou moment ou ils y pensent

    Mark revient ce soir, e, vidant son sac à dos rempli de linge humide, de chaussures, de gants de toilettes et serviettes nauséabondes, nous retrouverons les cartes reçues, il les conservera dans un tiroir, les relira sans doute plus tard, peu de trace écrite de la main de Maman, ces cartes là restent des petits mots et drôles et attachants

    Je n’ai jamais reçu de lettre de ma mère..

  • Le mardi soir

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    20h20, je quitte la maison

    « Bonne soirée, ne vous couchez pas tard « 

    Je traverse en voiture le quartier populaire, des tours, ses pavillons, des panneaux publicitaires, peu de monde dans les rues.

    Je connais bien le trajet, les ronds points, je me gare toujours au même endroit sur un parking réservé aux usagés de  cet ancien supermarché aménagé en salles de sports et autres mieux culturels

    J’ai sur l’épaule un sac fourre tout dans lequel j’entasse des papiers, coupures de presses et mes classeurs transparents

    En entrant, je salue quelques personnes,, je bise, je prends des nouvelles, je vadrouille si je suis un peu en avance au milieu de tous ces groupes d’hommes et de femmes de tous âges.

    Je ne les connais pas tous, mais depuis six ans, je me suis liée avoir bon nombre d’entre, une quarantaine peut être

     

    Parfois je viens avec Paul

    Il dîne avec nous, puis il m’embarque dans sa camionnette réfrigérée pour rejoindre cet endroit familier ou nous nous sommes connus

    Des chaises sont installées en rangées, je choisis une place, pas au fond je déteste ça, près des hommes souvent

    Je pose mon classeur sur une chaise, mes vêtements et je réserve des places pour mes copines Eléonore, Carle et Clotilde, elles arrivent souvent après moi, elles ne se préoccupent pas trop de leur place, nous aimons juste être proches pour la complicité qui nous unit

    Vers 20 h 40, Théodore installe son micro de Lorie, règle la hauteur de son pupitre, respire un bon coup, attend les retours piano, la sono est installée depuis un bon moment

    Il sort ses partitions, nous entraîne avec allégresse dans le tempo

    Me voilà prête avec eux tous , deux heures  à rabâcher, écouter, répéter, chanter, sortir de moi ce qui à ce moment est le plus précieux, la voix

    Je me retourne, Patricia est derrière moi, nous échangeons un sourire complice, Tinou tout proche échange un geste de la main, assaisonné par son visage radieux

    J’aperçois mon ami Jeremy, heureux, ravi de retrouver son ami Paul, je fais un grand geste à Pierre Alain, il rit, Agathe est trop loin, je ne la vois pas, ce sera pour tout à l’heure

    Mes copains ténors sont un peu énervés, les plus dissipés lancent des regards de potaches.

     

    Pour rien au monde, je laisserais les mardi pour autre chose, ce rendez-vous hebdomadaire qui commence à me manquer, dans combien de mardi on recommence ?

     

     

     

  • La cagnotte

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    Vous avez sûrement tous participé à une cagnotte .

    Ce pot commun où chacun donne quelques euros  afin d’offrir un cadeau pour une occasion particulière.

    C’est pratiqué pour les départs en retraite, les crémaillères,  les anniversaires, les mariages, les naissances (un peu moins )  les enterrements..

    Une fois l’argent récolté, il faut trouver l’idée.

    Vous remarquerez bien qu’en  de telles circonstances, il y en ait toujours un ou deux, qui ne donne pas au moment voulu, ou fait une promesse de don (comme au téléthon ) et après il faut réclamer, et les plus timides en sont pour leur poche !

    Les plus radins attendent toujours que quelqu’un d’autre se propose.

    Je suis souvent mandatée pour récolter, si possible trouver une idée géniale qui laissera un souvenir impérissable.

     Vient ensuite le choix du cadeau

    -         un appareil photo numérique ( idée has been tout le monde a le sien )

    -         un lecteur dvd ( pareil )

    -         un WE en amoureux ( c’est cuit pour les célibataires )

    -         un bijou …

     

    Pour le mariage de Carla, nous leur offrons un week end  dans une chambre d’hôte, cabane dans un arbre.

    Il y en a plein qui s’aménagent, dans l’ouest, ça fait écolo, bio. Non-merci  pas pour moi, j’aurais le vertige et peur d’être réveillée au petit matin par une tronçonneuse ou un pivert totalement alcoolisé.

     

    Alors au cas ou vous seriez tentés de me faire une cagnotte, un pot commun, à n’importe qu’elle occasion, voici la liste des choses à ne pas m’offrir :

     

    -         un baptême en Mongolfière (j’ai le vertige je vous l’ai déjà dit )

    -         Un saut à l’élastique ( encore pire ; l’horreur, c’est pour cette raison que j’ai toujours refusé de faire Fort Boyard )

    -         Un WE ski, je déteste, le remonte pente, le tire fesse et tout le reste.

    -         un séjour en  thalasso ( je n’aime pas les piscines, les bains d’algues et les massages ), je preferre encore regarder Thalassa.

    -         une chirurgie esthétique ( je m’assume très bien, merci )

    -         l’intégrale d’Etienne Daho, (pardon mais je peux pas )

    -         l’intégrale de Lars von Striers ( je revends illico sur Ebay, je vous dirait un jour pourquoi )

     

     

    Par contre, si vous êtes à court d’idées, je suis toujours preneuse d’un lapin géant  des Flandres ou de Sibérie.

     

  • L'été , c'est aussi les vacances pour les chats .

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    Nous déjeunions ce jour là chez Jeremy et sa femme, en compagnie de Clotilde, Paul et Eléonore.

    Un dimanche d’octobre  bien ordinaire, si ce n’est qu’à  notre retour Minime avait disparu

    Je cachais mon inquiétude, fort heureusement, elle fit une apparition le lendemain, pour disparaitre à nouveau.

    Entendant du bruit sous l’escalier, je fus attirée par sa cachette, découvrant avec stupeur et joie quand notre absence, notre chatte avait eu … un chaton

    Un seul, magnifique, tigré comme elle, bien sur nous l’avons gardé et j’ai immédiatement songé à l’offrir à Eléonore espérée d’avoir perdu son chaton, (un de notre Minime aussi, sauvagement capturé par des touristes en péniche ) à l’occasion de ses trente ans

    Paul étant d’accord, il l’a baptisé Ficelle !

    Nous avons caché le chaton, craignant un peu de rejet de la part de Jérôme, les enfants et moi, tous fous d’avoir à nouveau un bébé chat à la maison

    Mimine chouchouta, cajola nuit et jour son chaton, jusqu’au jour ou il pris le chemin de la maison de ses maîtres ;

    Mais Eléonore renonça à adopter notre Ficelle, pour la bonne cause, elle cajolait déjà dans son ventre son petit trésor.

     

    C’est ainsi que Ficelle resta chez nous, jusqu’au jour où en urgence, Solene m’appela effondrée, elle avait retrouvé au matin, son pauvre chat écrasé .

    Une nouvelle vie pour Ficelle, une vie avec des enfants qui l’aimeraient avec passion, une maison, un jardin, la plus  belle des vies de chats avec en prime une famille baignée dans la chanson, et c’est peu dire..

     

    Notre Ficelle a grandi, et la semaine dernière est revenu chez nous, pour des vacances, enfin  celles de sa famille adoptive.

    Stress, angoisse, tension, va t’il accepter ce changement ?

    Bien sur lui n’a pas reconnu sa mère, sa sœur non, plus à la grande surprise de Théodore

    Ils auraient du mettre des photos dans sa chambre aussi …

     

    Et notre Ficelle a intégré le jardin avec fierté, ronronnant sur les lits comme un bienheureux, accourant dès que je l’appelais, bref, un séjour idéal, c’est normal parce que je parle chat.

     

     Vers 21h, c’est le couvre feu :

    J’ouvre la porte, je vais dans le jardin et je braille, je crie : Mimine, Mimie, Fifi !!!!!!!!!!!

    Et à cet instant même tous les chats devaient rentrer, bien à l’abri des mauvaises rencontres, entièrement responsables d’eux, je ne peux  pas imaginer de les voir errer dans les jardins voisins, l’abord du boulevard, dans les caves malfamées au milieu des matous prédélinquants et autres dealers de boulettes..

    A ce moment là, quand je les appelle, Ellen me dit que je suis ridicule.

    Je n’ai eu  aucune plainte des voisins

    Ficelle a retrouvé sa maison, ses habitudes chez Solene et Théodore, les enfants, les leurs, les nôtres étaient ravis,

    Oui c’est aussi ça les vacances, offrir aux chats un espace, une famille d’accueil et je trouve que les médias n’en parlent pas assez, il n’y a pas que la bronzette et les JO …

    Combien de chats abandonnés durant l'été

    Combien de chats laissés sur le bord de l'autoroute

    Combien de chats livrés à eux même

    Sans eau , sans couettes, sans croquettes et boulettes

  • Ventre à louer

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    J’en ai porté un, puis un autre, puis un troisième, beaux, dodus, complets  …rien d’exceptionnel

    A chaque désir d’enfant, une réponse, je les ai mis au monde avec la plus grande facilité.

    Dans un autre siècle, j’en aurais eu sans doute dix ou douze, j’aurais passé une quinzaine d’années enceinte, brrr …ils n’auraient peut être pas tous survécu .

    Je fais partie de ces femmes dont la maternité est quelque chose de facile, un parcours sans embûches, une prédestination naturelle à donner la vie .

     

    Je ne peux imaginer, tout au moins penser, ressentir ce que bons nombres de couples, de femmes stériles en désir d’enfants doivent endurer pour accepter cette situation.

    Les parcours médicaux, l’adoption, toutes ces techniques élaborées,  qui en finalité offrent la chose la plus simple et la plus complexe, un bébé .

    Bébé souvent rêvé, idéalisé, projeté …

    Je suis bien sûre incapable de dire vers quelle technique je me serais tournée, il y en a une qui me touche plus particulièrement, celle des mères porteuses

     

     

    Après l'informatique, les grossesses se délocalisent en Inde. L'opération, qui peut coûter en Inde jusqu'à 20 000 dollars (13 000 euros environ), est cinq fois moins chère qu'aux Etats-Unis. Des agences se sont même créées dans le but de recruter des mères porteuses.

    Je tombe sur cet article du Monde ( 1000 excuses pour mes lecteurs qui ne peuvent pas ouvrir le lien, au bureau ..)

     

    Les mères porteuses se retrouvent à leur tour en concurrence sur le marché

    Il n’y a pas de limites d’âge minimum, alors qu’aux Etats Unis c’est 22 ans

    Alors, en voilà un job comme un autre, après les cheveux vendus et exploités pour faire ces fameuses extensions ( parce que j’ai gardé mes ivoires mais alors là, jamais, jamais je ne payerai une somme folle pour porter quelques mois les cheveux qu’une femme a donné en offrande ) voici le temps des ventres à louer

    A la livraison, le bébé portera t’il une étiquette sue le côté Made in India ?

    Y  a t’il un SAV, un suivi de clientèle, un remboursement de la différence si vous trouvez moins chez en Chine, des soldes, des articles moins chers avec défaut..

    Pourra t on aussi réserver la mère sur Internet, pouvons nous imaginer que certaines femmes seront contraintes à porter, puis donner ce bébé plusieurs fois pour la coquette somme de 2500 euros.

    Tout s’achète, tout se loue, le corps est un véritable business, ça me fait peur, très très peur, ou s’arrêtera t’on ?

     

     

    Mais qu’est ce qu’elle a Jeanne cette semaine avec ses articles « ça se discute « ??

    Après « – que fait la Police « 

              «  Sauvons la planète mais n’en faites pas trop à l’école « 

    Voilà un  sujet sur les mère porteuse.

    Ah, c’est l’été, les JO, ça me gonfle mais promis ce blog garde sa vocation première, des anecdotes passées et récentes

    Alors  demain, vous aurez droit à une légèreté, la rubrique des chiens écrasés.