Il m’est revenu en mémoire le jeu de tac tac ou du tacotac, répandu dans les années 70.
Nous devions toujours faire des tas de tractations, pour acquérir ce type de jeu « vedette « , mon père forcement n’en voyait pas l’utilité, et ma mère trouvait que c’était trop cher.
J’en ai eu un néanmoins, vous aussi peut être.
Il était constitué de deux boules de plastique dur de couleur fluo, reliées entre elles par une cordelette blanche, au milieu de laquelle un anneau de plastique était fixé. Par de légers mouvements, on amenait les boules à rebondir l'une contre l'autre (en produisant un bruit insupportable), jusqu'à ce que le mouvement prenne assez d'amplitude pour que les boules s'entrechoquent aussi bien au-dessus qu'au-dessous de la main, produisant un fracas continu, suffisant pour déranger tout un quartier. Plus le fracas durait longtemps plus le manipulateur suscitait l'admiration des autres... et l'exaspération des adultes.
A risque de se taper sur les doigts ou briser les lunettes de la Sécu.
Je n’étais pas spécialement douée pour ça, je me souviens surtout qu’une des boules, s’est détachée et impossible de remettre la cordelette, c’était encore une des nombreuses frustrations, un peu comme la boite à bulles , j’avais attendu ce jeu, réussi à l’avoir avec la culpabilité d’avoir fait faire des dépenses à mes parents, et le jouet était devenu hors d’usage
Au lycée, revancharde, je devins particulièrement douée au Rubik’s cube
Je l’ai gardé longtemps, mon tacotac l’une des boules attendait desespérement que sa jumelle se rattache à elle, la cordelette ne pouvait absolument pas passer dans le trou prévu.
On voit Bernard Blier manipuler l'objet dans un film de Jean Yanne « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil «
Très doué le gamin ! c’est ici
« Oui, ben j’ai compris, p’tit con va. »