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Anecdotes d'hier et d'aujourd'hui - Page 130

  • La génuflexion

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    Rien de plus ennuyeux que de pousser un caddie pour alimenter une famille de cinq personnes 

    J’opte pour les moyennes surfaces, vite fait, bien fait, je connais mes produits

    Ce jour là, je regarde les graines et bulbes de jardin

    Je me baisse, un genou posé à terre

    Un homme s’approche, et me dit

    « Alors, vous n’avez pas fait votre prière ce matin ? « 

    je sors mon sourire commercial, pas envie de l’envoyer paître pour si peu

     

    Les gens ont toujours besoin de causer, certains pensent tout haut

    Celui là, un comique à deux euros, y va de son commentaire ;

     je passe mon chemin

     

    Un peu plus loin, j’aperçois, un curé, en soutane .

    Véridique !

    C’est plutôt rare, la soutane et le col romain, je me demandais même s’il n’y avait pas de tournage d’un film

     

    L'homme de foi  se dirige vers le rayon boulangerie, et s’agenouille pour choisir sereinement le bon pain .

     

    Je pense alors que le comique s’est trompé de personne, il aurait pu lui faire la réflexion de la génuflexion

     

    Etranges associations …

     

    Je me dis que pour combattre l’ennui du remplissage de caddie, des personnages vagabondent dans les rayons, rien que pour vaincre la monotonie, il suffit de les voir, rien que ça, ça me fait sourire..

     

     

  • Une si jolie aventure

    Préambule

    Il est des souvenirs qui restent dans la tête, des traumatismes d'enfance et des moments heureux. En écrivant de petits articles humoristiques, il m'est venu l'envie de partager les émotions, ne pas seulement décrire le quotidien mais aussi se laisser bercer par des anecdotes, des situations banales...
    Au fil des années tant de gens ont croisé ma route, tant de personnes avec qui j'ai vécu de la complicité, des rires et de la folie. Je voudrais leur rendre hommage, certains se reconnaîtront, d'autres pas, il y aura aussi les anonymes. La lecture de vos commentaires me poussera à prolonger ces doux instants de lecture et d'écriture. avec ou sans pseudo bonne route à nous tous ...

     

    J’avais commencé ainsi, un jour de juillet, une idée, une envie

    Ce monde m’était inconnu, je plongeais dedans en douceur

     

    Je partais du principe qu’à partir du moment où je citais quelqu’un dans une anecdote, avec pseudo, j’envoyais le lien aux personnes citées

    C’est ainsi que ma famille proche, quelques amis eurent connaissance de mon petit coin de mots

     

    Et puis quelques bloggers ont commencé à commenter, Marc, Elisabeth, Gwen, Louise.. je me souviens, les premiers .

    Au départ j’étais timide, je n’osais pas trop commenter chez les autres

     

    Au fil des mois, des complicités, je me souviens de Jean Pierre qui venait si souvent, qui ne poste plus depuis avril, ça m’inquiète d’ailleurs

     

    Et puis je me suis prise au jeu, j’ai publié de plus en plus, quotidiennement , Jeanne Constance …

    Des tas de rencontres, des drôles de rencontres, des billets qui font réagir, des gens qui se croisent ailleurs , d’autres qui sont hostiles aux blogs , farouches , réfractaires à ce mode de langage .

     

    A ceux qui passent sans commenter, je dis « revenez si vous aimez « 

    A ceux qui sont fidèles depuis si longtemps, je dis « merci « 

    A ceux qui arrivent depuis peu, je dis « bienvenue « 

     

    Je pense à ce jour où il me faudra fermer la boutique, baisser le rideau, je laisserai ouvert, je préviendrai, je serai triste ,je ne voudrais pas vous lasser

     

    Je n’y pense pas encore 

     

    Deux ans aujourd’hui, une jolie aventure qui dure, plus de 500 billets, bientôt 10000 commentaires

     

    Une très jolie aventure qui dure

     

    Merci, merci …mes chers lecteurs

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  • Lorsque la bière et l'amitié ..

    Pour y être allée deux fois, je peux dire que j’aime ce pays, les landes, les gens, la musique, la côte, le vent, les couleurs

     

    Je me sens proche de ce pays, parce qu’il ressemble aux landes bruyère avec les petits murets de pierre de la Hague, le nord Cotentin

     

    L’Irlande

     

    A chaque fois que je chante cette ballade, je suis habitée par une sensation de bien être, une chaleur m’envahit

    Je pourrais la chanter 100 fois ou plus, j’ai toujours le même plaisir

    C’est comme un hymne

    Nous chantons cette ballade aussi souvent qu’on le peut, comme d’autres auraient un rituel, trinquer, saluer, sauter

     

    Nous levons nos verres, fusion totale de l’amitié, regards croisés, il nous arrive de nous attraper les uns aux autres par les épaules, comme des marins dans un vieux pub, les voix des ténors s’élèvent, c’est beau, c’est chaud …

     

    J’ai renoncé à planter un oranger, mais renoncerai jamais à l’amitié,

    Aux fruits sucrés, de la liberté …

     

      

  • Le pompon

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    Ma grand-mère couturière nous avait initiés à l’art du pompon

    Pour fabriquer un pompon, il fallait confectionner deux  anneaux en carton, puis recouvrir les bords de cet anneau de laine, en passant par le trou de l’intérieur

    Je choisissais des couleurs dans des pelotes de laine entamées, à l’époque il y avait des laines chinées, je trouvais ça joli

    Quand l’anneau était recouvert, il fallait couper entre les deux bouts de carton et retenir de l’autre main, la laine

    C’était périlleux, nous avions des ciseaux qui coupaient mal, puis, l’opération terminée, je passais un fil de laine entre les deux anneaux, et je serrais très fort en nouant

     

    Puis arrivait le moment le plus jubilatoire, ôter les anneaux de carton, les séparer et apparaissait comme par magie, des laines serrées les unes contre les autres, formant une boule : le pompon

     

    Les plus paresseux étaient déçus car s’il n’y avait pas assez de laine, le pompon était chétif, il n’avait aucune allure

    Il fallait trouver de la laine qui se tenait bien, aussi .

    Une fois retirée de sa carapace, je tapais le pompon retenu par la ficelle pour qu’il savoure ses premières heures de vie

    Puis, avec un ciseau, j’égalisais telle une coiffeuse les dernières laines rebelles, pour donner à mon pompon la touche finale .

     

    Il fallait être sacrément agile pour faire des tous petits pompons, serrer les fils de laine dans un minuscule anneau de carton

    J’adorais faire ça, j’y passais des heures, faire des pompons

     

    (Si vous voulez plus de précisions allez faire un tour par-là, c’est très bien expliqué )

     

    Louis aimait aussi faire des boudins avec le tricotin

    C’était un cylindre muni à l’extrémité de quatres clous

    Il fallait passait de la laine autour, la relever au-dessus  des clous et par miracle, il sortait au bout de quelques heures, une sorte de boudin en laine bariolée

     

    Toutes ces créations très kitsch étaient absolument inutiles, ça ne servait à rien du tout

    C’était tout simplement une technique, un savoir-faire, futile, non rentable mais dans la mesure où nous utilisions des restes de laine, nous n’avions aucune restriction

     

    Cela occupait nos journées, entre deux parties de Mille Bornes et de Monopoly

     

    Et si vos enfants, neveux, cousins  s’ennuient et disent « chépasquoifaire «  et bien, une seule  réponse

    Fais des pompons !

  • La course cycliste

    course cycliste.jpg

    Parfois le dimanche mon père décidait d’aller voir les courses cyclistes

    Il aimait bien regarder les vélos passer, sans se préoccuper de savoir si nous étions intéressés

    Ma mère suivait aussi

    Nous nous arrêtions sur le bord de la route, un petit groupe de coureurs passaient, j’aimais juste la mélodie de roues, je trouvais ça doux, léger

     

    Nous rencontrions des gens que je ne connaissais pas, on était obligés de dire bonjour, c’était d’un ennui mortel

    Il y avait aussi les fêtes, la St Clair au Pieux, la fête de Rauville, avec les majorettes, la fanfare, et la course cycliste

    Je ressentais comme un malaise, je voulais fuir ces rassemblements populaires où il ne se passait rien, attendre, regarder

    Il n’y avait aucune action, j’étais totalement dépendante, je n’aimais pas les odeurs de Barbapapa, de frites et de saucisses grillées , mes parents nous en offraient jamais , au mieux une glace mais je n’aimais pas la gaufrette du cône , je me forçais à finir , hors de question de gaspiller

     

     

    Plus tard, je me jurais de ne plus jamais retourner voir de course cycliste

     

    Sauf ce jour de juillet 1998

    Notre ville avait été choisie Ville étape pour le tour de France et l’arrivée se passait, derrière le mur de notre maison

    Dès le matin, les voitures et camions de police avaient bloqué la rue

    « c’est pas bon pour commerce «  me dit la boulangère

     

    Pour l’évènement, mon père, bien sur avait fait le déplacement, avec ma mère et mes trois neveux

    Et puis Eugénie et son ami, fou de vélo, les filles

    Peter avait des places dans la tribune d’honneur et bien sur Maggie était de la fête

     

    Toute la journée, tout les mordus de vélos avaient oeuvré pour charrier du sable, transporter les dalles, parce que nous avions profité de l’occasion pour faire notre terrasse

     

    C’était joyeux, une vraie fête

    A l’arrivée, il y a avait un monde fou, juste là, à 200 mètres de notre maison, sur le boulevard

    Tous se relayaient pour être aux meilleures places, certains grimpaient sur le mur , mon père était heureux comme tout , le Tour de France , il était au premières loges , et moi je jubilais de pouvoir en quelque sorte lui offrir ce cadeau .

     

    Vers 20h30, la moitié de la terrasse était faite, et nous finissions comme dans Astérix par un superbe banquet

     

    Le lendemain j’ai emmené mes neveux au départ place de l'Hôtel de Ville

     

    Et c’est ainsi que je fus réconciliée avec la course cycliste

     

    Enfin à peine ..

     

    Le Tour de France est  diffusé sur France 2 et voilà que disparaissant de la grille du programme les redif de la saison 11 d’Urgences

    Grrrrrrrrrrrrrrrrrr ! maudits vélos !

  • Passes moi l'éponge

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    Après le repas, des miettes, des traces, des bouts de. .. agonisent sur la table

    Après avoir débarrassé, il faut passer l’éponge, nettoyer, dégraisser.

    Personne à la maison n’aime  le faire, j’ai toujours le privilège  de ce geste final, le passage, la danse, le ballet de l’éponge

     

    Je préfère les carrés, c’est plus hygiénique

     

    Quand Jérôme nettoie la table, il jette l’éponge pleine de miettes dans l’évier  sans la rincer

    C’est très gentil pour celui qui arrive après

    Sa mère fait comme ça non plus, elle n’utilise pas de détergent, l’éponge est grasse, je n’aime pas ça

     

    Dehors, chez eux, il y avait une grande table en bois, avec une toile cirée

    On mangeait autour, la table servait à tout, éplucher les légumes, bricoler

    La toile cirée était sale, nettoyée rapidement, jamais vraiment dégraissée

     

    Ma mère nettoyait son éponge à l’eau de javel

    Mes parents avaient une table en bois recouverte de formica jaune

    Elle était toujours propre, pas de trous, pas de traces, de taches

    Elle est restée plus de quarante ans dans la cuisine, jusqu’au jour ou je leur ai redonné une jolie table en bois ronde, celle de mes grands-parents

     

    On doit passer l’éponge souvent, j’aime les surfaces lisses, pas de rainures, surtout pas de toile cirée, les bords sont souvent sales

     

    Il s’en passe des choses sur la table, mouvements, verres qui glissent, se renversent, taches de vins, de sauce

     

    Il s’en passe aussi des choses sous la table, les miettes, les aliments qui arrivent à s’échapper,

     

    Quand je faisais des colos, au cinquième repas, personne ne lavait la table, au mieux les animateurs débarrassaient un peu, pour le reste …

     

    J’aimais bien être assise sur un banc

    Parce que sur un banc, on pouvait  se resserrer, parce que l’été, on portait des tenues légères, des shorts, bermudas, corsaires, jupes courtes

     

    Parce que sous la table, sous que personne ne s’en rendra compte, les corps se rapprochaient, sans gestes déplacés

    Le pur plaisir de la proximité …sensualité

     

     

    La femme de mon oncle Félicien, met plus de dix minutes à nettoyer sa table en formica .

     

     

     

  • Les fameuses verrines

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    Lorsque vous avez des convives, pour l’apéritif, vous prenez parfois plaisir, au lieu de sortir les Curly et cacahuètes, à confectionner des toasts, des mini quiches, des tas de saveurs colorées et les fameuses verrines

     

    J’adore les verrines, j’en fais de temps en temps, au saumon, concombre, ricotta

    Je les sers dans des petits verres à liqueurs

    Pour six convives, j’en fais une vingtaine

     

    Souvent, quand j’ai des invités, il y a un menu spécial pour les enfants

    Ils mangent ensemble, gèrent maintenant la totalité du repas qu’ils ont choisi en général

     

    Ils mangent pendant que nous prenons l’apéritif, c’est bien comme ça, ensuite, ils jouent tranquillement, à l’étage le plus souvent d’ailleurs

     

    Et, il y a souvent, un enfant, qui, revient, et dit la phrase en scrutant la verrine sur le plateau

    « Papa, j’en ai pas eu ! « 

     

    J’ai un peu honte, c’est vrai, je n’ai pas fait de verrines aux enfants

    D’abord parce que les miens n’aiment pas ça, parce que c’est long, parce que j’ai pas envie, parce que je n’ai pas à me justifier.

     

    Et le père, incapable de dire à son enfant « mais tu as eu autre chose. »

    lui tend la cuillère, et le laisse engloutir, ses verrines

     

    On pourrait me dire, c’est important que les enfants goûtent à tout, apprécient les bonnes choses (même si ce qu’ils préfèrent, c’est le steak frites )

    Mais, j’ai trop souvent vu sur les tables d’enfants, des assiettes remplies de hors d’œuvres, des délicieuses viandes à peine entamées, et des superbes desserts finissant dans la poubelle, et comme le gaspillage de nourriture, m’est insupportable, je dose autrement

     

    Et parce que je crois, qu’il bon aussi d’apprendre aux enfants, la différence

    Il y a un temps pour, » un jour tu auras  , comme les adultes « , il faut accepter

    On met des Converse au pied des bébés, on offre du vrai  maquillage aux fillettes de 6 ans, on n’ose plus dire à un enfant, « c’est une conversion d’adultes, tu n’as pas besoin  de savoir « 

    Accepter les différences, c’est tout bêtement aider l’enfant à se projeter dans son avenir, lui donner des envies, le mettre en attente de son statut d’adulte

     

    Je ne fais pas de verrines pour les enfants, je leur offre de l’espace de jeu, ne les obligent pas à rester à table pendant des heures

     

    Il y a quelques jours, j’ai invité mes amis de chœur, Ellen a choisi de rester avec nous toute la soirée

     

    « Maman, je les aime, il est super sympa tes copains « 

    Quand Ellen reçoit ses amis à elle, je m’éclipse, je les laisse, ils ont  besoin d’être qu’entre eux

     

    C’est tout ça nous différences

     

    Il y a quelques mois, un petit garçon de deux ans, a mangé la totalité de la part de crevettes de son père

    Certaines appelleront ça du sacrifice ?

     

    Je déteste cette notion

    Je lui en aurais proposé une, et l’aurai gentiment renvoyé vaquer à ses occupations,

    de jeune garçon.

  • Cap sur les Indes !

    Rha !!!!!!!!

    C’est les vacances, mes formations sont terminées, et qui dit vacances dit :

    Sortie en car !

    J’adore ça

    Comme des gamins qui partent en promenade scolaire, je vais à St Malo dimanche avec la troupe

    Quoi faire ?

    Chanter, rigoler, délirer, manger, naviguer

     

    Sans mari, ni enfants, une journée pour moi, j’oublie tout, je ne pense à rien, rien d’autre que de raconter n’importe quoi, divaguer comme des ados de 14 ans, brailler dans le fond du car, et

     

    Chanter Surcouf

     

    Vous avez tous chanté Surcouf non ?

     et en plus intra muros, dans cette ville de corsaires ( pour les incultes c’est en Bretagne, au nord de Rennes )

     

    Surcouf le temps est beau

    Vent dans les voiles claque la toile

    Le jour est déjà haut sur les remparts de St-Malo

    Port-Louis est déjà loin, dans dix semaines y s'rons à peine

    Pourtant faut bel et bien sur les Anglais mettre la main

    Cap sur les Indes et bravons le ciel et l'enfer

    La vraie patrie d'un corsaire c'est la mer

     

     

     Chanter Surcouf à St Malo, on le fait une seule fois dans sa vie, ah la chance, que de cadeaux..

     

    Alors parce que je ne peux pas vous y emmener, et que vous trépignez d’impatience, voilà la version originale de Surcouf

    Je précise que la version chantée par la troupe est plus dynamique, enjouée, menée avec l’immense talent du grand Théodore !

     

     

     Et me..e  pour le roi d'Angleterre qui ne nous fera plus la guerre !!!!!!!!

     

     

     

  • Le dernier jour de classe

    Le dernier jour de classe à l’école primaire, je me souviens que nous faisions du rangement, le tri, le ménage, nous passions aussi de la cire sur les bureaux

    Il n’y avait pas de femme de ménage, le maître ne se posait pas de questions

     

    Le dernier jour de classe, nous avons instauré un rituel :

    Le repas maquedos

    Je n’emmène jamais les enfants dans les fast food, je trouve que c’est cher à 5, que la nourriture n’est pas à la hauteur, que les enfants ne pouvant plus profiter des jeux, et que les jouets offerts finissent toujours dans un sac, autant s’en passer

    Je fais, le dernier jour de classe, des frites, des hamburgers, et ils reçoivent des surprises

    C’est une manière de fêter le passage en classe supérieure

    Ils attendent ce jour là .

    L’un au collège, l’autre au lycée, nous avons choisi la date butoir des vacances des primaires  pour fêter l’évènement

     

    Rose a reçu des Petshops petshops.JPG

     

    Elle était très contente

     

    Mark a eu des figurines, des livres et un abonnement de Dofus

    simpson.JPG

     Ellen a eu un MP4 , et une place pour Tryo aux 3 Eléphants

    Elle était folle de joie, pensant qu’il n’y en avait plus 3Elephants1_aff09_jpg_160.jpg

     

    J’aime bien ces rituels, fêter les passages, les surprendre, les rendre heureux

    Ce n’est pas leur anniversaire, ni Noël, c’est le dernier jour de classe

     

    A 16h30, des élèves pleuraient en quittant  leur maîtresse, les CM 2 avaient la boule au ventre en franchissant le portail .

     

    Rose a apporté un bouquet du jardin à sa gentille maîtresse .

    bouquet.JPG

  • La complainte caniculaire

    ventilateur.jpgpluto , photo.gifDepuis quelques jours, il fait ………chaud

    Et moi, dès que la température dépasse les 27° je ne supporte pas, je suis de mauvaise humeur, je ne sais pas où me mettre, je suffoque, et surtout, je ne peux pas profiter du jardin à part le matin et le soir à partir de 20h

     

    Plaignez-moi..

     

    Ça limite mes destinations de vacances, aller en Inde ou dans l’Arizona est inenvisageable

     

    Et encore, quand je vivais dans l’Est c’était pire

    L’air marin me manque terriblement

     

    « arrêtes de gémir Jeanne, il y a pire, des gens plus à plaindre que toi « 

    C’est vrai, je ne me plains pas, et je vais de ce pas plaindre les vrais gens victimes de la chaleur

     

    Je plains les femmes enceintes, oui, c’est pas drôle quand il fait chaud (c’est pour ça que j’ai couvé mes bébés l’hiver )

     

    Je plains  les femmes voilées, celles qui portent la burqa ( elles ne t’ont  rien demandé ) oui, elles me donnent chaud

     

    Je plains les femmes voilées enceintes, c’est compatible

     

    Je plains les militaires, les gendarmes et autres hommes et femmes contraints à porter l’uniforme en pleine canicule, les hommes d’affaires ne costume cravate

     

    Je plains les chiens de traîneau, et autres toutous à poil long, ou raz qui tirent la langue  , les cochons d’inde, les ours ………

     

    Je plains les courageux animateurs qui doivent s’affubler d’un costume (à poil long parfois ) dans les parcs d’attraction en pleine après midi la tête prisonnière d’une grosse tête de mickey ou autre personnage légendaire

    L’horreur ! pluto , photo.gif

     

    Je plains les bébés qui restent dans les voitures ( même si au bout d’un quart d’heure on les sort de là, brrrrrrrrr ! )

     

    Je plains les artistes, les gens  de la scène, qui en plein festival doivent supporter la chaleur des projecteurs et parfois un costume très chaud, et là, je pense à Yvan Rebroff qui portait une fourrure et une chapka, été comme hiver rebroff3.jpg

     

    Plaignons le défunt chanteur

     

    Bon j’arrête mon délire, mais y’a du vrai le dedans, car même si j’ai chaud, je peux  me mettre au frais, ventiler la maison et il y a bien des gens dans les bureaux, sur les toits, sur les routes qui ne peuvent rien changer

    A eux, je tire mon chapeau  !

     

    Et j’ai une grosse pensée pour Nicolas .

  • Le marchand de télé

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    A cette époque, les grandes surfaces n’existaient qu’en région parisienne, ou dans les grandes villes

    Mes parents faisaient une partie de leurs achats alimentaires chez mon oncle épicier, et le reste, exceptionnellement dans les petites boutiques de Bricquebec

     

    Une fois dans l’année, nous allions acheter un disque vinyle

    C’était une vraie expédition, bien sur, on avait des envies, mais il fallait mettre tout le monde d’accord, un seul disque pour la famille

    Flo aimait Cloclo , Sheila , et les Rubetts , Louis , il aimait bien Rika Zarai , et moi , en secret , sans jamais avoir oser l’avouer , j’aimais Michel Fugain, mais j’avais l’impression d’être fautive , d’aimer ce chanteur aux vêtements colorés et à la barbe ( quand je vois ce qui m’attendait par la suite  , heureusement que j’aimais .. )

     

    Dans la boutique de télés, il y avait peu de place

    L’homme réparait les téléviseurs, il avait un surnom, et la femme, nonchalante et assez gracieuse  nous accueillait

    Mon père la tutoyait, c’était une amie d’enfance

    Nous regardions le tout petit rayon de disques .

    Nous avions le choix, entre une vingtaine de 45 tours et une trentaine de 33 tours

    Bien sur, il fallait vite mettre nos envies de côté, rien ne nous convenait, mais mes parents étaient incapables de ressortir du magasin sans achat ( ils sont encore comme ça d’ailleurs )

    Un jour, nous avons acheté un 33 Tours, compil, les hits !

    La pochette était racoleuse, une jolie fille  avec un chapeau, et des titres, plus ou moins connus

    En écoutant ce disque, on s’est vite rendu compte que les versions chantées n’étaient pas celles des interprètes originaux, un vrai bide

    Cela faisait partie des nombreuses frustrations de cette époque

    Tout était à moitié .

     

    Un jour, une copine de troisième me prêta une pile de 33 tours de ses parents, parmi eux, il y a avait un disque de Maxime Leforestier, un autre de Tri Yann, et…. l’album rouge des Beatles

     

    Ce fut pour moi une véritable révolution, en 1979, ma révolution

    J’ai appris par cœur toutes les chansons, je m’en souviens encore

     

     

    Je crois que la boutique du marchand de télé existe encore .

     

     

  • Le générique de fin

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    Enfant, je regardais défiler ces tas de noms connus, inconnus, des personnages, des seconds rôles, de drôles de titres

    « l’homme au chapeau noir « 

    « le voisin énervé « 

    « la femme au caniche « 

     

    Il y avait des lieux, des remerciements, des marques, des trucs incompréhensibles

    Je lisais ce que je pouvais, parfois ça défilait trop vite, cela prolongeait le film, le feuilleton, la série

     

    Et en même temps, comme vous sans doute, je savais que  ces lettres qui défilaient allaient me pousser vite dans le froid et l’humidité de mon lit

     

    C’était le générique de fin .

     

    J’ai ainsi appris des tas de noms d’acteurs, français, américains, anglais, je les ai retenus, et suis capable de mettre un nom sur de nombreux visages .

    En secret, je scrutais ces noms d’acteurs, d’éclairagistes, de machinistes, de décorateurs, j’espérais y découvrir le mien

    Chose impossible, car mon nom de jeune fille était vraiment   peu répandu ( en dehors de ma fille , j’en ai jamais croisé )

    Je crois que je rêvais d’un tout petit peu de célébrité

     

    Au cinéma, j’ai conservé ce rituel, je ne me lève jamais de mon siège tant que le générique de fin soit achevé

     

    Il y a quelques jours, je visionne le DVD  de notre spectacle de juin, ( hep, restez assis! Il n’est pas en vente, il est réservé aux chanteurs exclusivement, oui, dommage.)

    Et dans le générique de fin, que vois je ?

    Mon nom, mon prénom, parce que.j’ai participé à un truc, oh sans grande importance, mais qui le demande un peu de travail, de reflexion

     

    Et bien ça m’a fait plaisir, et oui (merci Théodore ) parce que, j’ai peut être l’impression d’avoir réalisé un rêve de gosse, et que tout bêtement, nous avons, il faut se l’avouer, tous besoin de petits gestes de reconnaissance

    A bas les fausses modesties, il n’y a pas de quoi pavaner, mais je peste parfois, quand les gens remerciés, boudent, font la tête, parce qu’on les félicite, ou qu’on les ovationne

     

    Nous avons, tous, à chacun notre échelle, un tout petit besoin de compliments, de merci, d’attention, comme un bon point, je prends ce petit délice, sans vanité, avec un beau sourire de satisfaction 

    Une jolie trace …

                                                   Fin

     

     

     

     

  • Accroc du coeur

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    Avec Lorenzo nous échangions encore des souvenirs

    A travers ceux là, il reparlait de Maude

    Il n’arrive pas à couper les liens, il attend, il ne sait pas quoi, relance, pourtant sait que jamais ce qui a été vécu redeviendra comme avant

    Il ne parvient pas à la sortir de son cœur, il doute, étrangement, elle prend encore une place dans sa vie, en pleine reconstruction .

     

    Je réalise qu’il n’est toujours pas sorti de ma tête lui aussi, de mon cœur

    Je fais l’effort pour oublier, et régulièrement, des odeurs, des images, des flashes me le ramènent

     

    On avance pourtant, j’avance, je regarde mon passé avec réalisme, je ne suis pas nostalgique, j’aime trop la vie que j’ai à présent

    Mais il y a les accrocs du cœur, ceux qui restent là, on aimerait les chasser, on n’y parvient pas

    La  vie file sans tristesse ni regrets, des questions restent sans réponses, je cherche sans trouver, j’espère un tout petit peu, je laisse la place au hasard …

     

    J’observe les hommes et les femmes qui laissent paraître que jamais leurs émotions ne les  troublent, comme si leur cœur était momentanément recouvert d’une protection solide, indéchirable, d’une paroi toute lisse, d’une barricade, d’une protection.

     

    Je ne serai jamais comme ça, je l’ai compris depuis longtemps, mon cœur est trop fragile, autour de lui gravitent encore tant de choses, tant de sentiments

     

    On ne choisit pas ça, je le vis, avec force et lucidité

     

    Pourquoi restent en nous, ces histoires là ?

     

    Parce qu’on les a aimés, parce qu’on aimerait avoir la certitude, sans oser se l’avouer, que nous comptons encore pour eux

  • I love ..Jeanne

    Depuis quelques jours, ce truc circule dans la blogosphère

    « and the winner is …….. “

    I love your blog !

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    Je me disais, y’en a quand même qui font finir par me choisir, même si je n’ai pas forcement besoin d’autant d’honneur car je sais que bon nombre d’entre vous trouvent un réel plaisir à venir ici, sinon j’aurais fermé la boutique depuis longtemps

    (je suis capable de parler toute seule mais y’a des limites )

    alors c’est Mlaféeclochette et Charl, bingo, deux d’un coup, qui m’ont choisie, et je les remercie .

     

    Il faut à son tour choisir d’autres blogs, et leur refiler le cadeau

    C’est dur, je n’aime pas trop ça, parce que d’abord cela exclus les lecteurs qui ne possèdent pas de blog

     

    C’est à eux d’abord que s’adressent mes pensées du soir

    Lorenzo

    Nath

    Solène ,

    Gordon

    Marie Camille

    Flo ,

    Maggie

    Patricia

    Obou2mérev

    Sépia

    Et le poète perdu qui vient s’égarer ici depuis quelques jours..

    Merci pour vos mots doux , je vous embrasse

    et bien sur ceux qui passent en sous marin (l'expression est de Plume ) qui lisent sans dire , je suis incapable de leur en vouloir bien sûr

    bises à vous  aussi

     

    Choisir mes blogs préférés, c’est dur

    Fort heureusement, mon nombre d’entre eux ont déjà été choisi

    Elle, Risette, Charl, Dana, Mlaféeclochette  Virginie, Plume, Madame T, Victoria, la Virge.

     

     

     

    Alors, je refile le cadeau à

    Fay parce que nous avons beaucoup de choses en commun, notre métier, nos passions, et une vision de la vie en général et puis parce qu’elle est adorable

     

    Cahuette parce qu’elle a un sacré sens de l’humour, et que j’adore ses récits de sa vie aux States, et qu’en plus elle est douée, et ça on peut le découvrir sur son blog de création de vêtements.

     

    Carl   d’abord ses photos sont extraordinaires, et puis elle, je l’aime, parce qu’elle est sincère, complexe, et qu’elle mène sa vie pas toujours drôle avec une force incroyable

     

    Antiblues parce que son blog, c’est mon dopage, parce qu’il est franc, attentif, et drôle, et que c’est une des plus rencontres bloguesques, et que mes billets sont souvent commentés dès leur parution, et toujours avec justesse et sensibilité

     

    Didou , parce que lui aussi, il est drôle, touchant, génial, et que même s’il ne commente pas très souvent , il avait écrit un jour que tous les matins il venait faire son petit tour ici, avant le blog de Jean Michel Apathie, c’est dire

     

    Gwen parce que son blog est raffiné, ses photos pleines d’humour et de fantaisie, et puis parce que nous avons une complicité, et souvent les lieux que j’évoque lui parlent beaucoup

     

    Et forcement Ksénia parce qu’entre nous, il y a quelque chose de scellé, et que vraiment, elle est d’une extrême sincérité, chaleureuse, vraie, si touchante, et que.. le reste elle le sait

     

    Les autres, ne m’en voulez pas, surtout pas, si vous êtes dans la longue liste de gauche c’est que.. je vous aime aussi

     

    Je vous offre mes lys qui ont décidé de s’ouvrir cette semaine, fleur majestueuses, royales, somptueuses …

     

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  • Drôle de drame

    Parce que nous ne partions jamais en vacances, l’été, nous avions grand plaisir à ponctuer nos journées par des séries télévisées

    Une de mes préférées, c’était « Drôles de dames « 

    Trois détectives, une blonde Jill, une brune sexy Kelly et une, plutôt maligne, Sabrina

    J’adorais ça, la voix de Charlie, le personnage de Bosley, grosse déception quand l’une  d’entre elle fut remplacé par une autre starlette

    C’est comme Clara Sheller, la série n’avait plus d’interêt

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    Dans la vraie vie, Farrah Fawcett avait épousé Lee Majors, l’homme qui valait trois milliards, moi, jusqu’au bout j’espérais qu’il épouserait super Jaimie

     

    Farrah Fawcett est morte hier, à 62 ans

     

    C’est pas de chance, mourir le même jour qu’une star planétaire, le roi de la pop .

    De grâce, si je meurs le même jour qu’une personnalité mondialement connue

    (Didou par exemple ) faites en sorte qu’on ne m’oublie pas, publiez des articles sur vos blogs, mettez des photos de moi sur vos balcons ( comme Ingrid Béthencourt, mais qu’est ce qu’elle devient celle là au fait ? ) Tiens, préparez votre nécrologie maintenant, vous ne serez pas pris de court

     

    J’ai appris la mort de la star du pop, hier soir vers minuit

    C’est Ellen qui écoutait la radio qui m’en a informée

    Je suis toujours touchée malgré tout quand une star mondiale disparaît, parce qu’elle a marqué des générations

    Commenter la mort de Michael Jackson est une tache délicate, des affaires, des accusations, ses chirurgies, mariages arrangés

     

    Je m’en garderais bien aussi

    Juste une question, pourront ils rembourser les fans qui avaient acheté des billets pour les concerts de Londres  ?

     

    Deux personnages inscrits dans notre mémoire collective, pour moi, ce sera une chanson, une seule, pur symbole de mes belles années d’insouciance

    Je l’aime toujours cette chanson,

    « we are the world , we are the children ………. »

    allez on chante , c’est vendredi , et puis vous mettez une main sur une oreille , deux si  vous voulez …