Ma mère adorait regarder à la télévision « au théâtre, ce soir « avec Jacqueline Maillan, Jacques Balutin et Michel Roux.Elle riait de bon cœur surtout quand ils avaient un fou rire.
Mon père, aimait les opérettes, les vraies avec Georges Guétary et Luis Mariano, c’était kitch mais il aimait entendre les airs et mélodies populaires de cette époque.
Il aimait aussi les films de guerre, « les canons de Navarone « entre autre son film culte.
Ce qu’il détestait le plus, c’était: les comédies musicales, oui les films de Jacques Demy, les « Demoiselles de Rochefort « ou autre drame chanté.
Et surtout que personne ne vienne pousser la chansonnette sur un champ de bataille, il aurait encore toléré Mireille Mathieu chantant « Paris en colère « mais il fallait qu’elle attendre le générique.
De cet héritage culturel, qu’ais je retenu ?
Le déclic, la révélation fut pour moi ce jour ou je suis rentrée aux Magasins réunis pour acheter l’album de Starmania en 1979.J’ai écouté, réécouté des heures, c’était pour moi tout ce qui pouvait exister de meilleur, un vrai coup de foudre.
Mais malgré cela, je ne suis jamais devenue fan de comédies musicalesDéjà parce que la question ne se posait pas, elle étaient jouées à Paris, je ne sais où et comment.Dans les années 90 , j’ai découvert l’opéra baroque , plus précisément ceux de Purcell, mes préférées « the fairy Queen « « the King Arthur «
Quel amalgame me dira vous ,et bien pas tant que ça , car ce qui donne du plaisir dans ces pièces chantées, ce sont les mélodies, les airs qui très vite s’installent dans votre tête et ne vous quittent plus
Avec la création de Notre Dame de Paris de Luc Plamondon, les comédies musicales franco quebequoises sont revenues au devant de la scène, déplaçant les foules, ravissant le public.
Je n’étais pas fan, je n’en ai vu aucune, je n’aimais pas cette idée qu’avant leur sortie, nous étions mitraillées par le tube, et que toutes le radio et télévisions invitaient sans retenue la troupe en question.
D’ailleurs le succès était au rendez-vous, mais le public venait voir avant tout, les stars, les vraies.
Et quand ils découvraient que Garou ou Helène Segara n’étaient plus à l’affiche, il désertait les salles .
Ma comédie musicale préférée, reste « les Misérables « mise en scène par Robert Hossein, avec une musique signée Claude-Michel Schönberg, en 1980,c’est grandiose, magnifique, elle fut jouée à Londres et Broadway durant des années.
Dans les airs les plus connus, je vous livre Hair, un incontournable
De cet héritage, j’ai appris surtout a faire preuve d’ouverture, écouter, accepter, laisser venir l’émotion musicale, laisser venir avant tout le plaisir de la musique, appartenant comme vous à cette mémoire, gravée dans notre histoire, à la même enseigne que les évènements personnels, et sociaux.
Avouez que vous aussi, vous avez fredonné un jour, un air d’opérette ou de comédie musicale, aspirés des œuvres de Hugo, de Shakespeare ou d’Obispo …


Nous apercevons dans la rue, auprès de l’abri de bus, ce jour là un caddie rose, non pas un soldat mais j’ai bien dit un caddie rose, seul, abandonné …
Alors que nous dégustions un pot au feu chez Jeremy et Sofia, je faisais comme remarque que certes la cuisine était parfois agréable mais que les plats qui nécessitent un long temps d’épluchage de légumes, relève pour moi de la corvée
Quand on s’appelle Belluchi, Mastroanni, Adjani …des telles sonorités pourraient faire croire à une carrière internationale, une vie de star récompensée par les plus grands titres du 7 art
Quand Minime a disparu, je l’ai attendue des jours, des heures, profondement malheureuse de ne plus avoir de chat..
l’animal ?
sont particulièrement insensibles à nos amis les bêtes voir effrayés par l’idée même qu’un chat puisse rentrer dans une maison..
Les parents de Jérôme sont venus passer deux jours …nous jardinons, Marianne plante des iris dans les massifs.