Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Anecdotes d'hier et d'aujourd'hui - Page 126

  • Je m'accroche

    poignée de porte.jpg

    Par maladresse, régulièrement, je m’accroche

    J’accroche mes manches aux poignées de porte, je reste prisonnière, j’accroche mes colliers aux boucles d’oreilles, c’est très inconfortable, j’accroche même, il faut le faire, la patte de ma ceinture de pantalon à une clé

     

    Je ne m’accroche pas aux gens, c’est fini, je crois que dans le passé je l’ai fait

    Je ne m’accroche pas à ma famille large, je ne veux pas recoller des morceaux, j’ai dépoussiéré, j’ai laissé derrière moi, je ne les vois plus, tantes, cousins et cousines, à part Suzy

    Il m’ont fait souffrir, sans le savoir, la seule chose qui nous rapprochait étaient mes grands-parents, tout s’est terminé au dernier enterrement

     

    Je ne m’accroche pas aux vieilles amitiés, je ne relance pas indéfiniment, je réponds aux appels, mais quand je vois la personne tourner petit à petit les talons, j’accepte son choix, avec un peu de peine parfois, je ne veux pas être tenace, je laisse chacun vivre ses liens de vie

     

    Je n’aime pas trop qu’on s’accroche à moi, je sens parfois des personnes désireuses de gagner ma sympathie, mon amitié, je reste courtoise, mais je ne mens pas, je ne triche  pas avec ça, je ne cherche pas à tout prix à être populaire

     

    Je m’accroche à vous, à vos vies, je m’accroche à mes proches, je suis même accroc, parfaitement rassurée par les liens d’amour

     

    Par prudence, je regarde mes vêtements, par peur d’y trouver un accroc

    A mes écharpes et foulards des petits fils dépassent, je les laisse, je ne cherche surtout pas à les rentrer, surtout pas à les couper

    Parfois on me fait remarquer mes petits accrocs, ceux là sont bien futiles

    L’essence même de cette vie c’est d’aller à l’essentiel, ce qu’on ne pourra pas repriser plus tard.

  • Pourquoi les chats sont verts ?

    julien clerc.jpgmarc_chagall.jpg

    Quel rapport entre ces deux photos ?

    Julien Clerc et le tableau de Chagall

     

    Un homme, peut être inconnu pour vous, DAVID Mac Neil

    David McNeil est né à New York en 1946. Fils du peintre Marc Chagall émigré en Europe, il passe sa tendre enfance dans le sud de la France, côtoyant bon nombre de « génies » tels que Cocteau, Picasso ou Matisse…

    David McNeil est né à New York en 1946. Fils du peintre Marc Chagall émigré en Europe, il passe sa tendre enfance dans le sud de la France, côtoyant bon nombre de « génies » tels que Cocteau, Picasso ou Matisse…

     Petite enfance heureuse jusqu’au jour où sa maman quitte le peintre pour aller s’installer en Belgique avec un photographe belge, envoyant par la même occasion le jeune David en pension à Versailles. Celui-ci exprimera par la suite ce manque "affectif" d’un père qu’il ne verra plus que pendant les grandes vacances et qui fera tout pour le dégoûter de la peinture.

    davaid mac neil.jpgIl a toujours eu envie de devenir chanteur, mais le trac l’empêcha de monter sur scène, il devint alors parolier pour les plus grands

    Entre autre pour Julien Clerc il écrit ça

    Mélissa, métisse d'Ibiza
    Vit toujours dévêtue
    Dites jamais que je vous ai dit ça
    Ou Mélissa me tue...
    Le matin derrière ses canisses a-
    -lors qu'elle est moitié-nue
    Sur les murs devant chez Mélissa
    Y a tout plein d'inconnus

     Texte léger, clin d’œil à Matisse, chantez ça en groupe, le moral revient vite fait, gestes syncro en prime !

    Et pour Souchon il a écrit « j’veux du cuir «  plume provocante, et pleine d’humour

    « Mais si j'dis ça, je casse mon image.
    Ce s'rait dommage d'être au chômage à mon âge.
    J'veux du cuir : pas du peep show ,du vécu.
    J'veux des gros seins ,des gros culs.
    J'veux du cuir,
    Sade et Shade et Suzy Q. »

    (bonjour les mots clés ..il va y’avoir du monde chez Jeanne avec ça ..)

    David Mac Neil a écrit des romans, et des albums littérature jeunesse dont le plus connu est « quand les chats étaient verts ? » chat vert.jpg

    Et c’est vrai que cette question laisse perplexe, en fait j’en ai jamais vu et même la Louloutte, confortablement installée dans les charentaises de Louis, reste concentrée et interrogativelouloutte chaussons.jpg

    As t’elle un jour croisé des chats verts, sa mère elle est bleue …comme le lotus.


    Melichat, métisse d’Ibiza..

  • Le lotus bleu

    Le lotus de Gordon a fleuri

    Je suis en extase devant cette merveille

    Trois petites graines jetées dans le bassin et voilà …trois étés plus tard..

    Bien sur je n’attends pas des fruits en abondance comme ceux  de L'étang de Font Merle , mais cette floraison est tellement symbolique lotus bleu.JPG

     

    J’ai connu Gordon en 1985 je crois, vous vous rendez compte, tout ce temps, il avait un peu de plus de 15 ans et moi, un tout petit plus .

     

    Et c’est ce même Gordon qui a creusé ce bassin, qui a même des nouvelles idées pour en aménager une autre, pour y mettre des nénuphars, des carpes et pourquoi pas des tortues

     

    Rien de plus apaisant, une  douceur de septembre, un rayon de soleil …et

     

    Je me suis quand même énervée !

    Parce qu’à la jardinerie j’ai aperçu des sapins de Noël, et en faisant mes courses, des friandises, des gâteaux de Noël, oui, avec le Père Noël  qui attire les enfants avec un regard pervers et des joues de pochtron .

    Je suis folle de rage, ça me fout le cafard, plus de citrouilles, plus de chrysanthèmes , on passe tout de suite aux boules et aux guirlandes, ils sont malades ces industriels, ils ont peur qu’on y pense pas

    Tiens, après tout, pourquoi pas, ne perdez pas de temps, je vais fêter Pâques, demain, tiens, la chasse aux œufs, je vais mettre des tulipes en plastique dans les massifs, on y verra que du feu, et ce sera fait !!!

     

    framboises.JPGJe me calme et je vais faire une délicieuse charlotte aux framboises avec mes fruits, parce que, une chose est sûre ,il n’y aura  plus de framboises dans les jardins à Noël .

  • Caché , coucou !

    Les bébés aiment se cacher derrière un rideau et rire aux éclats en sortant.

    Avec une serviette, un foulard, ils cachent leur visage, et soudainement le mette à terre en riant, les yeux pétillants de joie

    Rien que de voir le visage de leur maman, ils sourient, les mères adorent avec eux jouer à « caché coucou « 

     

    Fière de ma trouvaille, je me suis dit que mes lecteurs étant joueurs et drôles, je me dois à leur tour de leur dire...

    _9121724 jeanne.jpg

     

    « Caché, coucou !!!!!!! « 

     

     

     Photo : Louis le bipolaire.(  Tous droits réservés )

  • Esprit de contradiction

    Chaque année, nous semons des coloquintes

    Quand les enfants étaient plus jeunes, ils adoraient aller les cueillir après l’école et faire leur petit marché

    Mais depuis deux ans, les coloquintes ne poussaient plus vraiment, elles manquaient d’eau, séchaient

    Cette année, j’ai pris une ferme décision : pas de coloquintes, ça se mange pas, ça sert à rien !

     

    En juillet, dans le pot du jasmin, j’ai vu sortir un pied de coloquintes

    , et d’autres dans le compost, et encore d’autres tout au fond du jardin, dans les capucines, les tomates

    Y’a des coloquintes partout, fraîches, colorées DSCN1908.JPG

     

    Parfois, on veut et on a pas, et quand on n’en veut plus, ça arrive

    J’aime observer ces contradictions,  ces paradoxes

     

    Comme ce jour où le Docteur H me parlait de sa maladie

    Et le bébé de Carla qui devait naître grand prématuré et qui tarde à pointer le nez

    Et cette discussion avec une psychologue complètement démoralisée …

    Contradictions, changements, imprévus, paradoxes …

     

    Rien n’est lisse, rien n’est prévisible, rien n’est calculé

     

    On maîtrise la plus part de nos actes, mais on doit accepter une grande part de hasard, de fatalité, de virages

     

    Dans une grande corbeille, je déposerai les coloquintes, me préparant pour de bon au changement de saison

     

    C’est peut être la seule certitude, l’été ne reviendra pas maintenant..

     

  • La vraie rentrée

    chaise.jpg

    Des bises claquent sur des joues joyeuses, plein de bises, des embrassades, des acccolades avant que le sale virus ne nous refroidisse le cœur, même pas peur..

    Des regards distants, intimidés tentent de se fondre dans ce chaos de chaises, une enveloppe de kraft renferme le nouveau cru, après avoir virevolté de droite à gauche, je prends place à côté de Bérénice, Léandre est tout près de nous, Eléonore et Carla m’ont rejoint, cette proximité est tout à fait plaisante, chaleureuse

    Après les traditionnelles consignes, les notes s’envolent, Théodore en trois mouvements lance l’invitation vocale, nous chantons, je chante avec eux, je connais par cœur ce que je chante, rien de plus exaltant, les petits tracas deviennent poussières, je m’envole à mon tour, ultime plaisir, divin voyage.

    Deux cent personnes repartent pour l’aventure, huitième année pour moi, pas loin de 200 chansons ingurgitées, et nous voilà prêts a renifler le menu

    Les années 70, années légères, insouciantes, populaires

    Tous les corps se dandinent, c’est un peu comme les jouets reçus à Noël, on aimerait tout essayer

    Je croise des regards heureux, d’autres inquiets tenteront leur chance, une petite audition les attend, je ne les envie pas, les places sont peu nombreuses, l’un tente sa chance pour la deuxième fois, il a même essayé de m’amadouer un peu avant, on ne manipule pas Jeanne..

     

    Je sors heureuse, je retrouve Jeremy, ravi, tout le monde est ravi de ce qui nous attend, comme un léger retour dans notre enfance

    Serena nous donne une jolie enveloppe, Carla caresse son ventre rond, Oboudemerev intègre le groupe, les conversations partent tous azimuts

     

    Deux mois c’est long …

     

    Hier soir, pour mon plus grand bonheur, j’ai fait ma rentrée vocale

     

  • La tête à coiffer

     

    Chez ma coiffeuse, qui a enfin ôté la déco plage et cocotiers, un jeune apprenti s’entraîne au métier .

    Il est jeune, gringalet, un physique de télé réalité, mélange de Steevy et de Magloire ( je vous laisse imaginer )

    Il pose un à un, en ligne, des bigoudis sur une tête à coiffer

    Quand j’étais enfant, je détestais les têtes de poupée à coiffer, ça me terrorisait, quelle idée, une tête sans corps, je trouvais ça sordide

    Les petites filles demandaient ça et les pauvres poupées entêtées, finissaient toujours en haut de l’armoire, ou sur une étagère dans la cave, pleine de poussière, espérant faire une seconde carrière de mannequin dans un vide grenier tête poupée.jpg

     

    J’aimais les vraies poupées, les belles, aux cheveux plantés et aux yeux qui se ferment .

     

    Le coiffeur ne peut pas s’exercer sur des vraies dames, parce qu’il sait pas encore faire, il apprend, il doit tirer les cheveux, c’est normal, il a le droit de rater puisqu’il apprend

    Les étudiants en médecine apprennent à faire les sutures sur des pieds de cochon ( si, j’ai vu ça dans Urgences )

    C’est mieux, peut être moins tendre que la peau humaine (la couenne de cochon c’est coriace ) mais au moins ils peuvent rater

     

    Et les tatoueurs, ils s’entraînent sur quoi ?

    Je ne sais pas des autruches, des dindes, je me demande ?

     

    Je n’aurais pas confié ma tête à l’apprenti gringalet .

     

  • Balles , boules et ballons

    BALLE.jpg

    Mes premiers souvenirs remontent à l’école primaire, le jeu de  la balle au prisonnier

    Parfois nous  étions  obligés de jouer avec le maître, je n’aimais pas me prendre un ballon dans les jambes, je n’avais pas de force pour coller les adversaires, j’avais peur, j’étais peu motivée pour ce combat

    Je rendais les armes très vite, au trou, prisonnière, je papotais avec Louis.

     

    Au collège même scénario  sous le préau,, il fallait passer à travers les balles, le champ de bataille était bruyant, j’agitais le drapeau blanc, rien à faire, j’étais touchée en plein cœur, je haïssais le ballon

     

     

    Puis au sport, des grandes bécasses qui me gueulaient dessus, « allez tire «  « passes la balle « 

    Personne ne voulait de moi dans son équipe de volley ou de basket, j’étais une vraie calamité, un boulet

    Mais je ne n’avais  rien demandé, on m’obligeait à faire, j’avais peur  des balles

     

    Etudiante, c’était la trêve, enfin je croyais

    Jusqu’au jour où un copain eu cette belle idée

    « On va au bowling ? « 

    Quoi, au bowling, m’arracher les doigts dans une boule qui pèse des tonnes et la lancer sur des quilles

    Beurk, je ne sais pas viser, ça m’énerve, c’est long d’attendre mon tour et puis ces chaussons, je veux pas !!

     

    J’avais enfin gagné le répit..

    Et crier gare, je fus conviée à faire un mini golf

    Au début je trouvais ça ludique, et puis au bout d’une demi-heure, ça m’ennuyait, viser, marquer des points, je n’ai jamais compris le principe

    Allez, sans moi !

     

    « Alors Jeanne, on fait une pétanque ? »

    Une pétanque, ah oui, on a fait des pétanques sur la plage d’Agon, plein de fois, on rigolait bien, je n’étais pas mauvaise du tout, les pieds dans le sable, je suis si bien, prête à une reconciliation avec la boule

    Ça ne dura pas longtemps, la pétanque à son tour m’ennuyait, je n’avais pas de motivation à viser juste et bien

     

    C’est ainsi qu’un jour, définitivement je décidais, libre et heureuse de ne plus jamais être contrainte à toucher un ballon, une boule, une balle

     

    C’est ce que je pensais jusqu’à ce jour, où la famille de Jérôme réunie dans un gîte au bord de la mer, proposa une balle au prisonnier sur la plage

    Bien sur, assise sur le sable, j’étais bien. Je ne demandais rien de plus et j’entendais « Jeanne, tu viens jouer avec nous ? »

    Non, non

    Allez viens, c’est génial, on TOUS jouer, petits et grands, allez, un effort !!

     

    Non, je ne ferai pas d’effort, c’est fini, terminé, lâchez-moi avec ce truc rond qui m’a pourrit la vie durant des années !! Je veux pas, je suis grande, c’est moi qui décide, sans moi !!!!

     

    Et j’ai vécu, ce jour là, exclue une fois de plus du groupe mais libre, libre.

    J’ai peur des balles, je vous le dis,  j’ai même pas de gilet pare balle..

  • And the winner is ....

    Le suspens a assez duré , je ne veux pas jouer avec vos nerfs

    ce midi , il restait 6 commentaires avant d'arriver au 10000

    Rentrant de ses courses à quatre pattes à saisir les meilleurs affaires , il a sévi et j'ai vraiment cru que ce serait lui , le Didou

    Mais ma princesse des Carpates est passée par , et elle a même considéré qu'il était hors jeu , l'accusant de tricherie

    Alors après un après midi , bien mouvementé (Louis s'est tranché un doigt avec un tube de dentifrice ), j'ai regardé le chiffre fatidique et c'est avec bonheur que je vous annonce le vainqueur

    DANA , ma Dana !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    alors le colis ira loin , en Roumanie , et dès qu'elle l'aura reçu , je mettrai une photo du contenu et vous aurez l'occasion de retrouver le lien avec les billets

    désolée pour les Savoyardes combatives , c'est le jeu , on a pris du bon temps et j'imagine que cela aura permis des petits liens entre vous

    J'vous bizoute tous !!!! et surtout Papouf pour son geste héroïque

     voici le lien du blog de Dana

     http://seletpoivre.hautetfort.com/

  • Imminent !

    Bravo pour tous les mots rigolos , les tentatives ,l'acharnement  ..

    Je me demande vers quelle destination partira le colis , peut être le Sud , le Nord, la Mayenne , la Roumanie , la Belgique , Londres , Les US ...

    Vers quelle ville la postière tamponnera le papier de kraft des trésors de Jeanne ?

    Je peux vous rassurer  ,en vous disant qu'il n'y aura pas

    - de chinchillas vivantes (elles boufferaient le carton )

    -le stétoscope de Doug Ross (je le garde )

    -les crocs de Roselyne ...

    En allant regarder ce matin les résultats ,je peux vous dire que le but est presque atteint ..

    Je ne réponds pas volontairement à tous les commentaires pour ne pas brouiller les chiffres  

    L'heure est proche , toute proche ..

    Good luck les amis !

  • ...et une surprise

    Dans le billet précédent, je parlais des réponses à vos commentaires

    C’est vrai, depuis deux ans, il y a en eu des mots de déposés ici sur chaque billet..

    Et voilà que dans quelques temps, très bientôt, ce sera un chiffre rond

    Ça se fête !!

    Ah oui, j’ai décidé de fêter l’évènement !

    10000, oui, bientôt 10000, alors au 10000 e, j’offrirai une surprise

    Y’a des jeux sur les blogs, les tags et les cadeaux

    (j’en ai gagné un chez Elle, et chez Lavirge, si, si, ………………)

     

    J’ai sélectionné des objets, des choses insolites ayant tout un lien avec un billet

    Alors le gagnant recevra un colis, puis je mettrai une photo des cadeaux et vous aurez tout le loisir de retrouver le billet qui correspond (rassurez vous il n’y aura pas de crocs )

     

    10000 commentaires, 10 cadeaux !!!

    Ah, je sens que vous êtes déjà énervés à l'idée de  gagner ce jeu, que vous trépignez sur votre chaise , que vos doigts vous démangent devant le clavier

    c’est pas la peine de vous acharner comme des dingues en faisant exploser la boutique, mais l’heure approche …

     

    Les sous-marins ont le droit de participer, ou de déposer pour l’occasion un petit mot

     

    Le suspens est total

    Faites vos jeux !!!!!!!!Roulette110807.jpg

  • Des réponses ....

    combiné.jpg

    Lorsque que l’on reçoit une lettre, la moindre des choses c’est d’y répondre 

    Pour envoyer un message, on peut aussi  décrocher le téléphone, laisser sonner, avoir directement son interlocuteur, ou laisser un message sur répondeur,  auquel il  prendra soin de répondre

    A la réception d’un couriel, si celui en vaut la peine, on répond aussi, pas trop tard pour ne pas oublier  

    Et les blogs ?

    Les lecteurs, ont possibilité de découvrir le billet  et laisser à leur tour, un message, appelé commentaire

    (Avant de rentrer dans le monde étrange de la blogosphère, je ne connaissais que le commentaire de texte )

    Et le blogueur à son tour y répond, ou pas, directement sur le blog ou par mail personnel

    Répondre à tous, ou à chacun

    Ce que je m’efforce de faire, ce qui fait aussi qu’un blog est vivant, moins impersonnel

    Or, étant productive, j’ai constaté que certains billets des jours passés étaient commentés plus tard, ainsi, il peut arriver que certaines réponses soient tardives, voire oubliées

     

    Il se peut aussi que vous ayez parfois du mal à retrouver votre réponse, j’ai changé de configuration, en ayant pour souci de mettre la réponse sous le bon commentaire

     

    Au début de l’ouverture d’un blog, on guette les premiers commentaires, méfiants, curieux, et un jour, les habitués s’installent, se croisent, causent entre eux  aussi

    Ce qui me plait dans ces échanges linguistiques, c’est que ce n’est comparable à rien de ce qui existait auparavant, c’est quelque chose de tout à fait nouveau, dont on a la maîtrise, malgré tout, jeu drôle et attachant dans lequel je ne vois aucun danger

    J’y vois parfois un petit terrain glissant, les interprétations hasardeuses, des choses mal exprimées, mal comprises

    Tout comme dans la vie, avec des absences totales de réelle connivence et communication

     

     Je suis lasse d’entendre encore des  conversations autour des blogs, me dis surtout, que si les blogs connaissent un tel succès, c’est parce qu’avant tous les internautes y trouvent beaucoup de plaisir, des belles rencontres souvent improbables, et que tout ce qui est nouveau dérange, ce déballage de vie privée, comme on dit

    Mais que faisaient les voisines, les commères, les bavardes

    La même chose au fond

    Certains et certaines ont toujours trouver plaisir à cancaner, colporter des rumeurs, des histoires privées, envenimées, d’autre déversent leur haine gratuitement, mais semblent néanmoins attirés par des mots, des vies

    C’est la nature humaine, rien de plus

     

    Répondre, dire ce qu’on l’on pense, comment ça nous parle, divaguer …

    Quoi de plus naturel au fond, en pourrait toujours le faire devant de sa télé ou devant la presse, mais qui nous écoute, qui nous répond ?

  • La névrose du livre

    Les premiers souvenirs de livres remontent à la classe préparatoire, les albums du Père castor, Poule Rousse et Perletteperlette.jpg

     

    J’ai appris à lire en un mois, c’était un jeu, une évidence, aucune difficultés, une envie

    Mes parents n’avaient aucun livre, pas un roman, pas une encyclopédie, juste un vieux Larousse noir et blanc, Télé poche et le catalogue de la Redoute

    Nous avions quelques albums, Alice au pays  des merveilles, Robin des bois …et à chaque sortie en train, j’avais le droit de choisir un livre de la Bibliothèque Rose

    J’aimais bien Fantômette et le Clan des sept petitou.jpg

    Je rêvais de remplir la vitrine de notre secrétaire tout branlant,  il attend encore.

    A l’école je lisais dès que je pouvais, tout, j’adorais ça, je me souviens du voyage de la famille Fenouillard

    Une petite bibliothèque fut installée à côté de la Mairie

    Il n’y avait rien de captivant, quelques BD et des livres poussiéreux

    Je ne réclamais pas de livres, je ne réclamais rien, jamais, comme ça je n’étais pas déçue de ne pas recevoir

     

    La bibliothèque du collège était toute petite

    Pour y rentrer, nous faisions la queue, les élèves se bousculaient, il y avait plein de tables au milieu, et on n’avait pas de place, 15 grand maximum pour un collège de ZUP, on se collait à terre, avec l’éternel refrain de la pionne « vous allez vous taire ! « 

    La bibliothèque était fermée le midi, nous passions notre temps après la cantine réfugiés dans les toilettes des filles, le préau était assailli par les joueurs de foot, il pleuvait six mois dans l’année

     

    Je n’avais rien à lire, personne pour me conseiller, à chaque exposé c’était un cauchemar, nous n’avions aucune source d’infos, rien..

    Je puisais une fontaine aride, le peu de culture virait au cauchemar

    Petit à petit je ne portais plus d’intérêt aux apprentissages, je me réfugiais dans les mots croisés

    Au lycée, j’ai capitulé

    Je ferai un bac littéraire et je serai inculte

    J’ai réussi

    Je ne lisais aucun livre, même pas ceux que les profs nous imposaient

    Je  mettais  rarement les pieds au CCI (aujourd'hui j’y aurais retrouvé Véronique )

    J’écrivais des tonnes de lettres, j’en recevais beaucoup, c’était mon grand plaisir

    Mes heures creuses, je les passais au foyer et au troquet

    C’était ma revanche, mes compagnons étaient Maxime et Renaud, princes rebelles de la chanson, mes héros..

     

    J’ai fait de brillantes études, j’étais surestimée, adulée dans  mes stages par les professionnels, mes formateurs.

    Je n’avais jamais connu ça, jamais, je recevais des compliments, des éloges

    Tout ça pour ça, que j’étais fière d’avoir tenu bon..

    Mais je ne savais plus lire, j’étais incapable de me concentrer, de retenir mes lectures, je survolais, je planais sur les œuvres.

     

    Je me suis lancée dans toute autre chose, la création, le bricolage, puis la musique baroque

    J’ai durant deux années écoutées des œuvres complètes, des opéras, arias, Messes, Passions …

    Je découvrais quelque chose qui me faisait vibrer, je m’y plongeais sans retenue, Vivaldi, Purcell, Haendel et Bach devinrent mes nouveaux compagnons

    C’est vers le dessin et l’art que j’ai orienté ma passion, à trente ans

    J’ai acheté des livres d’art,  découvert les courants, les cubistes, l’art moderne

    Je ne fais jamais les choses à moitié

    Et j’ai dessiné, fait des tableaux, de beaux tableaux

    Et brutalement j’ai eu envie de lire, des romans

    Alors je devais payer, cher, acheter, que ça me coûte

    J’ai acheté les livres que je voulais lire et je me suis remise à lire, tout heureuse de me retrouver dans cet univers, de nouveau libre, passionnée

     

    Et je suis revenue à la création, les bijoux, par petit peu, puis par engouement

     

    J’ai laissé les livres, et j’ai recommencé à écrire

     

    J’ai longtemps culpabilisé, de m’être tant éloignée de la lecture, on ne m’a pas aidée

    Maintenant c’est bel et bien fini, j’ai trouvé d’autres cordes, je ne sais pas si baignée dans une famille cultivée j’aurais  fait le même chemin, on ne refait pas l’histoire

    J’ai transmis le goût de lire à mes filles, elles lisent beaucoup, tout le temps …

    Elles aiment  ça..

     

    Le jour où  j’ai visité le CDI du collège d’Ellen et de Mark, j’ai senti mes larmes monter.

     

  • Pour la bonne cause

    « La ministre de la Santé Roselyne Bachelot se sépare de ses "Crocs" roses avec lesquels elle a fait sensation à la sortie d'un conseil des ministres, en août 2008. Roselyne Bachelot avait en effet promis de chausser les sabots en plastique si la France atteignait les 40 médailles aux Jeux olympiques de Pékin. Chose promise, chose faite : elle a foulé le perron de l'Élysée avec ses "Crocs" le mercredi 27 août 2008 .

    Ses "Crocs" roses rendus ainsi célèbres sont mis aux enchères à partir de jeudi au salon de prêt-à-porter "Who's Next", à la porte de Versailles, au profit de l'association "Les Blouses roses", qui organise des activités dans les hôpitaux et maisons de retraite. "Roselyne Bachelot soutient depuis longtemps l'association. À l'occasion de notre grande vente de bienfaisance, elle a accepté de nous offrir sa paire personnelle pour les enchères", a expliqué la porte-parole des "Blouses roses".(source  Le Point ) « 

     

    Souvenez vous , j’en avais déjà parlé , de ces fameux sabots que j’affectionne tout particulièrement , mais de là à acheter les crocs roses de Roselyne aux enchères , là , j’y crois pas

     

    « Arrêtes Jeanne , c’est pour la cause , tu le ferais toi , mettre des trucs qui te sont chers aux enchères « 

    Mais bien sur , je pourrais mettre cette magnifique étole portée lors de ma tournée « PPB « étole manches.JPG je pourrais mettre ses  lunettes vintage des années 80 ,lunettes.JPG tiens et mes bijoux qui m’ont accompagnée lors de la tournée «AFLC « bijoux.JPG

    Alors , je suis généreuse hein ?

    Je pourrais y ajouter cette splendide cravate violette , quand la tournée PQ sera achevée cravate.JPG

    Alors ?

     

    -Oui , mais tu n’as pas fouler de perron avec tout ça ?

    Fouler un perron , fouler un  perron , c’est moins compliqué que de chanter et être hyper bien calée dans les chorégraphies dans les plus belles salles de la Mayenne et d’ailleurs

    Et puis elle n’avait qu’à chanter sur son perron , c’est vrai , les perrons c’est aussi fait pour ça , pas juste pour pavaner avec de ridicules sabots roses , non mais c’est facile tout de même , qu’est ce qu’elle fait pas pour parler d’elle la ministre …

     

     

    Pff , je compte sur vous pour me tenir au courant , les enchères sont montées à combien ?

     

  • Le travail c'est la santé

    monsieur-propre-est-mort-L-1.jpg

    Merci, je vais bien, pas de problèmes cardiaques, pas de cholestérol, pas de canal carpien (j’ai eu des collègues qui se faisaient opérer de ce truc, une grande mode..) en pleine forme, alors en ce lundi, je fais ma rentrée

    J’aime bien mon travail, j’y croise des personnes motivées, je n’ai pas pression, pas de comptes à rendre, pas de hiérarchie pesante, je suis dans mon élément mais …

    Je serais bien restée chez moi

    J’ai plein de trucs à faire, je ne m’ennuie jamais, j’adore ma maison, ma tranquillité, la solitude, les taches à faire, les créations diverses, le jardin..

    Or, je vais travailler

    Travailler, c’est pour s’épanouir, on nous dit ça et Dieu sait que je m’en suis prise des réflexions à ce sujet, quand je dis que j’aime aussi m’épanouir chez moi, avec les enfants, mes chansons, mes passions

     

    Travailler c’est aussi pour gagner de l’argent, pas beaucoup pour moi, parce que je suis vacataire, mais je ne me plains pas, loin de là

    Parce que nous sommes très système D, quasiment propriétaires de notre maison, que nous n’avons jamais de frais de voiture, ni de travaux, il faut avouer que l’on peut se suffire largement d’un seul salaire

    Et comme on ne court pas après l’argent, je pourrais faire le choix de ne plus travailler

    C’est difficile, raisonnablement je me dis qu’il faut toujours être prévoyant, que j’ai la chance d’avoir un travail où je transmets mon expérience (peu reconnu à l’extérieur mais ça ne me gène absolument pas ) mais qu’il faut avouer que le travail, et l’argent dans notre pays c’est tabou

    On culpabilise, on envie, on espère toujours mieux, toujours plus

    Ayant une certaine frénésie à l’activité, un entourage amical très très vaste, il faut admettre que je vais être débordée

    Supprimes ton blog Jeanne

    Pas question, c’est une des plus jolies choses que j’ai réalisé, et je suis absolument incapable de m’en passer

    Alors, j’ai cogité, travailler plus, pour moins de temps, j’ai appelé une gentille dame qui va contacter Mary Poppins

    Elle viendra de temps en temps, comme monsieur propre, astiquer les sols , les meubles et tout ce qu’elle juge bon

    Un bon compromis..

    Je n’ose pas trop le dire, je suis déjà perçue comme une grosse feignasse parfois, alors..

    Ma mère me dit « t’as bien raison ! « 

    Jérôme n’est pas contre du tout, alors je repars sereine …préparant déjà d’autres projets professionnels et personnels

    Je ne suis JAMAIS « off «