Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Croquettes ou boulettes ?

    caddies lidl.jpg

    Il paraît que c’est mieux quand les chats mangent des croquettes .

    Les miens mangent des boulettes ,je les achète à L..l , c’est pas cher , ils n’aiment pas les croquettes de chez L..l

    Je fais mes courses chez L.dl , Marc aussi , Risette aussi .

    C’est pratique , parce que c’est petit , donc je prend ce que je j’ai besoin, pas de surplus , sauf l’autre jour , du coca , par pour moi , mais pour mes invités , vous savez ce que ce c’est , y’a des gens qui ne boivent d’alcool aux apéro , personnellement , ce ne m’arrive jamais .

    Parfois , je fais quelques courses chez les Mousquetaires , ils ont de bons produits, il n’y personne aux caisses , je n’ai pas pris la carte de fidélité .

    J’ai trop de cartes de fidélité dans mon portefeuille .

    Des croquettes ,plutôt que des boulettes , ce sont les vétérinaires qui disent ça .

    Cela   ne me viendrai pas à l’idée d’aller chez un véto avec mes chats , non, j’aime bien mes bêtes , mais je ne consulte pas , ni vaccins , ni tatouage .

    Par contre , j’emmène quelquefois mes enfants voir le Docteur H , seulement quand ils sont malades , j’aime bien mon médecin, mais je ne veux abuser de son temps ,il est débordé , il refuse les nouveaux patients

    Carla n’est pas satisfaite de son médecin traitant , elle aimerait changer .

    Ma coiffeuse prendra ses vacances en septembre , ça ne la dérange de travailler l’été , elle n’a pas encore d’enfants

    Et Ingrid Betancourt , elle est en vacances , on ne la voit plus dans les médias , c’est bien mérité de se reposer .Elle est peut être partie dans le Nord , chez les « ch’tis «  il paraît que c’est tendance cette année .

    Elle a reçu la Légion d'honneur le 14 juillet à l'Elysée, Dany Boon aussi , le même jour , sauf que lui ,il n'a pas été enlevé par les Farcs , enfin je pense qu'on nous l'aurait dit .

    Le vélo de Rose est trop petit , il faudra penser à la changer .

    J’ai retrouvé mon poisson jaune ,mort , flottant à la surface du bassin , une hydrocution , on a eu une journée de forte chaleur .

    La charcuterie de Paul est fermée pour 3 semaines

    Un magasin de vêtements à côté de la poste est en travaux , fermé sans doute , j’aimais bien y acheté mes jeans , tant pis , j’irai ailleurs .

    Que vas devenir la « pie qui chante «  une des vendeuses qui parle très fort , un peu vulgaire .

     

    C’est chiant ce billet , je vous admire d’être allés jusqu’au bout , merci , à votre place , je sais pas si j’aurais tenu.

    Il est à l’image de ce que va devenir ma ville durant trois semaines , totalement deserte ,triste à mourir , je n’y mettrai pas les pieds , tous les habitants ont leur réservation à St Jean de Mont .

    Je n’aimerais pas passer mes vacances en Vendée .

           
  • Sous le toit , la chambre .

    CHEVALIERS PLAYMO.jpg

    Lorsque nous avons décidé d’acheter une maison, il y a maintenant douze ans, nous avions fixé des priorités

    Tout d’abord, un minimum de quatre chambres même si nous n’avions que notre fille, Mark allait naître deux mois plus tard.

    Il nous fallait un terrain d’au moins  1000m2, des dépendances pour creuser des fosses   et un chauffage économique. ( là ce n'est pas gagné )

    Nous avons opté pour cette maison, elle possédait beaucoup d’atouts, et en plus elle se situait en ville.

    Chacun a pris ses quartiers, une des chambres servait à accueillir notre famille ponctuellement et  nos amis de passage .

    Avec l’arrivée de Rose, cette chambre devint la sienne, et une cinquième chambre fût aménagé.

    Ce fut chose faite, à la place d’un grenier sous les toits ;

    Cette pièce est très agréable, lumineuse, toujours chaude, nous y avons installé un lit, notre PC posé sur une vieille coiffeuse, un bureau dans un coin, et ma vieille Singer , et une bibliothèque où sont posés BD, Cd rom.

    Jonchent au sol des camps, des fortifications, des chateaux playmobils, des armures, des catapultes, des rois et des princesses au milieu des chemises cartonnées qui contiennent mes cours.

    A chaque fois que nous recevons des amis, je dois ranger, faire en sorte que cette pièce soit accueillante, pratique.

    Je range, je trie avec les enfants, je lui redonne sa vocation première, celle de permettre à nos hôtes d’investir l’espace, sans déranger d’autres pièces, c’est un énorme privilège.

    Il reste encore une partie du grenier à aménager

    Elle servira de pièce musique, Jérôme y installera sa batterie et enfin, enfin, après moult tractations, nous achèterons sans doute, l’objet tant convoité par Mark, ce qui le fait fantasmer depuis des mois, ce truc inespéré, indispensable, cette fameuse boite magique qui l’embarquera dans des aventures fabuleuses, la Wii..

     

     

    Alors viendra un temps ou les légo et playmobil ne joncherons plus le sol, je n’aurai plus rien à ranger, ou si peu, j’espère qu’au moins cette pièce restera encore occupée par l’essentiel, nos amis, notre famille. et en attendant nos hôtes, les chats y ronronneront toujours avec délice.

  • envoûtement

    dior.jpg  

    Après avoir fait un petit tour dans le rayon de parfums favoris, testé des nouveautés, je finis ma ballade dans le rayon des eaux masculines.

    Je saisis le flacon, vaporise le précieux nectar  délicatement sur  mon poignet, et puis  plus rien …

    Je passe la porte et me retrouve dans la rue, j’attends que la magie opère, que mon rendez vous olfactif soit parfait  et respire avec délice cette Eau Sauvage, je m’envoûte, c’est une sensation unique, je ne peux, ne veux la décrire, cela m’appartiens, je la vis.

    A ma mémoire revivent des images, des lieux, quelqu’un …

    C’est tout ce qui me reste, rien d’autre, cette odeur que je voudrais enfermer dans un coffret scellé.

    J’ai mis tant  d’années avant de la retrouver, j’ai respiré tour à tour plein de senteurs, d’odeurs épicées et sucrées..

      Le rendez vous prend fin dans la journée, je n’y pense plus, je vis, j’aime autrement..

    Jusqu’à la prochaine fois.

      C’est mon roman inachevé, mon film pas terminé …je ne fais rien, n’attend rien. ou si peu..

     

     

  • Le petit train servi sur un plateau pour digerer ..

    RAIL JEU.jpg

    Les repas dans ma belle-famille sont relativement ritualisés, comme partout sans doute.

    D’abord, nous traînons pour passer à table, j’ai  déjà faim depuis deux heures, c’est terrible pour moi, alors je me fais violence pour ne pas me jeter sur les gâteaux apéro. Souvent je m’occupe de la tablée des enfants, cela me permet de picorer dans les assiettes.

    Tout le monde s’installe, Jérôme ayant 5 sœurs, des rapportés, des nièces, cela fait en général une quinzaine de convives

    Vu le nombre, impossible d’avoir une conversation commune, chacun parle, s’écoute, le ton monte parfois, chacun  reste sur ses positions, mon beau-père est capable de rester une heure sur un sujet, il n’entend pas les retours, dans ce brouhaha, je dis peu de choses en général ( si c’est vrai )au  pire je me mets proche de mon beau-frère et nous échangeons en douce.

    Les plats s’enchaînement, la cuisine est  envahie de vaisselle, de gamelles, de cocottes …de bouteilles pleines et vides

    Au bout de deux heures, un ouragan, tout est rangé les mains s’activent, la nappe est secouée et là, le grand moment tant attendu, les jeux !

    Je vous l’ai déjà dit, je déteste les jeux de société , mon cerveau trop lent, ne comprend pas les règles, je me fiche de gagner ou perdre, donc je ne m’investis pas, je m’y ennuie.

    Un groupe s’installe au tarot, et un autre, organise avec excitation et entrain, les « aventuriers du rail « 

    Ne me demandez pas en quoi ça consiste, je vois juste des petits trains de couleurs alignés sur un plateau, ça doit être très drôle, c’est la folie et ça fait au moins quatre ans que ça dure

    « Jeanne, tu fais un  rail avec nous ? « 

    «  Non-merci, je sais pas jouer « 

    «  c’est facile on va t’apprendre « 

    «  je comprends rien, ne vous inquiétez pas pour moi, je vais bouquiner « 

      Après tant d’années, certaines culpabilisent encore  que je soies exclue du groupe durant ces temps de jeux de sociétés, ne vous en faites pas, je profite de ce temps pour bavarder avec mes nièces,  lire dans un coin, couper du collectif.

    Vous imaginez bien que depuis temps d’années j’aie analysé la situation, pourquoi un tel engouement au jeu ( ça évite de s’engueuler, de se parler, les rivalités, les supériorités, cette soif d’être le premier, le vainqueur, dans cette famille nombreuse )

    Arrêtes Jeanne avec tes analyses de comptoir, laisses faire, c’est pas grave., oui dès fois qu'est ce que ça m'énerve .

    Non ce n’est pas grave, chacun son rituel, eux ils prennent le train, d’autres fument un Brandy, une partie de pétanque, un tour de jardin, une promenade sur le halage, les femmes vont la vaisselle…

    Ce qui me fait le plus rire , c’est quand j’entend ma belle mère dire «  chez nous , y’a pas d’habitudes . »

  • L'enfant aux gros bras

    plongeoir.jpg

    Nous allions à la plage , parfois Dielette, à l’époque ou la centrale nucléaire n’était pas construite, ou bien Siouville ou Sciotot

    Un jour, à Sciotot précisément, j’avais 7 ans environ, j’aperçus un enfant avec de très gros bras, une dystrophie très marquée, non seulement j’étais impressionnée, mais terrifiée, je frôlais le malaise tellement cette anomalie me traumatisait

    Je n’osais rien dire, cette peur incontrôlable resta enfouie, je ne pensais plus qu’à ça, toute la journée et les jours qui suivirent

    Je craignais de retourner à cette plage, j’essayais vainement de faire comprendre à mes parents que c’était mieux ailleurs, en vain, un jour nous y sommes retournés.

    J’étais livide, toute pâle, mes parents s’interrogeaient sur mon aspect, je me taisais, gardant ma peur enfouie, je craignais de revoir l’enfant au gros bras .

    Je ne l’ai pas revu, alors j’étais soulagée, je me sentais soudain, un peu sereine .

    Jusqu’au jour où lors d’une autre sortie à la plage, je tombais nez à nez avec l’enfant .

    Je détournais mon regard, sans parler, jamais dire, à personne, de nouveau tétanisée.

      Les années ont filé, je suis retournée des années plus tard à cette plage, elle est magnifique, je n’y pensais plus.

    J’ai fait mon cheval de bataille les traumatismes enfantins, ces situations plus ou mal banales qui plongent l’enfant dans une panique incontrôlable, le Père Noël, les masques, les feux d’artifices, les squelettes, et tout, tout ce qui est imprévisible.

    Loin de moi l’idée d’épargner les plus jeunes de notre monde et ses surprises, mais accompagner par des mots, les maux, les peurs.

    Je n’ai jamais parlé de cette histoire, à quiconque, elle est très loin, je ne sais pas pourquoi j’ai eu si peur, et je n’explique pas non plus cette honte à avoir eu peur .

      Mon métier que j’aime particulièrement m’a permis de comprendre, je forme aujourd’hui avec passion, celles qui accompagnent les jeunes enfants, leur redis et répète combien il faut être prudent. 

    Hier à la piscine, un père saisit son enfant,à peine deux ans , l’approche du plongeoir du grand bassin, l’enfant terrifié  eu à peine eu le temps de dire «  non «  , il est propulsé au fond, comme un galet.

    Ça me donne envie d’hurler, de crier, de brailler, ce pauvre père est encore classable dans cette catégorie de ceux qui croient qu’il faut braver la peur, pousser, vaincre …

    Je vous le dis, il y a encore du travail à faire..

  • Mind the gap

    metro londres.jpg

    Quitter ma Ville, pour en découvrir une autre, amplement plus cosmopolite.

    C’est toujours un effort pour moi les voyages, anticiper, réserver, laisser parfois un des enfants, deux …trois, non jamais.

    -« Maman, si le bateau coule, je serai orpheline ? »

    -« Non Rose, les ferries sont solides, ils ne coulent jamais, et puis il y a des canots de sauvetage « 

    Voilà, je suis rassurée, Rose sera chouchoutée par Martha, sa grand-mère chérie, nous partirons avec Mark et Ellen, trop de kilomètres dans les jambes de notre petit ange et puis comme elle a peur de tout, notre Rose  surtout des momies,  évitons les crises d’hystéries dans les musées.

    Londres en quatre jours, départ Cherbourg, via Portsmouth, la mer est belle.

    Sillonner les quartiers, marcher, regarder, commenter, le luxe de Kensington, les boutiques ou entrent de riches princesses des sables, le temple du jouet, les parcs immenses où écureuils s’agitent avec curiosité.

    Le rythme du tub, l’underground, le métro, les escalators ou se rangent les moins affairés sur le couloir de droite, les affiches qui me redisent à tout moment que Londres est bien la ville des théâtres et des comédies musicales : «  Phantom of Opera «  «  les Misérables «  , » Grease «  , West Side Story , « the sound of music «  Mama mia «  j’ai chanté tout ça , j’aurais pris un billet pour aller voir , à quatre c’est un peu trop ..

    Explorer les free Muséums, pillage de tombes, de temples, fresques, poteries fêlées, bijoux antiques, sculptures contemporaines, expériences scientifiques, dinosaures articulés, il y a en a pour tout le monde, moi Je ne m’intéresse  pas à  l’histoire, les sciences, je m’extase devant Bonnard, Calder reste mon favori, je cherche un David Hockney.

    Des ponts, des palais, la Tamise, des taxis colorés, bus à l’impérial, ladies, Sri lankais, saoudiens, Pakistanais, asiatiques, Hindous, juifs et même des Massaï en tenue traditionnelle

    Les peuples du monde déambulent dans les rues, femmes voilées, camouflées, calfeutrées, enfants en uniformes débraillés, socquettes blanches grisées, ados démodés …businessmen pressés , ados délookés .

    Le dépaysement est là, bien là, observer, regarder les gens de la rue.

    J’aime m’abreuver de ces différences, chacun a une approche bien particulière des voyages, je retournerai à Rome pour les couleurs, les odeurs, les pierres,

    Je reviendrai à Barcelone pour la beauté des façades, les palmiers, les ramblas …

     Je retournerai à Londres pour ce bain de culture, de religion, des sari,  turbans,  shorts trop courts, et allez, oui, oui, il y en a des centaines au pied des passants, les fameux crocs ! 

  • Profitez , c'est gratuit !

    parcmetre.jpg

    C’est décidé, à partir d’aujourd’hui et ce jusqu’au 21 août, j’irai en ville tous les jours.

    Non pas que j’aie des choses à y faire, non, parce que le stationnement est gratuit. Ce n'est pas à Londres qu’on verra ça.

    Alors j’aurais bien tord de ne pas en profiter, hein ?

    Depuis le 9 mars, il faut dire que les choses ont bien changé :

    -« Arrêtes Jeanne, c’était déjà comme ça avec l’ancienne municipalité « 

    -«  Oui, mais la nouvelle aurait pu opter pour payer l’été, histoire de renflouer les caisses

    Notre nouveau maire est à tous les fronts, présent, omniprésent, ah quel changement !

    «  tu verras Jeanne, quand tu va découvrir les nouveaux tarifs de la restauration scolaire « 

    -         Certes, je vais sans doute payer un peu plus, mais si ça permet aux revenus les plus faibles de voir leur tarif baisser, je ferais des efforts, parce que je suis de Gauche

    -         ( M..de, parfois je me demande à quoi ça sert de bosser )

      Oui, vous pouvez me trouver pingre, non, pas vraiment, disons que quand quelque chose  est gratuit et bien, je sais en profiter.

    A Londres, vous imaginez bien que le logement pour les quelques nuits fut un peu douloureux, financièrement parlant .

    Nous avions opté pour une auberge de jeunesse à King Cross, très bien pour les enfants, propre mais pas donnée quand même

    Heureusement, le petit déjeuner était compris, et bien croyez, j’avais compris.

    Et on en a mangé des toasts, des dizaines, bu des litres de jus de fruit, pris des tranches de jambon en quantité, des yaourts, des fruits.. non mais il fallait bien amortir .

    Plus jeune, quand j’étais mécontente d’un restaurant, et de l’accueil qui m’était réservé dans un bar, je repartais systématiquement avec quelque chose pour m’indemniser

    J’ai pris des pots à lait, des plateaux, des tasses, des cuillères, tout ce qui pouvait me donner l’illusion que je ne m’étais pas trop fait avoir ; Je déteste l’arnaque

    Je ne le fais plus, mais parfois c’est pas l’envie qui manque, allez avouer que vous aussi..

      Venez faire un tour dans notre ville, touristes errants dans notre beau pays, visitez la ville, avec un parcours spécial en petit train sur les traces de Jeanne

    Et celle çi, en bonus vous offrira une boisson en terrasse dans son jardin, au milieu des chats et des chinchillas..

       
  • Mes amis , mes people

    paparazzi2-main_Full.jpg

    Installés sur la terrasse pour un petit dîner entre amis, Paul et Eléonore nous disent qu’à l’occasion de la naissance de leur petit trésor, ils se préparent à recevoir leurs amis people .

    Paul ne cache pas qu’il voudrait bien que cela passe inaperçu, que les clients de sa boutique ne voient pas ses amis ( il a tord ça fait de la pub ) et qu’il se réjouit d’habiter en fin fond de la Mayenne pour les recevoir en toute tranquillité .

    Mon ami Anatole a le même souci quand il reçoit la compagne de son frère

    Tous les habitants se retournent, jasent, commentent,  tous sont avides de potins. quoi de plus fascinant que de voir une star du petit écran en vrai !

    Alors au fond, je me réjouis de ne pas avoir d’amis people dans mon entourage, oui c’est trop complexe à gérer, les paparazzi qui se posteraient à mon portail, je risquerais à tout moment d’être en photo dans la presse  et chez la coiffeuse «  oh mais dites donc, c’est vous ici on dirait dans Ga.a ? »

    Nos spectacles seraient chahutés par les photographes, imaginez deux ou trois stars dans la Salle Po, non vraiment ce n’est pas souhaitable ;

    Ah, et puis des amis, j’en ai déjà beaucoup, alors pas de people dans ma vie, non, non,, c’est décidé, j’y renonce, je veux des soirées tranquilles, un apéro avec tapas et verrines à volonté, sans starlettes, sans flashes, sans zooms..

    Rien de tout ça, allez oust, dehors les photographes, sortez de chez moi, vous faites peurs aux chinchillas, elles sont sensibles.

    Je serai obligée d’équiper mon portail d’un système de fermeture électrique, peut être installer une ou deux caméras de surveillance, ôter le nom de famille sur la sonnette, porter des lunettes de star, arrêter de faire mes courses chez L.dl, tant de frais et de dépenses , tout ça par ce que je connais des vedettes .

    Longue vie au petit trésor de Paul et Eléonore, elle aura reçu de son berceau le sourire d’un ange gardien..

  • Partir pour revenir

    bouquet-zoom-bouquet-exotique-bouquet-kinshasa.jpg

    Une semaine partie et je retrouve la maison.

    Les chats nous sollicitent, nous suivent pas à pas, ils ne sont pas faits pour vivre dehors

    Le jardin embaume de lys , à force d’en planter depuis plusieurs années, j’en ai récolté depuis deux mois, une centaine : des rouges, oranges, jaunes clairs, jaune vif, blancs …

    J’en offre à tous ceux que passent, j’en apporte à chaque visite, la maîtresse de Rose, la prof de piano, la voisine, ma mère, des lys pour tous..

    Les hibiscus ont manqué d’eau, les tomates nous offrent leurs premiers fruits, j’aime ces métamorphoses.

    Cette semaine Sarah est de retour d’Australie, je me réjouis pour elle de cette année de voyage, Salomé m’a promis une visite, elle est heureuse, si heureuse de devenir mère, de retrouver sa sœur

    Je suis toujours ravie des surprises de retour, les amis qui reviennent nous voir après des années parfois, c’est bon , délicieux ces périodes de vacances

    Je vais programmer quelques dîners, orner la table de bouquets odorants .

    Sur le trottoir en face de chez Harold, j’ai trouvé des fleurs de paradisiers, énormes.

    Je les ai mises dans un sac, leur promettant une deuxième vie, moins luxueuse certes, mais malgré tout convenable.

    Rien ne justifiait de leur réserver un tel sort, le cocktail était fini certes mais quand même.

    Je vais leur donner un petit coin dans ma véranda, un souvenir de Londres, et sait on jamais, je trouverai peuvent être des graines qui un jour m’offriront d’autres fleurs de cette plante exotique .

    J'ai bien des lotus dans mon bassin .

     

     

     

  • Déjà un an

    CLAVIER.jpg

    Il y a tout juste un an, profitant de l’été et du plus de temps, je m’essayais à coucher quelques notes, créant ce blog .

    Au fil des mois, les idées, les anecdotes, mon passé ont pris place dans ma tête, ressurgit alors l’envie insatiable d’écrire, de lire

    Je n’imaginais pas que tant de petits bonheurs arriveraient par cette expression là

    Découvrir au fil des mois de nouveaux lecteurs, découvrir des vies passionnantes, des mots pleins d’humour et d’humanité

     

     

    Ce blog est à mon image, les lecteurs viennent tous azimuts, certains resteront toujours discrets, d’autres sont de passage, d’autres assidus, accrocs..

    J’ai pu échanger beaucoup, beaucoup et encore , je vais continuer , tout en voulant rester fidèle à mon projet , anecdotes d’hier , d’aujourd’hui ,portraits .

    Je prends quelques jours de pause, un peu de marche sur mes terres puis direction London, je vous dis, à très bientôt …

  • Le secret

    perle secret.jpg

    Assise sur un vieux fauteuil de bureau , Laurence parle , me parle de ses amis , ses sorties ..

    Elle se livre un peu plus , puis livre son secret .

    Elle est soulagée de le divulguer , elle ne peut pas assumer tout , toute seule, elle doit le partager , elle est en confiance , je ne dois pas la trahir .

     

     

    Des mois plus tard , nous nous retrouvons au même endroit , toujours dans ma véranda , ce lieu prête à la confidence . Laurence est toujours assise sur un vieux fauteuil , au milieu des perles et des breloques

    Une pince dans une main, je lui parle de son secret , elle est soulagée , elle en parle , parle beaucoup de son histoire .

    Son regard s’illumine , elle sourit parce qu’elle peut , sans réserve parler ,raconter , encore et encore

    Savoir écouter et savoir se taire , conforter  , rassurer .

    Je lui offre un bijou , elle le passe autour de son cou , il lui plait .

    Lundi , elle retourna au bureau , ses collègues lui feront un petit commentaire sur son nouveau bijou ,  une petite trace de son passage   , elle continue à vivre avec son secret , pourtant bien lourd ,plus légère de savoir que quelqu’un sait .

     

  • Les doublettes de Jean Pierre

    HOMMAGE AU BLOG DE JEAN PIERRE

        DSCN0437.JPG     

    STONES 2.jpg

         

     

     

     

    Sous une idée de Cendra , à vous de commenter .

    Jean Pierre , un de mes fidèles lecteurs , étant pris de sinistrose et de morosité , je lui rend hommage , à ses doublettes ,à ses commentaires , et ses bons mots ..Courage Jean Pierre , le soleil arrive .

  • C'est sale , je jette !

    piscine.jpg

    Nous étions invités chez un ancien collègue de Jérôme, un jeune couple un peu bling bling, pas trop ma tasse de thé, mais je fais bonne figure dans ce genre de situation.

    A table, je félicite la femme pour la décoration de sa terrasse, les jardinières, soulignant que malgré tout cela représentait du travail quand il fallait les rentrer l’hiver pour les protéger du froid.

    -         « je ne les rentre pas, je les jette et je refais tous les ans «  me dis-elle

    Ah, je n’y aurais pas pensé, après tout..

    Avec la chaleur, nous parlons de la piscine extérieure dans laquelle les enfants pataugent. Je suis, je l’avoue en manque de sujets de conversation, alors tout ce qui attire mon regard me sauve.

    Je lui dis que c’est astreignant aussi l’entretien, veiller à ce que l’eau ne soit pas pleine d’algues, bien le nettoyer avant de la remettre au grenier

    -         « je ne la nettoie pas, je la jette, j’en rachète une tous les ans « 

      Je ne rajoute  rien,  je fustige intérieurement, «  et ben celle là, quelle consommatrice, même si ça ne coûte que 40 eus, jeter sa piscine tous les étés, j’hallucine, je ne jette même pas les sacs de l’aspirateur. » 

    La fameuse piscine de jardin, parlons en quand même

    J’en ai une, pas très grande, de quoi barboter avec une bouée canard, remplie en deux heures

    Tout un art :

    D’abord trouver le lieu ensoleillé mais pas trop, gare aux coups de soleil !

    Déployer la bête, après avoir pris soin de récupérer une  moquette ( aux journées du Livre et du Vin à Saumur des kilomètres de moquette jetée )pour mettre dessous afin de ne pas la  percer par un caillou ou un bout de verre.

    Poser des planches plastiques autour, une bassine pour se rincer les pieds, mettre le tuyau d’arrosage en route, c’est souvent trop court, poser des pastilles de chlore et d’anti algues et attendre.

    C’est rempli, les enfants veulent y aller mais c’est trop froid, attendez demain !

    Ils pataugent un peu, veulent sortir parce qu’ils ont vu une abeille, une mouche, je ne sais quoi ou au mieux ils se bagarrent.

    Il faut aussi traquer les insectes le soir avec une épuisette, recouvrir d’une bâche et surtout veiller aux algues vertes

    Ca dure une semaine et souvent, des amis passent chez vous, chouette une piscine, leurs enfants  se jettent dedans, rentrent, sortent, replongent et malgré les 20 recommandations, «  les pieds dans la bassine !!! «  ils tapissent gentiment le fond  de la piscine avec des herbes, de la terre, du sable. C’est bien connu, c’est toujours les gosses des autres qui vous souillent votre piscine

    Puis l’orage arrive, la bâche saute en pleine nuit, plein de feuilles, des branches..

    Au pire vous avez oublié de doser, terminé, plus de piscine, elle est sale, dégeu !

    Par économie, hors de question de jeter l’eau, elle servira à l’arrosage

    Je mets des playmobils dedans, les enfants jouent au bord avec une épuisette, ça marche

    L’eau verdit, septembre arrive il ne  fait plus assez beau pour la remplir à nouveau, il faut vider, nettoyer, désinfecter, sécher, oui on a pas de pompe !!

      C’est l’horreur, ça me fatigue rien que d’y penser

    Tiens c’est comme les vitres, faut que je les  nettoie, je vais peut être en faire poser des neuves .…

    Et puis notre président bling bling , on pourrait pas le jeter et puis en rependre un autre , il a un an quand même , il est temps de changer .

  • Le cimetière de Querqueville

    cimetière.jpg

    Un dimanche après midi, calés dans le fond de l’ami 8, mon père au volant, révéla notre destination

    «  nous allons à Querqueville « 

    Systématiquement, je vomissais, toujours, le simple fait d’entendre le mot, c’était fini, un désastre. Ma mère le savait, c’était irrémédiable.

    Arrivés à bon port, ma tante Edith nous accueillait, enfin.. elle était là

    Il y avait toujours un va et vient incessant, des copains, des marins, des pécheurs. Mes parents restaient assis, ils n’étaient pas à l’aise dans cet univers.

    J’aimais bien retrouver ma cousine Fanny, elle avait mon âge, dynamique, avec mon frère nous allions au cimetière, nous  visitions les tombes, explorions les statues, les anges..

    Ses deux frères Gary et Hubert, n’étaient pas souvent là. Ils allaient souvent en mer avec leur père , ils étaient livrés à eux même depuis longtemps , n’avaient aucune limites , aucunes contraintes , faisaient comme bon leur semblait , pas d’horaires , rien du tout .

    Edith, comme Martha n’a pas eu une vie facile, elle a épousé Jean Louis dans les années 60, lui il voulait épouser Martha, il lui redira mainte et maintes fois peu avant sa mort. »Je n’ai pas choisi la bonne ! « 

    Une vie faite d’embûches et de catastrophes, elle fût  renversée par une voiture, elle accepta   les blessures graves de son fils Hubert à son tour accidenté, sa maison fut ravagée par le feu, les affaires tournèrent  mal, endettement, saisie..

    Edith a  affronté tout ça avec froideur, énergie, elle ne pleure jamais Edith..

    Pour se ressourcer, elle allait  de temps en temps aux enterrements, elle aimait  bien, elle voyait du monde, retrouvait  des cousins, elle emmenait ma mère, buvait  un café au retour..

      Jean Louis était pêcheur, il parlait fort, riait très fort, le capitaine Haddock.Il partait en mer avec ses deux gars, elle restait tranquille Edith, pas inquiète du tout, elle cultivait ses tomates, vendait son homard, tricotait, brodait, faisait des bouquets.

    Edith, elle ne demande rien à personne, elle veut être tranquille, toute seule

    La trahison de Jean Louis l’a enragée, elle devenait aigrie, elle ne voulait pas partir, c’était  sa maison, elle resterait.

    Jean Louis est parti il y a quelques années, dans d’affreuses souffrances, rongé, par la maladie, par la vie.

    Edith a retrouvé la paix, elle ne se plaint pas, elle aime bien Fanny, elle ne voit pas trop Gary, ils ont été fâchés des années..

    Hubert a vieilli, 45 ans, c’est vieux, il n’a plus de famille, il ne peut plus pêcher, la coke, l’alcool le mettent en danger c’est fini, il essaye, tente …Edith ne peut plus rien.

      Edith est allée au cimetière aujourd’hui,  dire adieu à Hubert, tombé dans un coma éthylique fatal, elle a retrouvé  ses sœurs, son frère, ses enfants, au retour, ils boiront un café.

    Edith n’aura pas de larmes, elle ne pleure plus depuis des années, elle a forgé sa carapace, fatalité de la vie, elle retourne à ses tomates, ses chats, ses broderies

    Elle vivra longtemps, très vieille Edith. ;depuis toujours, à sa façon, elle a dompté la mort.

     

    La dernière fois que j'ai vu Hubert , c'était à la télévision , lors des conflits des pécheurs à Cherbourg , il menait son combat .Puis la faillite et les conflits de couple de famille l'ont emmuré avec sa copine de route , la bouteille , celle qu'il déroba la dernière fois que je suis allée chez mes grands parents

    On le savait condamné , malade , hors service , sa mort a réveillé plein de choses enfouies ,un héritage que je ne renierai jamais , ma famille est telle qu'elle est , les sentiments ne sont jamais défunts  .

  • Les résolutions de l'été

    MOSAIQUE.jpg

    Les vacances sont là, belle et bien là pour les écoliers

    Rose est en vacances, les grands déjà depuis une semaine, il va falloir occuper l’été

    J’ai le privilège de bénéficier de tous les congés scolaires, et surtout de ne pas devoir redoubler d’efforts pour trouver des lieux d’accueil pour les enfants

    Souvent, après le 15 août, j’en ai marre, et je crie «  vivement l’école ! »

     Rose fera de la danse et du poney, Mark  du sport et un camp.

    Ellen n’est pas assez âgée pour travailler, je la laisse occuper son temps, comme bon lui semble, j’ai souvenir qu’à 15 ans, je voulais être tranquille, elle partira deux semaines en Août.

     

     

    Je n’aime pas particulièrement l’été, le rythme est cassé, au bout d’un mois, je ressens un vide, j’ai besoin de retrouver mes loisirs, je n’aime pas la chaleur, les pelouses grillées, notre ville déserte, le Tour de France, la météo des plages, le camping …

    J’ai pris de fermes  résolutions :

    Je vais faire une mosaïque en carrelage sur le mur de ma maison, à la manière de Gaudi

    -créer un blog de bijoux

    -restaurer ma maison de poupée

    -passer du temps avec ceux que l’on ne voit pas assez dans l’année

    -faire des travaux de peinture

    -archiver ce blog sur papier pour son premier anniversaire

    -faire des billets le plus souvent possible

     

     

    Je ne regarderai pas Koh Lanta, ils me dégoûtent à manger des vers de terre .

    Je ne regarderai pas non plus l’Ile de la Tentation, trop pulpeuses pas et pas assez matures pour moi les candidats et candidates.

    Je ne regarderai pas non plus Intervilles et le 25 ième diffusion du " gendarme à St Tropez "

    Je regarderai « Cold Case « 

     

     

    Je vais aller quelques jours à Londres avec Jérôme et les deux grands

    Je vais organiser plein de soirées, des buffets, accueillir tous ceux qui voudront venir ( l’agenda commence à bien se remplir )

    Profiter de ce temps d’arrêt..brr , deux mois sans chanter ,ça c’est le plus dur !