Il arrive à mainte reprise d’être amené à croiser une personne, à la revoir, échanger à peine, et sentir, assez vite qu’une attirance opère, une toute petite flamme rougit, et de toute évidence, l’un comme l’autre, on sent que l’on aimerait devenir proche
Alors, il faut prendre le temps de s’apprivoiser, de se parler sans questionner, de ne pas aller trop vite
J’adore ces moments là, quand tout à coup j’ai la certitude que l’Autre est dans la même aventure, la même approche, farouche mais franche
Alors on échange des regards, des sourires, les moins timides osent une bise, on s’envoie des petits messages, sur le mur, ou ailleurs, on s’approche, se rapproche petit à petit, sans forcing, sans obligations
On aime séduire l’autre, lui donner la meilleure image, on a peur de le décevoir
Comme j’aime ces moments là ...
Avec les femmes, les hommes, ceux là qui deviendront AMIS, ce noble mot qui se mérite, ce n’est pas un gibier à exposer sur un tableau de chasse
Il en faut du temps, mais quand l’approche a été douce, la soudure est solide, on fait presque corps avec l’autre, et vint alors la certitude à un moment donné que c’est quelque chose d’inébranlable, à vie, comme on dit
J’ai écouté des dizaines de fois « le Petit Prince « chez ma grand-mère, je ne comprenais pas qui était cette rose
J’ai appris à apprivoiser, à arroser, je ne me lasse jamais de recommencer cette aventure, ici, ailleurs.
La flamme s’est rarement éteinte, elle fut parfois étouffée par une trahison, je laisse le vent tenter de réanimer, sans forcer les choses
Et je me réchauffe de toutes les nouvelles flammes à venir …