Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Anecdotes d'hier et d'aujourd'hui - Page 144

  • A priori

    resataurant.jpg

    Comme beaucoup de monde, j’ai des « a priori « 

    Des pensées totalement subjectives qui m’empêchent parfois d’aller plus loin, de pousser des portes.

    Ses jugements souvent non fondés, sont une fois de plus l’héritage porté,  nous en  sommes prisonniers, ils sont  accompagnés de codes sociaux.

    Par exemple, je déteste aller au restaurant si celui ci est situé dans une zone industrielle, je doute de la qualité de ce que l’on va me servir.

    Qui peut m’assurer que les menus seront plus travaillés, les produits plus frais parce que l’établissement sera situé dans la vieille ville, rien.

     

    Quand j’arrive sur un blog, si celui ci est présenté sur fond noir, je me dis que la personne doit être sinistre, plutôt mélancolique, alors je n’y reste pas.. (sauf chez Elle, bien sur )

    C’est idiot, là encore, un simple habillage peut me freiner.

    J’ai longtemps eu ces a priori sur les prénoms, c’était le pire, il y avait des prénoms qui me repoussaient, bêtement.

    C’est ainsi que lorsque je suis arrivée à Laval, j’ai du trouver médecin, kiné, dentiste..

    Mon choix c’est alors systématiquement porté sur le prénom du praticien, cela me donnait un léger indice, sur son âge, c’était déjà pour moi, un moyen de choisir.

    Un médecin qui s’appelle Johnny, je n’y vais pas, quand on s’appelle Johnny, on chante, on ne soigne pas !

     

    Pareil pour les lectures, certains livres ne m’attirent guère parce qu’ils sont édités dans une maison que je ne connais pas, alors rien que pour ça je passe..

     

    Cela paraît bien réducteur, mais en réalité, nous sommes tous influencés par l’apparence des gens croisés, leur manière de se vêtir, leur véhicule aussi, et même le quartier dans lequel ils vivent.

    Je crois que tout de même, dans le domaine éducatif, le pire reste les établissements scolaires.

    Parce que nous avons tout testé un jour, nous avons été scolarisés, donc en fonction de ce vécu, bon nombre de parents, sont aptes à « juger «  mieux que personne la qualité d’une école, d’un lycée, d’un collège

    Ça m’énerve, ces a priori là !

    « j’y suis allé, je sais que ce n’est pas sérieux « 

    Comme si en 20 ans les profs étaient toujours les mêmes !!

    Les « vérités «  public, privé n'en  parlons pas, et là, dans ce domaine, je plains vraiment les enseignants qui doivent constamment se justifier auprès des parents.

    Le consommateur, dans tous les domaines, a son mot à dire, ses clichés, connaît le bon du mauvais, dans l’art, le bâtiment, le culinaire, la médecine..

     

    Je vise de plus en plus a me détacher de ça, devenir plus confiante, en veillant à garder des critères de choix qui me sont propres

     

    De toute ma vie, je n’ai jamais porté plainte..

  • Dans de beaux draps

    BRIQUES.jpg

    Se glisser dans des draps tous propres, frais, à l’odeur de la lessive de la  maison, provoque une sensation de bien être..

    Je me souviens des gros draps blancs et épais de l’enfance

    Le samedi, ils étaient changés, ils étaient souvent froids, humides même .

    Avant de monter nous coucher, nous prenions chacun une brique, une vraie brique qui avait chauffé dans la cuisinière à bois et la glissions au fond du lit .

    Au début, elle était trop chaude pour y mettre les pieds, , enveloppée dans un vieux morceau de drap, elle réchauffait , puis au matin, c’était désagréable de se frotter contre cet objet si rude et lourd, froid..

    Ma grand-mère, toujours au top de la technique, avait acheté une couverture chauffante électrique, elle ne l’a jamais utilisée.

     

    Nous avons tous des housses légères et assorties aux décors des chambres .

    Les housses de couette, c’est pénible à changer, c’est très physique, il faut faire preuve de stratégie et de grands gestes afin de parvenir au résultat final, pas de plis, un lit parfait .

    Les enfants m’aident à changer les draps, je le fais à des moments ou ils sont là

    J’aime sécher les housses et les draps dehors, il faut de la place, du soleil, et du vent .

    Les remettre le jour même dans les lits, si possible ;

    Il y a quelque chose qui m’énerve, c’est que systématiquement, le housse de couette, au lavage, se  remplit du reste du linge qui l’accompagne, ça fait une grosse boule, ça m’énerve et bien sur, il arrive que des petits vêtements restent prisonniers, d’où une explication de la disparition des chaussettes orphelines .

     

    Je n’aime pas les housses de couette d’enfants avec des personnages de dessins animés, ou autre Barbie, Dora ou Superman …

    Les housses doivent être solides, colorées mais pas trop, et pour nous, je les choisi, unies, marron, ou ivoire, afin d’y trouver paix et sérenité au moment ou je me glisse dedans …

     

    Les draps en lin d’autrefois étaient très lourds à manipuler mouillés, surtout quand les machines à laver n’étaient pas encore arrivées dans les maisons, quelle corvée..

     

     

     

     

  • Les anniversaires

    bougie.jpg

    De novembre en février, nous entrons dans la période des anniversaires

    Mes enfants sont nés durant cette trève hivernale, profitant de l’automne pour hiberner, hors de question d’accoucher au printemps ou pire encore l’été.

     

    Enfant, j’adorais le jour de mon anniversaire, comme tout le monde certainement, à la seule différence, c’est que je n’ai aucun souvenir de ce qui se passait ce jour là

    Je recevais une carte, un petit cadeau (pyjama, des chaussons, un accessoire,) je ne me souviens pas d’avoir soufflé des bougies, ni gâteau ni surprise ( rangez vos kleenex, je m’en suis remise..)..

    C’était un jour que j’attendais, c’est tout, pourtant un jour bien ordinaire, la simple inscription sur le calendrier, suffisait à me rendre heureuse, j’attendais, j’espérais peut être …de l’inattendu

      Ma mère me donnait un peu d’argent adolescente, elle  m’avait offert  un collier en ivoire pour mes 18 ans, qui me valu une leçon de morale  de la part de Rose quelques années plus tard

     

    Mon frère et moi, on se faisait des cadeaux, c’était un beau moment.

    Plus tard, mes amis lycéens ne rataient pas ce jour, un petit geste, une collecte.

    Et puis pendant des années, ce jour est redevenu un jour ordinaire, un appel téléphonique au mieux, les cartes se sont faites de plus en plus rares.

    En vieillissant, j’ai pris plaisir à fêter les anniversaires des autres, à trouver un petit cadeau, envoyer une carte, organiser des fêtes surprises

     

    Je gâte mes enfants de manière excessive pour leur anniversaire.

    Toute l’année, je collecte des choses, je les range dans  une boite en carton tout en haut de mon placard, une boite par enfant

    Ils découvrent le jour J des tas de paquets colorés, je leur offre de prolonger le moment, ce délicieux moment de l’objet dissimulé, caché dans un emballage brillant, plein de flon flon..

    Nous nous regroupons dans le salon la nuit tombée, nous n’invitons personne, lumière éteinte et musique à tue tête, l’enfant descend, tout énervé dans l’obscurité, souffle ses bougies, et ouvre tous les petits trésors..

    Jérôme dit qu’il y en a trop, je ne peux pas faire autrement, je ne culpabilise pas, ils reçoivent, un livre, un DVD, un jouet, un animal en figurine, des tas de trucs trouvés, amassés..

    Tout le monde est heureux, nous  mangeons  le gâteau au chocolat, il y a des papiers partout, c’est bien, mes enfants ne réclament rien, ils aiment les surprises, ils ne sont jamais déçus..

     

    Enfin, oseraient ils l'avouer ?

     

     

     

  • Dehors les trolls !

    L’autre jour, je fais des courses, j’achète à titre exceptionnel un flacon de démêlant, je range mes courses, plus de flacon. Disparu !

    Je n’ai pas envie de chercher, ça me gave, je perds des choses, je finirai bien par le retrouver ce flacon, le jour où, justement, je ne chercherai pas .

     

    Quelques jours plus tard, je vais chercher quelque nourriture au congélateur, tiens ! le voilà le démêlant, dans le congélateur !

    Il s’était glissé le malin dans le sac surgelé et moi, j’avais tout basculé..

    Enfin, peut être qu’on l’avait aidé un peu.

    J’ai perdu des bracelets, 5 ou 6 bracelets, je les porte l’été, disparus, j’ai beau chercher, mystère, rien ??

    Je dois me rendre à l’évidence, ils sont revenus, souvenez-vous, j’en avais déjà parlé ici et bien ça recommence, je passe mon temps à chercher des objets, et à les retrouver à l’endroit exact où je les avais posés

    Ellen me dit que ce sont les trolls, les lutins qui s’amusent comme des fous à nous regarder chercher .

    Elle perd sa carte de self, elle a perdu son manteau, et l’autre jour, je cherchais un collier que je devais expédier, rien à faire !

    Une heure plus tard, je le retrouve sur la table de mon atelier, là où je l’avais posé .

     

    Mais profitez en les trolls, c’est bientôt fini ce manège, l

    Profitant des lueurs des citrouilles d’Halloween, j’ai réussi à les photographier,

    trolls 7.JPG

    Ils sont mesquins, malins, vilains.. trolls 8.JPG

     trolls 9.JPG

    Allez dehors, y’a d’autres maisons, oust, du balai, dehors les trolls !!

  • Quitter ma ville

     Jérôme est inquiet pour son travail, la crise, les marchés gelés, plus de contrats à venir, des chaînes de production qui risquent de fermer momentanément

     J’ai rêvé que nous déménagions, nous nous nous installions dans un petit appartement à Belfort, nous n’avions pas d’enfants.Je le visitais, il était en rez de chaussée, derrière l’immeuble, il y avait la merJe crois que c’était une plage du Havre, des galets

    Je n’avais pas le choix, nous n’avions pas dit à nos amis francs comtois que nous étions de retour, on les savait heureux de nous revoir, nous n’aurions pas de mal à nous réintégrer

     Après 15 ans, je ne peux pas me faire à l’idée de quitter Laval un jour

    C’est un endroit que j’adore, j’y ai tous mes repères, les enfants ont vécu ici, je n’y aucune racines, mais c’est là que je me sens bien

    Tout est facile, les transports, les loisirs, notre maison, avec un grand jardin, en pleine ville

    Les gens sont plus qu’agréables, j’ai tissé un énorme réseau amical, des copains, des amis de toutes sortes, des travailleurs sociaux, des profs, des artistes, commerçants, banquiers, ouvriers, agriculteurs..de tous horizons

    je ne peux me faire à l’idée de devoir partir, tout reconstruire ailleurs, je ne pourrais pas renoncer à mon chœur, et je sais que je ne pourrais jamais retrouver ça ailleurs, même sur de grandes villes

    Je ne peux pas quitter ma ville, reconstruire demande tellement d’énergie, c’est trop long..

    Je veux continuer à traverser la Mayenne plusieurs fois par jour, me balader en ville et croiser des tas de visages connus, je veux soutenir encore les élus, faire et aller à plein de spectacles à la salle Po , emmener encore les enfants des centaines de fois à la bibliothèque, ailleurs,

    Je ne suis pas prête, pas du tout adaptable, à une nouvelle vie, pas du tout …

    Je ne suis jamais sentie aussi bien ..

    La-Mayenne(2).jpg

  • Double lecture

    Table_bistrot.jpgA chaque publication d’un nouveau billet, les commentaires arrivent, un réel plaisir pour moi, de découvrir les réactions de lecteurs .

    Je me rends compte que chacun rebondit à partir d’un même sujet, mais qu’il apparaît plein de manières de s’approprier ce texte et qu’alors  différents thèmes  découlent de ce même billet

    Prenons l’exemple de «Bleu  « 

    Divers points de discussions, réactions apparaissent :

     

    -         le film, on  a aimé, vu, pas envie de voir …

    -         le travail de deuil, les histoires tristes

    -         le cinéma polonais

    -         le mobile, son aspect, la technique 

    -         l’entretien de ce mobile, astuces et conseils …

     

    Et on pourrait trouver plein d’autres exemples, car au fur et à mesure, les commentaires entraînent d’autres réactions, c’est infini.

    Ca se termine même par une discussion qui n’a plus aucun rapport avec le billet de départ

     

     

    Les lecteurs non blogueurs me disent parfois :

    « Dis donc Jeanne, tu les connais ceux qui viennent sur ton blog ? »

    « Euh.. Pas tous.. si Risette, on s’est vu à Londres  « 

    ils voient des noms, insolites, curieux,

    des Didou , Carl , Risette , Louise , Jean Pierre , Gwen , Barbie , féeclochette , Vonric , Ksenia ,Fay ,Franck, Monsieur Plus, Dana  ,Antiblues , Uhsn ,Elisabeth , Amapola, Fanette , Marc  ,  la virge ,la fugitive ,Nina ,  Elle , les ‘Cha , Plume , Cigale …….

     Oh, c’est qui ce monde là ?

    (Je suis épargnée par les Bébert 53, Riton 72,c’est pas non plus un blog de routiers..)

    je ne les connais pas, … faux, j’ai alors l’impression de les connaître, de connaître leur vie, ce qu’ils veulent bien en dire, leurs émotions

    Au fil des mois, nous devenons complices, des communautés prennent forme, c’est drôle, virtuel, me direz vous pas tant que ça .

     

    Il a des gens que je croise très souvent et je ne les connais pas, ou très très peu, en fait je ne sais rien d’eux .

     

    Parfois, il m’arrive au gré d’une conversation entre amis, de repenser à une anecdote racontée par un ces personnages mystérieux, l’envie me prend alors d’en parler, pour alimenter le débat parfois, et je m’arrête net, je vais parler de qui ?? un gars, une fille, un homme, un ami, une copine …

    Ce sont nos codes, nouveaux certes mais vraiment amicaux, des vrais liens d’hommes et de femmes, des réseaux tissés sur la toile, les même que ceux qu’on a en voyage, des rencontres de quelques jours, mois, années, peu importe, dans les rapports humains, il n’y a pas d’échelles

     

    Certains ont du mal à le comprendre, à l’accepter

    Chez Jeanne ou ailleurs, c’est tout bêtement un lieu de rencontre, un café ou débattent et se confient ceux qui y passent, y reviennent, les fidèles..

    Il y a les anonymes qui viennent ce détendre par le billet du jour, pas d’obligation d’y laisser sa trace

    Chaque tournée est gratuite..

  • Rire et bipolarité

     Mon frère souffre d’une maladie psychiatrique appelée Bipolarité .

    Ce n’est ni tabou, ni secret, tout simplement très pénible parce que cette maladie pollue sa vie, l’empêche de vivre comme tout le monde, de travailler, sortir..

    Ses journées sont ponctuées par des moments de calme, puis de grosses angoisses, des pensées morbides, du stress incontrôlé rien qu’à l’idée de vider une poubelle .

    La bipolarité est  peu connue, et implique des réflexions de l’entourage, faites de «  il faut se bouger «  «  y’a qu’à «  .. Et surtout de silences face à la maladie, on fait comme si. ..

    Quand mon frère, après une période très chaotique m’a annoncé son diagnostic, je lui ai dit 

    -« tu as bipolaire, ah mais je connais, la mère d’Abby l’est aussi, ainsi que son frère « 

    Vous ne connaissez pas Abby Lockart, la femme de Luka, médecin au Cook County de Chicago ?

    Notre complicité, nos années de vie commune ont forgé des liens très forts et un sens certain du calembour, de la Private joke et de la dérision .

    Mon frère, très vif d’esprit, a une  énorme faculté à faire rire son auditoire, et c’est une arme qui, malgré la prise de médicaments, reste très combative .

    Un dimanche du mois d’août, nous emmenons les enfants au parc, devant la cabane des chèvres, il me dit

    « -Tiens, un bouc émissaire ! « 

    ça me fait beaucoup rire, c’est spontané, bien placé, très fin

    Mes enfants adorent son sens de l’humour, sa présence, ses terribles éclats de rire, pour rien parfois, ses imitations, non exportables, car trop ciblées

    Il est drôle, très souvent totalement déprimé mais drôle, c’est un paradoxe total .

    Du coup ; malgré cette maladie, il est entouré de ses amis, sa famille, et je crois que ce don, inné de la plaisanterie est une énorme bouée

    Quand j’étais plus jeune, je le présentais à des amis, très vite, c’était le héros, la vedette, le personnage  populaire, et on en redemandait, son public avait droit a des sketches improvisés qui suscitaient vite des larmes, des rires incontrôlés, et plein de joie .L’autre jour, il m’envoie ce mail :

    En 1990, lors du sommet de Versailles, je regardais le défilé des 50 chefs d'Etat présents. Les policiers m'avaient interpellé et demandé de circuler, de rentrer chez moi, alors que c'était tout à fait mon droit que de regarder le défilé. J'avais envie de leur dire que j'étais venu pour voir le défilé, que je n'étais pas là pour me faire engueuler.

    Je lis, ça me fais rire aux larmes, c’est bête, consciente que ça ne ferait pas rire tout le monde, mais c’est ainsi, un humour très interne que Jérôme a du depuis tant  d’années accepter .Jérôme, lui rit plus souvent de nous voir rire que de la blague en elle-même .

    Cette protection est fatale, rire, se protéger, me protéger, ne pas me laisser subitement ronger par le drame, la non-acception de la maladie, les projections, l’avenir …

     

     

  • Le procès du siècle

    palais de justice.jpg

    Un beau matin d’automne, je décide d’aller faire une petite balade en ville

    Je me gare Place de Hercé, comme d’habitude et je redescends par  la Place des Acacias

    Je me dirige ensuite vers le Palais de Justice, récemment construit ( au passage il fermera certainement dans les années à venir ) et j’aperçois des barricades, des CRS et des équipes de télévision, la presse radio..

     

    Mais oui, c’est aujourd’hui le procès du siècle

    Un procès exemplaire, pourtant je vous avais dit que ma ville était  calme, alors on juge qui, un sérial killer, un bandit de grand chemin, un mafieux, un voleur de brouettes    ?

    Rappelez-vous, en août dernier un événement s’était produit dans ma ville, et certains d’entre vous ont pu profiter en Live de cette visite exceptionnelle 

    Et bien ce jour là, un homme, mayennais, a commis un délit incroyable

    Il attendait le passage de notre Président, à côté du supermarché qui fabrique le plus long rôti de porc du monde, pour le Téléthon, et il avait dans ses mains, une pancarte, sur laquelle était inscrit

    « casses toi, pauvre. .. « 

    L’autre aurait pu laisser dire, ou bien répondre «  c’est celui qui le dit qu’y est «  ou bien ne pas se sentir visé, et bien non, l’homme a été interpellé par la police, emmené au poste et condamné .

    Franck en avait parlé sur son blog .

     Vers 12h, au retour, j’aperçois devant le palais de justice, des babas cool, bobos, et autres alter mondialistes avec  dreadlocks et rastas , bonnets péruviens et gilets tombants qui s’activent pacifiquement au bar en face, ou est prévu un concert de soutien, l’ambiance est bon enfant, j’espère bien que notre Maire sera là en début d’après midi.

    Je suis folle de rage, c’est du délire, tout ça pour ça, proprement scandaleux, de déballer tant de moyens

    L’homme est fier de lui, son procès est un symbole en ça il a raison, moi je suis outrée, choquée qu’un tel déploiement judiciaire puisse avoir lieu pour cette raison là

    Va t’il aller au bagne ?

    Non, il sera condamné à verser 1000 euros d’amende pour outrage au chef d’état, à suivre …

    La prochaine fois qu’Il viendra dans notre ville, je me garderai bien de sortir sur son passage, rien que ma personne, ma plastique, peut représenter une insulte à notre Président de la République .

     

    Je pourrais compter au moins sur votre soutien cher amis lecteurs..

     

  • De gros tracas

    Quand je m’approche de lui, je sens une respiration haletante, il siffle, ce n’est pas signe de bonne santé

    Parfois j’ai même peur de le trouver mort, ça m’angoisse

    J’essayerai bien la Ventoline, la Bécotide, mais il bouge beaucoup, et puis j’ai peur de me tromper de dose …

    Alors, je ne fais rien, compte sur la bonne étoile

    Oui, je crois que mon cochon d’inde est asthmatique .

     

    Souvenez-vous de l’intervention sous anesthésie de Mimie la vedette, rassurez-vous, elle s’est bien remise, et l’abcès a disparu, plus d’éternuements .

    Mais je n’étais pas au bout de mes peines … nous avons découvert un kyste sur le côté droit ( j’ai tout de suite pensée au pire, vous savez )

    Mais la voyant sauter dans les arbres, je lui ai dit « tu es courageuse, tu vas guérir toute seule « 

    -Maman, c’est grave « 

    -         Faites-moi confiance.. »

     

    Je regardais plutôt ma carte bancaire, et par miracle, le kyste a régressé, une plaie, puis une croûte et hop, notre chat a guéri tout seul.

     

    Bonne nouvelle, mon chinchilla semble avoir renoncé à bouffer les grilles de sa cage, je devrai donc être épargnée par les frais de dentiste et ses dents vont lui permettre une certaine longévité ( ça peut vivre 25 ans ces bêtes là )

    Un tracas de moins, mais gare aux courants d’air, une bronchite pourrait être fatale

     

    Un autre tracas ; notre hamster

    Il a lynché son colocataire, le pauvre, en sang, j’ai dû l’euthanasier et depuis, le meurtrier vit, retranché dans sa cabane en bois, il est totalement asocial le psychopathe, il ne sort jamais, juste pour grignoter quelques graines de temps en temps

    Il s’est fabriqué un retranchement avec du papier journal, et se terre jour et nuit dans son antre …

    Je ne consulterai pas, c’est décidé

     

    Dans tout ça  la Mimine vaillante a peur qu’on l’oublie

    Alors elle investi nos meubles, mimine adèle tiroir.JPG

     

    Nos tiroirs mimine tiroir Marin.JPG

     

    Et Mimie se planque dans les sacs,mimi sac.JPG

     

    Et même dans le lavabomimi lavabo.JPG

     

    Quelle vie … ma ménagerie

     

     

     

  • Givre , cristaux et patins

    Inspiré des contes d’Andersen, ce mobile est composé de pampilles transparentes, de danseuses et patineuses

     DSCN0847.JPG

     

     

     

    Cristaux, givre, patins, neige, il a trouvé sa place dans la chambre de RoseDSCN0849.JPG

     

     

    Voilà une autre  création faite de mes petites mains

     

     

     Mes mains : parlons-en !

    L’autre jour, je regarde un peu plus près et horreur ! j’aperçois de petites taches de grand-mère

    Je pousse un cri et décide de me rendre illico à la parfumerie chercher un remède miracle .

    En arrivant , j’aperçois la vendeuse qui m’avait demandé si je mangeais mon rouge à lèvres, mais je suis interpellée par un homme, un jeune homme .

    « Madame, je peux vous renseigner ? « 

    J’explique ma situation dramatique, et lui demande conseil .

    C’est alors que le vendeur, énervé comme une puce, me propose un diagnostic, regarde mon visage :

    « Ah mais vous en avez aussi sur les joues ? »

    Ca va pas, je suis maquillée d’abord, comment il voit ça .

    Et il se lance dans une plaidoirie effrénée, me conseillant un sérum révolutionnaire à 115 euros le flacon

    Il est malade, je vais quand même pas dépenser une telle somme pour trois taches sur les mains ?

    Tout à coup, j’assiste à un remake de la « cage aux folles « 

    Il continue comme un fou, grands gestes efféminés et excessifs

    Ouh là, j’ai rien comme la communauté gay mais bon celui là, il est quand même top !

    Il insiste, me propose un autre produit, absolument fantastique à poser tous les jours pendant 6 mois

    Il me dit que c’est l’occasion ou jamais, et il part vérifier les offres de l’année et là, est presque en train de me faire croire que c’est une affaire car j’ai 10 % de remise

    Eh, du calme !

    Je n’ose même pas lui demander une dose d’essai

    Non, non pas question, ce qu’il ne sait pas c’est ma amie Zohra peut m’avoir le produit en question à un prix correct .

    Et monsieur me laisse quasiment fâché

    Ah !!! il débute sûrement et s’il veut garder sa place, il doit faire du chiffre

    Oui mais pas avec Jeanne, c’est une mauvaise cliente .

     

    Allez puisque vous insistez , je vous montre une photo de les fameuses mains .

    main.jpg

     

  • Culpabilité

    boulet.jpg

    Une jeune mère  me dit qu’elle refuse l’utilisation du four micro onde pour réchauffer un biberon pour son bébé

    C’est son choix, ça ne me gène pas du tout, personnellement, je n’ai jamais accordé d’importance à ça.

    Un peu plus tard, la conversation continue, sur les fameuses couches lessivables, elle veut tenter l’expérience, très bien ( mince, la conversation me gonfle, j’étais là pour déconner, et je m’étais pourtant entourée d’hommes pour éviter ce genre de conversations.. )

    Les dessus, elle m’interpelle avec le mot, qui ne faut pas trop me dire «  c’est un geste pour la planète, tu te rends compte tous ces déchets « 

     

    J’ai horreur qu’on me culpabilise, je ne relance pas le débat,

    « - les gars vous avez pas autre chose à raconter ?? « 

     

    Plus tard, cette même personne, nous dit qu’elle est une accroc du portable au volant, qu’elle a beau se faire arrêter, rien n’y fait, elle conduit en téléphonant

    Je ne peux m’empêcher de penser que c’est sûrement plus dangereux, surtout avec un  bébé que le micro onde...

    Je me tais parce à nouveau, je ne veux pas la culpabiliser.

     

    Cette fameuse culpabilité, ce fardeau que nous portons, avons souvent hérité des nôtres, et qu’il faut bien du temps à dépoussiérer

    Pourtant, je crois que c’est parfois un passage obligé pour réagir aussi.

     

    Dans ma profession, j’exerce, forcement, une influence directe sur mes stagiaires

    Certaines, se prennent, d’un bloc, une vision bien différente de ce qu’elles connaissaient de la pédagogie, de la place de l’enfant, du parent, et du professionnel .

    Alors, dans leur rôle  de mère, elles sont blackboulées

    J’ai beau leur dire, qu’il ne faut pas prendre à la lettre ce que je leur enseigne, mais ma simple position, mon ora, fait que brutalement elles culpabilisent.

    Je leur en parle alors, consciente de l’influence que j’exerce, je mets en avant le fait que la proximité, l’amour, et l’intention portée est tellement déjà considérable

    Alors petit à petit, je sentis cette culpabilité se transformer en désir de mieux, cette force qu’elles trouvent pour aborder autrement les conflits rencontrés

    (Je pourrais en écrire un roman.. )

     

    Mauvaises mères, mauvais parents, enfants du divorce, père absent, parents indignes  toutes ces expressions de comptoirs suffisent pour poser étiquettes culpabilisantes et réductrices.

     

    Hériteront encore longtemps de ce poids,les mères culpabilisant de faire leur carrière au détriment de leur vie de famille,pères trop occupés par leurs contraintes , leur stress ,  mères et pères coupables de reproduire en force ce que leurs parents leur ont affligé ?

    Cercle infernal .

    Ne culpabilisons de rien, faisons le point, changeons de méthode, de stratégie, faisons  des choix, ceux que qui nous semblent les mieux adaptés, parlons  en, parlons  avec eux ..

     

    Mes parents ont fait des erreurs , ils ne savaient pas , je suis incapable de leur en vouloir de quoi que ce soit

     par amour tout simplement ..

     

     

     

  • L'aigle noir

    vynile.jpg

    Il était déjà tard, peut être une heure du matin, l’équipe d’animation avait préparé la journée du lendemain, mangé un peu, alors comme tous les soirs, je rejoignais Arnold dans son bureau

    C’était le deuxième été, une deuxième colo avec, lui, il était directeur et il m’avait demandé d’être  adjointe

    Depuis le premier entretien , nous nous sommes rapprochés, nous ne nous quittons plus, passons des heures, une fois les enfants endormis, à parler, travailler aussi, divaguer..

     

    Arnold adorait danser, j’adorais chanter, nous aurions pu créer une comédie musicale

    Nous avions proposé aux enfants, l’été précédent, un atelier d’expression corporelle

    Arnold avait crée une  chorégraphie sur la chanson de Barbara « l’aigle noir « ces enfants plutôt rebelles et violents avaient trouvé plein de douceur et de grâce, à notre étonnement d’ailleurs.

     

    A St Auban, la chaleur est  tombée un peu

    Arnold sort un vinyle de Barbara, nous écoutons la chanson, et il me demande de danser avec lui, de refaire cette chorégraphie restée encore dans notre tête .

    J’accepte avec émotion, il est déjà tard, lasse je l’accompagne dans la grande salle d’activités, vide, enfin silencieuse

    Il apporte un électrophone, lance le disque et commence la danse Les gestes sont d’une douceur inouïe, il règne une grande tendresse, ses mains sont douces, ses doigts effleurent  les miens, je sens son odeur, son parfum, celui qui restera gravé si longtemps

    Il n’y avait rien de plus délicieux , un tourbillon, la grâce …

    Comme avant, dans mes rêves d'enfant,
    Pour cueillir en tremblant,
    Des étoiles, des étoiles…

    J’aurais aimé prolongé cet instant 

    Je me suis longtemps remémoré cette relation si sensuelle si tendre , si douce ..

     Depuis ce jour , mon corps fut scellé , vissé à ma tête , une autre personne faisait surface , j’avais rompu définitivement avec un héritage fait de moqueries , d’abaissements et d’humiliations .

    J’avais mes propres ailes ..

     

  • Jeanne à la télé

    télé.jpg

    Je glisse une cassette dans le magnétoscope

    Je vous avais dit que ma belle-famille adorait les jeux alors Jade, la sœur de Jérôme a une fois de plus franchi le pas de rentrer dans la télévision.

    Elle est très à l’aise dans ce genre de prestation, comme si les animateurs étaient de bons copains, elle se concentre, gagne et se prend véritablement au jeu.

    Elle officie depuis deux jours, sur ce fameux jeu dont je vous avais déjà parlé  ici.

    Avec ma curiosité maladive, j’ai moi aussi franchi le pas d’aller à la télévision, non pas pour faire un jeu, trop nulle, ni pour déballer ma vie au grand jour, et faire pleurer dans les chaumières dans des émissions de talk show.

    J’y suis allée pour voir, dans le public, il y a quelques années de ça , voir tout simplement , l’autre face du miroir (j’adore ces expressions à deux balles !)

     

    Première étape

    Une émission en direct, sur Canal +, accueil courtois, on s'installe, Jérôme et mon frère  où bon nous semble devant ou derrière les caméras, la surprise fut de taille tout de même quand nous avons vu débarquer sur le plateau, notre ancien maire, venu prendre positions sur le conflit des routiers..

     

    Deuxième étape

    la Maison de Radio France, une émission animée par un animateur qui sévit depuis des années dans un programme dit de société, limite racoleur et voyeuriste.

    En entrant dans le studio, il était déjà au moins 21 h,  accueil peu courtois par des hôtesses pimbêches qui nous plaçaient à leur bon vouloir, grosses poitrines et décolletés devant, allant même le culot de séparer les couples, les amis venus en bande..

    Croyez moi , j’avais vite fait d’occuper les rangs de fond ..

    Ça râlait, sifflait, l’ambiance était détestable

    L’animateur arrive, pas de bonjour, il se la joue, l’émission est longue et rasoir..

    En milieu de soirée, nous sommes éjectés du plateau pour la pause, l’ambiance n’est pas bonne du tout, je me souviens que nous avions quitté le studio vers 1h du matin, quel courage …

     

    Troisième étape 

    Pour ses 10 ans, j’ai fait la surprise à Ellen de l’emmener sur un plateau de télévision (nous avions été reçus comme des rois dans l’immense loft que Gordon occupait à l’époque )

    Tout le problème était de trouver une émission, pas trop vulgaire, qu’elle connaissait, et qui acceptait les enfants dans le public

    Après avoir insisté, nous avons obtenu une réservation pour l’enregistrement d’une émission de divertissement qui passait en quotidien

    Ellen était un peu impressionnée, nous avions été particulièrement bien accueillis par les chroniqueurs, le personnel, les hôtesses

    Les cameramen, les décors, éclairages, l’homme qui fait applaudir. un orchestre bien calé, un monde loin du notre et pourtant bien présent dans notre quotidien, et ramène ce mythe du petit écran bien à sa place

    Il y a quand même des tas d’émissions, même payée, j’aurais du mal à les faire..

     

    Jade a gagné, des euros, des jeux, un WE famille, elle est revenue ravie, bravo !!

  • Le bon Sauveur

    micheline.jpg

    De temps à autre, nous allions rendre visite à notre tante, la sœur cadette de ma mère

    Nous prenions une Micheline, les voyages en train étaient gratuits pour nous tous , mes grands-parents venaient parfois avec nous, mon père rarement, il travaillait en semaine .

    Mon frère était très énervé de monter dans le train, moi, joyeuse de revoir ma tante, cela provoqué plein d’excitation les jours d’avant .

    Arrivés à la gare de Caen, ma grand-mère avait un don inouï pour traverser n’importe comment la voie ferrée, à cette époque, les voies souterraines n’existaient pas .

    Une fois, en route, nous avions aperçu mon père sur la voie en bleus de travail, guettant à son tour le passage du train.

     

    Nous nous dirigions rue Caponière , en taxi je pense, retrouver ma tante .

    Elle était religieuse, mais elle travaillait dans un hôpital psychiatrique comme infirmière

    Nous arrivions devant une grande porte en bois, une Sœur nous accueillait et nous emmenait voir ma tante .

    Je redoutais ce moment, nous devions parfois traverser des salles, odeurs aseptisées, et je croisais des créatures au regard sombre et terrifiant, des personnes gémissantes en charentaises et chemises de nuit.

    Il y avait des personnes âgées, des adultes atteints de trisomie 21, toujours en quête d’un câlin, d’un geste tendre, il y avait des vieillards hagards..

     

    Quand ma tante arrivait, elle se mettait à notre hauteur et nous tendait les bras, c’était un moment de retrouvailles extrêmement chaleureux..

    Nous déjeunions avec elle, les religieuses sous connaissaient, elles nous aimaient beaucoup, nous nous sentions chouchoutés, paradoxalement bien dans cet univers insolite, celui de la psychiatrie .

     

    Nous allions  explorer le parc, pendant que les adultes parlaient de tout, de rien, les malades nous regardaient, parfois nous disaient quelques mots, pas toujours compréhensibles..

    En fin d’après midi, nous remontions dans la Micheline pour rentrer à la maison .

     

    Quand j’ai fait mes études, j’ai pu faire mes stages à Caen

    Ma tante avait réussi à me trouver une petite chambre chez des religieuses, c’était un peu le couvent  comparé à la cité U, mais je m’en accommodais, parce que j’aimais beaucoup la ville de Caen et j’étais lasse des trajets Cherbourg Le Havre, pas vraiment direct.

    J’allais voir ma tante de temps en temps, c’était un moment tellement plaisant

    Je venais sans prévenir, en me voyant elle disait

    « tiens te v’la !! « 

     mon frère aussi était dans cette ville à cette époque

    Je retrouvais ces repères de mon enfance, j’adorais ça,

    La dernière fois que j’y suis allée, j’ai rencontré par le plus grand hasard un animateur de colo, quelqu’un de très très drole, qui m’aimait bien d’ailleurs , il travaillait au centre aéré de l’hôpital .

    Ma tante est en retraite

    Elle a gardé le contact avec les malades, elle passe beaucoup de temps à l’hospitalité de Lourdes, elle adore ça, les vieux, les contacts avec les bénévoles

    Je ne la vois pas souvent, elle a beaucoup compté, c’est une personne drôle et tonique

    Quand j’étais petite, elle était parfois en repos chez mes grands-parents, j’ai des souvenirs d’avoir dormi avec elle dans un grand lit, très haut avec des tas de couvertures sur les pieds …

     

     

     

     

  • Et pis quoi encore ?

    bouteille.jpg

    Il y a quelques temps, je me suis inscrite sur l’un de  ces sites de retrouvailles de copains. Non pas en vue de retrouver des copains de promo ou de lycée, pas du tout envie de renouer avec des vieilles connaissances, c’était juste un moyen de donner une piste pour me retrouver, quelqu’un qui a compté, beaucoup compté, par hasard  si lui venait l’envie de  me retrouver, mon nom de jeune fille figure sur la toile .

    Rien, je n’ai toujours vu rien venir, mais par contre le copain pot de colle lui s’est manifesté .

    Par politesse, j’ai répondu à son message, par mail perso, et je n’ai jamais, jamais eu de réponse.

    Cette semaine, je reçois ce message


    Bonjour Jeanne,

    Willy  figure parmi vos contacts sur Amis d’autrefois...
    Le 20 octobre prochain, ce sera l'anniversaire de Willy, qui fêtera ses 42 ans. Amis d’autrefois tenaient à vous le rappeler !

    Si vous souhaitez faire plaisir à Willy..

    • Programmez l’envoi d’une carte de vœux
    • Offrez-lui des chocolats
    • Offrez-lui un cadeau
    • Consultez sa fiche Amis d’autrefois
    • Ecrivez-lui
    • Organisez une fête surprise

    Merci de votre attention,

    L'équipe d’amis autrefois

     

    Quoi ???

    Lui envoyer des chocolats, lui faire une fête surprise avec des chapeaux pointus, langues de belle-mère et disco à fond, un cadeau en plus ?? Une carte de vœux virtuelle, alors que ce monsieur, qui me contacte n’a même pas daigné me répondre ?

     

    Peut être que c’est son épouse qui a ouvert le mail , et étant  d’une jalousie maladive, il a eu droit à la soupe à la grimace durant une semaine (y’a pas de quoi rassures toi )

    Peut importe tout ça, mais quand même, si y’a un  truc qui m’exaspère ce sont les gens qui relancent et ne donnent pas suite..

    RHAAAAAAAAAAAA !.