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Anecdotes d'hier et d'aujourd'hui - Page 157

  • 8 secondes de célébrité

    Alors que Basile s’était inscrit aux pré sélections pour un jeu télévisé, c’est Coralie, sa femme qui a connu il y a quelques jours, ses 8 secondes de célébrité..

    Célébrité c’est peut être un grand mot, mais passer au journal de vingt sur Tf1 impose forcement quelque fierté, même si l’évènement n’était pas prévu.

     

     

    Le Premier ministre était venu, en voisin (ils ne connaît pas mes nouveaux voisins lui …) soutenir notre maire en campagne. Vous allez penser, »tiens elle nous parle encore du maire », oui mais que voulez vous c’est l’actualité qui fait ça.. 

    Donc à cette occasion les équipes de télévision sont venues dans notre petite ville, en vue de rapporter le déplacement.

    Première scène, dans la gare, les élus se serrent les mains, bavardent …bon on passe

    Puis nous voilà dans la salle du Vieux Château, le ministre parle de la politique nationale au grand drame des militants qui ne sont pas venus pour ça …

    Puis le reportage s’oriente vers l’éventualité d’un changement de municipalité.

    Pleins feux sur le candidat adversaire, qui fait son petit tour en ville, serre une main innocente, celle d’une jeune femme souriante, gaie et dynamique, notre Coralie !!

    Ah quel beau cliché, quelle belle image du renouveau de notre ville, surtout qu’elle n ‘habite pas cette ville, n’y vote pas non plus, mais bon elle passait par-là !!!

    C’est fait Coralie, tu as eu tes 8 secondes de célébrité, bravo !!

     

     

    Vous devez penser «  oh t’aurais bien aimé être à sa place, hein, passer à la télé aussi, Jeanne, avoue, tu aurais bien fait le détour pour être filmée « 

    -Non, non, j’aurais évité le champ de la caméra, parce que je suis trop connue ici et …ça ferait copinage et artificiel …c’est très bien comme ça

    Et puis mes passages télévisés passés ne se sont pas révelés concluants :

    Sur un plateau chez Delarue, je me suis vue devoir intégrer les rangs du fond, j’avais pas la poitrine et le décolleté adéquat sans doute. (j’en ferai une note )

    Sur Canal + et sur France 2, je me suis fondue dans le public, je n’ai pas joué les starlettes, juste pour le plaisir de connaître mes 8 secondes de célébrité.

    Avouons que nous avons tout été plus au moins un jour, filmés ou exhibés à notre insu sur le petit écran …ou sur le Net.Heureusement je ne m’appelle pas Laure Manaudou, de toute façon, je ne sais pas nager.

  • La mémoire

     

    Paul dîne à la maison le mardi soir, il sonne vers 19h40 son repas dans la main, enfin dans un sac et s’installe à notre table. Nous aimons beaucoup ce petit moment de retrouvailles, Jérôme nous rejoins vers 20h10,il va d’abord chercher Ellen qui finit son cours de théâtre.

    Nous partageons nos petits plats puis vers 20h25, nous partons chanter à notre répétition, Paul m’emmène dans la camionnette réfrigérée, oui je sais, ça fait des jalouses, mais pour rien au monde je laisserais ma place pour cette petite promenade nocturne …

    En causant l’autre soir, il me faisait remarquer qu’il avait plutôt une bonne mémoire, enfin pour les chansons entre autre. Une chanson apprise, c’est acquis à vie, il en connaît des centaines, par cœur, impressionnant.

    Un soir, il y a peu de temps, nous avons repris un titre appris en 2003 , je crois, il l’a ressorti en entier, sans hésitation, un vrai juke box, euh mieux que Deezer, pour faire branché !

    J’ai également une mémoire très sélective, je mémorise les prénoms, les noms, ça me sert dans mon travail, et surtout dans la relation au autre, c’est précieux.

    Côté chanson, ça va aussi, je mémorise assez bien, j’entretiens correctement.

    Je connais quasiment l’intégralité du répertoire de Balavoine, c’est gravé, et je pense avoir assimilé les trois années de notre répertoire, à raison de 25 titres par an, au moins 80 chansons, même si parfois y’a des trous.

    Rose mémorise vite et bien, le vocabulaire, les comptines, les poésies, les chansons, les mélodies, elle écoute deux fois, c’est dans la boite !!! Elle lui fallu trois mois pour apprendre à lire.

    Mais ne soyez pas admiratifs, je suis incapable de mémoriser les chiffres :je connais trois numéros de téléphone, un seul code de carte bancaire, mes identifiant Internet, ce sont toujours les même et mon code pins.

    C’est tout, le numéro de Sécu, de CAF, mes codes bancaires, l’âge du capitaine …………rien, un trou noir, là encore.

    Je me console encore en me disant que je retiens très bien également les titres de films, acteurs et réalisateurs, les noms de fleurs, des plantes et ma propre adresse, et bon nombre de médicaments .

    Il paraît que ça se cultive la mémoire ???

  • La chute nocturne

    Cet été là, je faisais un centre vacances, je partais sans connaître les animateurs, j’avais été recrutée entre deux portes sans entretien, le simple fait que je soies étudiante éducatrice m’ouvrait tous les lieux.

    Le centre se trouvait en Auvergne, les premiers soirs, j’étais un peu en retrait, je ne connaissais pas le directeur, il était assez distant, très pro, un peu froid, il m’impressionnait.

    Les enfants dormaient dans un dortoir insalubre, peu de moyens, c’était un vieux château tout délabré, nous passions notre temps à surveiller les enfants qui inventaient mille bêtises à la minute. Ils se mettaient souvent en danger, n’écoutaient pas nos remarques, un public de cas sociaux, sans limites, un peu anarchiques au début. Après c’était un pur bonheur, des liens très drôles, mon humour me permettait de tenir bon, je menais à terme tous mes projets éducatifs, j’aimais vivre avec  ces enfants séparés de leur famille pour quelques semaines.

    Un soir, nous étions descendus en cuisine ( c’était encore le bon temps ou l'on pouvait entrer dans les cuisines de collectivités ), nous entendons un gros bruit sourd.

    Je remonte avec Arnold, un peu inquiets, à l’affût de la prochaine bêtise ( oui même couchés ils ne s’arrêtaient jamais !)

    Après avoir fait le tour du dortoir des filles, nous découvrons une fillette de 8 ans, un peu grassouillette, gisant au sol près de son lit. Elle s’appellait Monique, nous sommes en 1985.

    Rien de grave, elle dort encore, nous nous approchons, la relevons avec effort et la reposons dans son lit, échangeons un regard, avant d’éclater de rire …rire nerveux, rire de fatigue, ou rire qui évoquait autre chose.

    Nous échangeons quelque phrase, je me souviens encore l’une d’elle..

      Tous soirs, pendant trois semaines, elle tomba de son lit vers 22 heures et tous les soirs, vers 2h du matin, Arnold me disait «  on va recoucher Monique … »

    Ce moment nous appartenait, on aurait jamais laissé les autres y aller à notre place..

    C’était, je crois l’occasion de prolonger la nuit … un petit moment de complicité, de proximité …

     Merci Monique !!!

  • Poussez vous j'arrive !!

    Ils arrivent, s’installent, tissent leur toile. Ils sourient, font des courbettes, trop, ils offrent des gâteaux, trop, trop souvent …

    Ils prennent les places devant, les plus visibles.

    Ils flairent les bons coups, invitent mais pas n’importe qui …

    Quand ils sont installés, ils prennent avec une aisance  la place qu'ils ont choisi , puis le pouvoir. Ils deviennent intouchables, indéboulonnables …personne n’ose leur dire, ils ont fait leur deal, ils gagnent en puissance.

    Ils écrasent, imposent, prennent la première place, ils s’accrochent, méprisent ceux qui ont œuvrer dans l’ombre avant eux …

    Je les repère tout de suite, je les observe, distante, je les fuis comme la peste

    Ceux la, vous les avez rencontrés, au travail, dans les associations, en politique, dans les paroisses, dans votre famille. à l’école ,à la fac ..

    Mais avec l’âge et les années je le dis haut et fort «  je ne les supporte pas !! »

  • A bas les bouleaux !

    Avec le soleil, les fleurs qui sortent de terre, les blogs illuminés par des photos toutes printannières, je réalise combien les mois qui vont suivre vont être éprouvants pour moi.

    Oui ce que vous ne savez pas ( je ne suis pas le genre à me plaindre ) c’est que depuis 11 ans, date de l’aménagement dans cette superbe maison, je suis allergique …

    Dès le mois de février, mon nez coule, j’éternue 29 fois par heure, mes yeux brûlent, ma gorge est irritée et en avril, je dois dormir assise, je ne respire plus !!!

    Diagnostic après tests chez l’allergologue, une seule allergie : les bouleaux.

    « Je suis allergique au boulot, c’est pas grave, je démissionne « ais je rétorqué à la dame spécialisée dans la matière .

    « Non, aux bouleaux, les arbres, vous en avez dans votre jardin ? »

    Dans le jardin, non, mais sur le terrain de l’autre côté du mur, ils appartiennent donc à la ville.

    Elle m’a proposé trois années de désensibilation avec un traitement adapté.

    Ça n’a pas marché …

    Céline mon amie et collègue, m’a conseillé un traitement en phytothérapie, a base d’aloé véra.

    Je tente le coup, ce sera mon achat compulsif , qui ne tente n’a rien. J’ai bien un aloès dans mon jardin, je ne me vois pas le mixer pour un extraire quelques gouttes, alors je fais confiance.

    C’est ma dernière chance, peut être pas ???

    Le 17 mars prochain, je saisirai mon portable vert, et prierai le Maire tout fraîchement élu de la veille, de venir dès que possible, avec sa tronçonneuse,, abattre illico les arbres coupables de mon cauchemar printanier..

    Eh, j’ai des relations moi. Et puis, j’ai passé des heures à militer, à convaincre, alors un petit service.. ; ne comptez surtout pas sur moi pour vous donner le numéro de portable de l ‘élu  pour accéder à vos fins personnelles, ça fait 7 ans que j’attend ce moment là !

  • métamorphoses et rebellion

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    J’avais pris la décision ferme de ne pas rentrer mes lauriers roses cette année

    -         « tu es dure avec nous, on est pas dans le sud «  ont ils répliqué

    -         « Il faudra vous y faire, c’est le réchauffement climatique, c’est Al Gore qui l’a dit, bientôt on fera pousser des oliviers à  Reykjavik et des poivrons à Oslo ! »

    Mes hibiscus les narguent un peu, ils ont eu droit à un nid douillet,  m’offrent deux à trois fleurs quotidiennes, alors que les autres années ils perdaient toutes leurs feuilles.

    « Il faudra quand même que je vous taille ! »

    Mes bougainvilliers sont rabougris

    -« allez un petit effort, vous êtes misérables … »

    Allez faire un tour en Andalousie, vous verrez à quoi ils ressemblent vos cousins !

    Pendant ce temps, les rhododendrons pavanent, mettent en avant les gros boutons prêts à exploser en avril, surtout celui que Sarah a offert à Rose pour son premier anniversaire.

    La glycine fait grise mine, elle a subi une sanction à la hauteur de la faute commise. Elle devait sagement cacher un horribles tuyaux métalliques qui arpentait le mur du bâtiment  voisin, et sauvagement s’est enroulée sur le tube, broyant le fil qui reliait notre maison à l’interphone du portail. Jérôme a passé deux week end a réparer et ça ne marche toujours pas vraiment. En plus, miss glycine boude la fleuraison, elle déploie des centaines de feuilles, attaque la muraille, j’ai saisi mon sécateur et j’ai avec détermination coupé les branches tortueuses avec un dernier ultimatum, « si tu recommences, ce sera fini pour toi »

    Dotée d’un optimisme permanent, j’avais acheté un citronnier, il faudra attendre longtemps pour la tarte.

      Les rosiers de Basile sortent leurs feuilles, l’aneth de Léandre est bien reparti, les arums de Jeremy sont encore bien timides. 

    Lorenzo a déposé un petit cochon près du bassin , le bambou d’Anatole a bien poussé, les nénuphars attendent la chaleur suffisante pour sortir le tête de l’eau. Je ne sais pas si les lotus de Marc et Zohra auront  résisté.L’amorphophallus sort de terre, j’en ferai une note pour vous expliquer …J’ai hâte de revoir tout ça illuminer mon jardin, j’ai hâte de cueillir un gros bouquet de lilas, de parsemer la maison de tulipes colorées.

    La tulipe c’est la fleur électorale , le 17 Mars , elle ornera la table du salon en cas de victoire ..

    Il reste encore quelques débris de carcasses de homards dans le fond du jardin
  • Je veux faire jeune ?

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    Regardez bien cette photo, c’est mon téléphone mobile. Oui il est vert, je l’ai choisi en juillet dernier, juste après sa sortie.

    Jusque là rien d’exceptionnel, je vous l’accorde.

    Sauf que depuis, ce modèle , que j’ai choisi parce que joli, facile à retrouver dans le sac, doté de haute technicité (que je n’utilise pas,) photos, vidéo... et bien ce portable a fait fureur chez les ados.

    Ma nièce de 20 ans s’est écriée, »oh tu as celui là, c’est top, je le voulais !!! »

    Et là je me suis dit « zut, ça ne me va pas d’avoir ce modèle, alors tout le monde va croire que je veux faire jeune ! »

    Alors rassurez-vous

    -         Je n’écoute pas Tokio Hotel

    -         Je suis capable de rédiger un message sur le Net  sans finir par » Lol »

    -         Mathieu ou Quentin, finalistes de la Star Ac, je n’ai pas d’avis sur la question

    -         Je n’ai pas créé mon blog sur Myspace ou les seuls commentaires seraient « ma chérie j’adore ! » » Plein de bisous pour mon petit cœur, lol ! »

    -         Ma chambre ne ressemble pas à un champ de bataille où jonchent, linge sale et propre, chaussures, maquillages, boucles d’oreilles orphelines, feuilles de cours et écouteurs en tout genre..

    -         Je n’envoie pas 25 SMS à ma copine pour, lui dire « ça va toi ? , »

    -         Je ne porte pas de Converses à moitié défoncées et custumisées au marqueur fluo

    -         Je ne vais plus au lycée ou au collège

    -         Mais je ne me lasse pas d’observer vivre les adolescents, avec leurs codes, leurs mondes et leur magnifique goût de la vie !!!

    -          

    -         http://www.youtube.com/watch?v=zAKRJtxbB5I&feature=related

    Et surtout loin de moi l'idée de vouloir passer pour une femme branchée en portant des fringues qui ne me vont pas du tout ,en parlant un langage ado pour me faire croire que la communication passera avec eux ,

    cette démagogie c'est pas pour Jeanne ,qui assume fort bien , ses cheveux blancs ( heu..je les cache quand même) son gout souvent décalé pour la chansosn française ,sa passion pour les choses simples et essentielles ...transmettre ....c'est aussi ça , ne pas se fondre ...

  • Avis de recherche

    J’ai reçu un message, une fille qui était avec moi au collège, et comme les années collèges, c’est le trou noir, j’avoue que ma mémoire m’a fait un peu défaut.

    Ceci étant, j’ai la mémoire des noms et des prénoms et des visages..

    Je me suis inscrite sur un de ces sites de retrouvailles pour une raison très particulière, celle de retrouver une personne sortie de ma vie, enfin pas tout à fait.

    Ces sites fleurissent, abondent, à une autre époque, j’aurais pu me retrouver chez Patrick  Sabatier, qui réussissait les anciens élèves d’après la  photo de classe d’une vedette ( ah c’est vrai je ne suis pas une star, mais sait ‘on jamais ), c’était avis de recherche , super le générique !

    Ca pleurait sur le plateau, on ne ratait pas cette émission, surtout que ma sœur avait rencontré Patrick Sabatier, en personne, alors il était un peu le cousin de la famille.

    Donc, revoir, prendre des nouvelles, pour qui, pourquoi ? Je n’ai pas réponse, renouer des liens, je ne sais pas …je manque déjà de temps pour me consacrer à tous mes amis, alors je prends parfois la décision de ne plus trop investir de nouvelles relations ;

    Mais j’avoue que ces petits messages me vont droit au cœur, car ils nous disent que la rencontre a été important à un moment donné, c’est bien ce qui compte...
  • Vous êtes déjà allès à Lourdes ?

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    Mes grands-parents adoraient aller à Lourdes, dès qu’ils pouvaient, ils montaient dans le train (ils ne payaient pas grâce à mon père qui travaillait à la SNCF ) et hop en route !

    Ils nous rapportaient de l’eau bénite , des médailles et des objets kitchissimes .

    Ma tante aussi va à Lourdes au moins deux fois par an depuis près de 40 ans, elle s’occupe des malades.

    Mes parents sont aussi allés à Lourdes avec un couple de voisins, la cohabitation fut un peu difficile, c’était en 1976, l’année de la sécheresse, on en a entendu parler pendant 20 ans.

    Je suis aussi allée à Lourdes plusieurs fois, j’aimais beaucoup, le climat, l’effervescence avec les jeunes, on se couchait à pas d’heure, j’ai croisé plein de gens la bas, j’avais 16 ans …

    Nous chantions du soir au matin , en se donnant la main ,de fatigue faisions la sieste durant les messes interminables , l’après midi ..trouvions ressource et énergie pour refaire le monde ..cela  à contribuer en quelque sorte à sceller mes convictions politiques..

     

     

    Mes parents ont un objet un peu insolite, c’est un petit appareil ou l’on peut visionner des petites diapositives sur Lourdes, justement : la grotte, les sanctuaires, la basilique, le gave de Pau, les malades,les miraculés .. en diaporama. Rien à voir avec l’Iphone , rien à voir avec les diaporamas que vous recevez peut être comme moi, sur la paix, l’amitié …je pense que cet objet a plus de trente ans.

    Rose regarde dedans et dit à mon père en voyant des fidèles en noir devant la grotte des apparitions «  regarde Pépé, y’a Harry Potter « 

    Rose n’est jamais allée à Lourdes..

  • fils de ....(2)

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    J’avais déjà fait une note, sur les fils de 

    Et bien depuis quelques jours il faut avouer que nous sommes servis …

    Alors pour faire court :

    Il est blond, grand,il est boutonneux beau, il a  aucun diplôme  un parcours exemplaire, il sait s’entourer de gens cultivés et honnêtes ( il a passé le réveillon avec Omar Harfourch, le playboy milliardaire libanais qui a fait fortune, je ne sais comment, je l’ai lu dans «  clooser » chez la coiffeuse )

    Il parle comme son père  bien, il est courtois,mielleux gentil, se voue à une brillante carrière politique, comme son papa Il paraît que c’est la nouvelle coqueluche des minettes, ça change de Cloclo ou de Patrick Bruel .Son rêve :le pouvoir et l'argent ,donner sa vie au service des plus démunis à Neuilly .

    Alors moi, je pose la question –elle est ou sa mère ? elle fait quoi ? Qu’elle ramasse son gosse et qu’on ne le voit plus, y’a pas assez que le père !

    Et puis j’ignorais jusqu’aujourd’hui que Neuilly était la capitale du monde ?

      Alors ensuite, nous avons la sortie depuis une semaine d’Astérix et les Jeux  Olympiques .

    « -Tais-toi donc Jeanne, tu ne l’as pas vu. « 

    « - c’est vrai mais je n’irai pas, j’ai lu les critiques, ça me suffit ! Et chouette j’ai réussi à convaincre les enfants qu’il serait courageux et raisonnable de ne pas se précipiter dans la salle. »

    Le réalisateur, c’est Thomas Langmann, il avait déjà coproduit les autres Astérix, il avait une trentaine d’années, mais il a les moyens.

    Thomas Langmann est un acteur , producteur,  réalisateur et scénariste français né le 24 mai 1972 à Paris . Il est le frère de l'acteur Julien Racan et le fils du producteur Claude Berri. Après avoir été acteur, il se lance comme producteur au côté de son père puis vole de ses propres ailes en créant sa propre société de production ;

    Voilà ,mes sources ( wilpékia ) vous dévoileront que c’est un fils de lui aussi, pourquoi il ne s’appelle pas Berri comme son père d’abord ,et en plus il ne porte pas le même nom que son frère ..c’est quoi cette famille ?Oui, ce n’est pas parce qu’on ramène plein d’acteurs populaires et autres sportifs que le film est bon, et puis quand on me parle d’un film 4 mois avant la sortie, à coup sûr moi , j’évite  ( sauf Titanic ) .

      Ouh ça m’énerve tout ça, j’attends avec impatience la sortie de « Paris «  de Cédric Klaplisch avec la gracieuse, l’Actrice, la grande Juliette Binoche et une pléiade d’autres acteurs de renom …se sera peut être un navet, c’est le fils de qui Klapisch ??
  • Martha (2)

     

     

    Les années passent, elle coiffe Ste Catherine, bientôt trente  ans, elle veut des enfants

    De retour d’Algérie, elle croise un ami de son cousin. Ils sont un peu fous, les voitures, les sorties …ils se croisent en juillet, et s’unissent en octobre..

    Trois enfants en deux ans, sa vie, toujours rude, pas de confort, les travaux de la petite exploitation, l’humidité.

    Elle n’a jamais pu conduire, à essayer 5 fois, en vain, elle se persuade qu’elle n’en est capable, on lui a toujours dit.

    Elle s’exécute, travaille, s’occupe de ses petits, ses bébés, sa fierté, sa vie …elle nourrit les poules, les lapins, elle astique en écoutant Ménie Grégoire, elle combat, la maladie, elle écoute. La libération de la femme lui passe un peu au-dessus de la tête..

    Sa mère vient la voir tous les jours, elle adore ses petits enfants e, elle cherche à rattraper le temps, cette distance, cette froideur..

    Elle partira en 1977,brusquement sans préparer ses proches, laissant le père de Martha dans le plus grand chagrin, il ne surmontera jamais sa solitude..

    Martha s’occupe de son père, se fâche avec sa sœur, elle s’accroche à son bien, se bat contre la maladie, elle traverse des moments de déprime, exprime comme elle peut sa souffrance..

    Son grand bonheur arrive en 1986, il se prénomme Gabin, un beau bébé de 3kg 5.

    Marcha commence une nouvelle vie, la retraite, la voilà grand-mère, elle est heureuse, elle le pouponne, puis c’est le tour de Victor, un autre bébé choyé, admiré..

    Un troisième garçon, Renaud, elle est encore heureuse, elle pense à sa petite fille, elle la rêve. Elle  lui offrira ce bonheur, …elle la  voit grandir …ouvre grand son cœur à son petit frère  et son dernier petit trésor, sa petite puce...

    Elle vivra encore, sereine des passages difficiles, toujours souriante, remplie de cette vie rude et belle à la fois.

    Martha est née avant la guerre, elle a vécu mai 68 dans un isolement certain, elle a vu les années Giscard avec la révolution ménagère, un certain confort, elle a survolé les années Mitterrand avec de gros changements, le départ de ses enfants, sereine et pensive, elle n’écrit plus depuis longtemps, ne lit plus non plus, se persuade qu’elle est bonne à rien, qu’elle ne saurait même pas faire une programmation sur un magnétoscope

    La chose qu’elle sait faire, admirablement bien, c’est aimer les siens, inonder de confiance et de tendresse ceux qu’elle a engendrés …

    Martha a aujourd’hui 74 ans, bon anniversaire Maman …

  • Martha (1)

    Janvier 1934, Martha voit le jour, deuxième fille, son père est laitier, sa mère s’occupe de la petite exploitation, elle aime coudre, aime se cultiver, mais elle n’a pas les outils pour ça.

    Martha grandit, va à l’école, n’aime pas trop apprendre, elle perd confiance en elle, humiliation, le catéchisme, elle écoute, ne retient pas tout.Sa mère est un peu tyranique ,ne lui donne jamais de geste tendre,elle subit .

    Elle se réfugie auprès de son père, il est apaisant, il n’aime pas les conflits.

    La guerre, les bombardements, elle rit avec ses copines quand elle devra se réfugier dans le petit cagibi. Elle a ri, innocence, porteuse d’un lourd secret qu’elle mettra 60 ans à dévoiler, meurtrie, soumise …

    Elle entend le vieux poste de radio caché sous le grenier, lors de la débâcle, son père revenu d’Allemagne brûle ses vêtements militaires et ne repartira jamais.

    Le peu de confort de la maison, les frères et sœurs qui naissent après elle, une enfance un peu rude, mais la complicité quand même..

    Jusqu’au jour ou elle part dans une ferme à 14 ans, la traite, les travaux domestiques, elle a 14 ans, l’âge d’Ellen …travaux pénibles, l’obéissance, obéir toujours obéir, le peu d’argent gagné elle le donne à sa mère, elle le gardera jusqu’à son mariage.

    A 20  ans, elle décide de partir, en ville, à Paris, scandale, elle va s’y perdre.

    Une nouvelle vie pour Martha, elle s’installe dans le 15 ème tout  près de la maison de la Radio, elle est appréciée, elle s’occupe d’enfants, rien d’autres, elle lit tous les Tintin dans la chambres des enfants. Elle voyage un peu, Nice ,Monaco serrée dans l’arrière de la Dauphine avec les enfants et le chien. Elle aime feuilleter « Point de vue et images du monde «  elle aime la princesse Grâce.

    Sa sœur la rejoint à Paris, elles sont libres, elles savourent le confort d’un appartement, fini la vie à la campagne, elle se jure de ne jamais épouser un agriculteur.

    Elle revient dans sa terre d’origine, elle travaille chez un médecin, s’attache aux enfants,l’ un deux meurt violemment sous une voiture, le choc, elle n’accepte pas. Elle réconforte la fille aimée, ,si elle a une fille , elle portera le même prénom, elle aime bien ses patrons qui la respectent .

  • Ressemblance

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    Et encore un Geant rabbit ! celui là me plait bien aussi ,je trouve qu’il y a une ressemblance avec le propriétaire ( les bas joues et le menton  )

     il est costaud ! le bonhomme et le lapin !

    par contre la clapier ,du sur mesure sans doute ..

    Ça existe les architectes de clapiers pour les lapins géants ??
  • Bande de .....

    Au collège, j’ai passé quatre années d’ennui, pas de copines, pas de copains rien, le stress, la pression, la fatigue.

    Ma première année au lycée fut bien différente, je me suis ouverte à d’autres personnes, d’autres milieux, et en début de première, j’ai rencontré Chloé, puis Chris, Beth et d’autres et nous avons formé une bande de copains, au point de redoubler notre terminale tous ensemble, enfin presque .

    C’était si réconfortant pour moi ce groupe, cette appartenance, j’adorais ça …nous passions des heures au café, à refaire le monde, nos amours, nos chagrins …nos projets

    Quand je suis partie faire mes études, ce fut bien différent, plusieurs groupes, quelques bons copains étudiants …je n’ai pas revu les amis du lycée ou très peu.

    Je n’étais plus attachée à une bande …quoique, dans d’autres activités naissait un petit groupe, des copains de longue date, des gens avec qui j’avais plaisir à me retrouver, des copains très joyeux, nous faisions des dîners chez moi le dimanche soir souvent, des sorties un peu improvisées…j’aimais ça.

    Paralellement j’aimais la relation à deux, avec une copine, un bon copain, je passais des heures, à parler, toujours parler..

    Puis ma vie de célibataire prit  fin, je me suis installée avec Jérôme et nous avons tout quitté pour tout reconstruire. Nous avons intégré un groupe et petit à petit une bande s’est crée, : nombreux dinners, week end, sorties spectacles, nous n’avions pas  enfants …de très beaux moments.

    Nous nous sommes installés au pays du yaourt ou du camembert. Nous avons tout reconstruit, avec les enfants qui il faut bien le dire ont un peu freiné les sorties.

    Quand notre petite dernière a eu deux ans , j’ai étrangement goûté au plaisir de me retrouver en bande .Elle s’est formée aux hasard des rencontres ,des « après spectacles « 

    Elle se compose de Léandre, Thierry, Camille, Jeremy, Carla (une autre hein ) Agathe, Pierre Alain, Paul, Eléonore,Clotilde .

    Nous nous voyons souvent, toutes les semaines voir plus, nous partageons bien sûr la même passion, celle de chanter ensemble et nous avons les uns envers les autres beaucoup d’intentions, de tendresse, de gros délires …nous sommes affectivement liés pour longtemps.

    Les périodes d’été, nous sommes parfois plusieurs semaines sans se voir, c’est souvent trop long alors nous organisons de fêtes pour le plaisir d’être ensemble. Je me sens bien avec eux, je sais que pour d’autres c’est parfois difficile à accepter, ce petit noyau constitué, venir s’y intégrer, nous ne sommes pas toujours disponibles

    Les bandes ont toujours existé, il y a la bande des Enfoirés, la bande à Ruquier, la bande à Sarko et peu être la votre, les blogueurs aussi sont en bande, on les retrouve sur les même blogs …en attendant voilà ce que ça donne deux bandes qui s’affrontent : celle des Jets et des Sharks.

  • Seule

    Par un bel après midi d’avril, je gratte la terre et y dépose des renoncules, j’adore cette fleur, elle est si fine, si sophistiquée. Je suis seule, seule pour le week end …

    Jérôme est parti avec les enfants chez ses parents.

    J’ai tout mon temps, le temps, pas d’horaires, pas de contraintes, rien, enfin ..presque …

    Je jardine, je pense, je rêve, je suis bien …

    Le matin je suis allée chez Théodore, il m’a invitée pour l’apéro, je devais rédiger un article sur son parcours. Il m’invite à déjeuner, je décline  l’invitation, je dois aller à un rendez vous .

    Je grignote vers 19h n’importe quoi, je me prépare …

    Je me dirige vers la salle polyvalente pour un concert de Jean Louis Aubert.J’y vais seule, je retrouverai peut être Jéremy la bas..

    3000 spectateurs debout, chantent, dansent, bougent …c’est génial, j’adore, il reprend tout le standard de Téléphone, la musique est forte, je suis bien, seule, dans cette foule..

    Vers 23h je rentre à la maison, je ferme le portail.

    C’est la première fois que je vais dormir seule dans cette grande maison, je n’ai pas peur, je m’endors difficilement, mes oreilles sifflent encore le  tempo du concert ;

      J’aurais pu téléphoner à tous mes amants, j’aurais pu aller retrouver Jean Louis Aubert, à l’hôtel au bout de la rue ( oui il a passé la nuit la bas, c’est ma voisine qui me l’a dit, elle l’a rencontré en allant chercher son pain, j’étais verte quand elle m’a annoncé ça ! ) mais il a droit à un repos bien mérité, je sais ce que c’est ,la scène c’est éreintant !

    Et bien non, j’ai planté mes fleurs, j’ai pensé, j’ai compris que ma place était là et que j’y étais bien. Ma famille est ma source, j’y puise plein de bonheur, elle me pompe, plein d’énergie, de colères, de rires, de tendresse…

     

    Le lendemain matin, Jeremy passe me chercher pour aller à notre journée de répétition, une journée entière à chanter, répéter nos pas, nos chorégraphies, rire, blaguer …

      Vers 18 h, je rentre, je retrouve Jérôme, Ellen Mark et Rose, nous nous racontons notre week end, le quotidien reprend vite le dessus …

    Je pense à ce film magnifique « Sur la route de Madison «...vous l'avez vu ?