La vie des gens me passionne, je rentre dans leurs histoires, je n’ai aucun efforts à faire, c’est naturel, je n’entre pas en résistance quand les autres se racontent, je me souviens de tout, ce qui me donne beaucoup de facilités a passer d’une conversation à une autre ;
J’aime les gens, pas par pur altruisme, l’attention aux autres apporte en retour un environnement chaleureux et diversifié .
Louis est comme moi, une vraie éponge, on ne tient pas ça de notre éducation, mes parents étaient plutôt du genre à opter pour « c’est leur problème, chacun sa vie, ça nous regarde pas «
Nous en avons souffert .
Je pleure au cinéma, je m’attache aux héros des séries, je me nourris dans vos blogs .
Je m’attache aux gens, et parfois, je me rends compte que ces gens, en question ne portent aucun intérêt à la vie des autres .
Ça me saute au yeux, c’est comme ça, ils n’écoutent pas, abordent des sujets pour parler de leurs propres tracas, et ont même tendance à aller jusqu’à l’exclusivité, le caprice, le moi moi moi .
Alors, je suis prise d’un drôle de sentiment, un rejet brutal, comme si j’étais dans une toile d’araignée .
C’est idiot, car je dois très vite me convaincre que l’attention aux autres n’est pas une obligation, les gens ont tout à fait le droit de vivre pour eux, ils ne s’en rendent souvent pas compte, ce n’est pas pour faire du mal .
Alors, de cette prise de conscience, l’affection prend le dessus de la raison, et je ne leur en veux pas, sauf si ça déborde, si on abuse de ça ; .
Je n’ai pas de scrupules alors à les mettre face à leurs choix, mais jamais dans la violence, jamais de mots blessants, je me mets en retrait, discrètement .
Je me prends des coups, « tu es naïve « , je ne suis pas rentable, je vis de futilités, y’a t’il des lois qui dictent que les priorités consistent à entrer radicalement en conflit avec l’entourage.
Je voudrais transmettre ça à mes enfants, les aider à voir le autres vivre, remercier, donner sans attendre, lourde tache …je ne suis pas sûre d’y parvenir ..