Ayant envie de marcher et de m’aérer, je me suis octroyée un après midi shopping, profitant comme il se doit de la période des soldes. Je n’avais pas de besoins précis mis à par l’envie de me trouver un chemisier long de couleur verte Kaki.Je descend la rue commerçante qui mène à l’Hôtel de Vile, m’arrête dans une boutique ou j’ai coutume de trouver des vêtements sympathiques et pas trop chers. Je regarde les rayons et me rends vite compte qu’ils ont ressorti les restes de l’an passé, faut pas trop me le faire, de plus j’entends les vendeuses tenir des propos xénophobes à l’étage, je pose alors un acte militant : la porte de sortie !!
Je continue mon chemin tente une autre boutique pleine de clients qui font voler des fringues des cintres, ça me donne le tournis, vite je ressors …
Un peu plus loin, une autre tentative, là ce sont les petits vieux venus en couple à la capitale, ouh y’a de l’ casquette dans l’air, dehors Jeanne ! …
C’est bien, je n’ai toujours pas dépensé un eu..
Je poursuis ma quête, fait une halte dans une boutique un plus chic, j’y trouve une chemise qui semble corresponde à ce que je recherche, je la passe (j’ai horreur de me changer en cabine ) et constante qu’elle ne me va pas du tout ! ..Je ne suis pas la personne apte à porter ce style de coupe. Tant pis, je m’arrête dans un magasin de vêtements et linge de maison, j'achète des coussins de chaise .Je croise, Léa, super, de grosses bises pour la nouvelle année, on papote un tout petit peu, elle doit retourner travailler.
Je rentre dans une boutique très chic, liquidation avant travaux, je regarde les chaussures, rien pour moi, je tombe sur une broche faite en laine bouillie, 25 euros ! Avec ma belle-mère, nous avons confectionné deux tuniques, et bien elle pourrait se faire de l’or à ce prix là !
J’ai dans les mains un très gros sac, encombrant, je commence à en avoir déjà marre, après deux heures de shopping.
Je passe à la parfumerie et je vois les poupées stacy Fever , soldées et entassées à côté des perruques violettes et roses, celle portées par les vendeuses avant Noël.J’hallucine, je pensais qu’on en avait fini avec ces horreurs et bien que nenni (ça me rappelle les perruques pour chats que Cigale nous a montré dans son blog.)
J’en ai marre, mon sac est lourd et encombrant, mais je me sens pourtant légère, légère de résister, légère de créer, légère de transformer, de customiser.
Ayant pour philosophie e l’art de la récupération, je me débarrasse rarement de ce que je possède, je recycle, transforme et fait revivre avec délice ce que bien des gens auraient déjà mis aux ordures.
Je décide de ne pas franchir l’autre rive, je remonte vers la cathédrale, je fais une halte dans la boutique de déco récemment emmenagée dans une vieille maison. Il n’y a personne, je craque pour des boucles d’oreilles et un bracelet en étain, magnifique, je ne pourrais jamais fabriquer ça. Je parle un peu avec les deux vendeuses. C’est agréable..
Je retour en à ma voiture garée en face de la Salle Polyvalente, le parking est plein, ah normal ce soir c’est les vœux du maire !!!
En rentrant j’ai confectionné une broche assortie aux bijoux, j’ai modifié les boucles d’oreilles trop lourdes pour en faire deux paires, je suis fière et contente de moi …
Le seul problème c’est que depuis les trois chats ont investi les coussins de chaises et ça ce n’était absolument pas prévu, en même temps ils avaient été quelque peu oublié pour Noël alors se sera leurs étrennes..