Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Anecdotes d'hier et d'aujourd'hui - Page 159

  • Je vais faire des affaires

     

    Ayant envie de marcher et de m’aérer, je me suis octroyée un après midi shopping, profitant comme il se doit de la période des soldes. Je n’avais pas de besoins précis mis à par l’envie de me trouver un chemisier  long de couleur verte Kaki.Je descend  la rue commerçante qui mène à l’Hôtel de Vile, m’arrête dans une boutique ou j’ai coutume de trouver des vêtements sympathiques et pas  trop chers. Je regarde les rayons et me rends vite compte qu’ils ont  ressorti les restes de l’an passé, faut pas trop me le faire, de plus j’entends les vendeuses tenir des propos xénophobes à l’étage, je pose alors un acte militant : la porte de sortie !!

    Je continue mon chemin tente une autre boutique pleine de clients qui font voler des fringues  des cintres, ça me donne le tournis, vite je ressors …

    Un peu plus loin, une autre tentative, là ce sont les petits vieux venus en couple à la capitale, ouh y’a de l’ casquette dans l’air, dehors Jeanne ! …

    C’est bien, je n’ai toujours pas dépensé un eu..

    Je poursuis ma quête, fait une halte dans une boutique un plus chic, j’y trouve une chemise qui semble corresponde à ce que je recherche, je la passe (j’ai horreur de me changer en cabine ) et constante qu’elle ne me va pas du tout ! ..Je ne suis pas la personne apte à porter ce style de coupe. Tant pis, je m’arrête dans un magasin de vêtements et linge de maison, j'achète des coussins de chaise .Je croise, Léa, super, de grosses bises pour la nouvelle année, on papote un tout petit peu, elle doit retourner travailler.

    Je rentre dans une boutique très chic, liquidation avant travaux, je regarde les chaussures, rien pour moi, je tombe sur une broche faite en laine bouillie, 25 euros ! Avec ma belle-mère, nous avons confectionné deux tuniques, et bien elle pourrait se faire de l’or à ce prix là !

    J’ai dans les mains un très gros sac, encombrant, je commence à en avoir déjà marre, après deux heures de shopping.

    Je passe à la parfumerie et je vois les poupées stacy Fever  , soldées et entassées à côté des perruques violettes et roses, celle portées par les vendeuses avant Noël.J’hallucine, je pensais qu’on en avait fini avec ces horreurs et bien que nenni  (ça me rappelle les perruques pour chats que Cigale nous a montré dans son blog.)

     

    J’en ai marre, mon sac est lourd et encombrant, mais je me sens pourtant légère, légère de résister, légère de créer, légère de transformer, de customiser.

    Ayant pour philosophie e l’art de la récupération, je me débarrasse rarement de ce que je possède, je recycle, transforme et fait revivre avec délice ce que bien des gens auraient déjà mis aux ordures.

    Je décide de ne pas franchir l’autre rive, je remonte vers la cathédrale, je fais une halte dans la boutique de déco récemment emmenagée dans une vieille maison. Il n’y a personne, je craque pour des boucles d’oreilles et un bracelet en étain, magnifique, je ne pourrais jamais fabriquer  ça. Je parle un peu avec les deux vendeuses. C’est agréable..

    Je retour en à ma voiture garée en face de la Salle Polyvalente, le parking est plein, ah normal ce soir c’est les vœux du maire !!!

    En rentrant j’ai confectionné une broche assortie aux bijoux, j’ai modifié les boucles d’oreilles trop lourdes pour en faire deux paires, je suis fière et contente de moi …

    Le seul problème c’est que depuis les trois chats ont investi les coussins de chaises et ça ce n’était absolument pas prévu, en même temps ils avaient été quelque peu oublié pour Noël alors se sera leurs étrennes..

     
  • Big Bisou

    1520cb3892f711828d345e913e05c88f.jpg

    Alors qu’en cette période de vœux comme le veut  la coutume, tout le monde s’embrasse, je me pose la réflexion de la valeur du baiser ou plutôt de la bise.

    Cet acte qui consiste à déposer sur la joue de quelqu’un un petit claquement des lèvres est devenu me semble t’il on ne peut plus banal.

    Quand j’étais petite je détestais que des gens inconnus viennent m’embrasser, le pire c’était chez un oncle de mon père.

    Cet oncle vivait avec sa femme, la tante Marcelle qui faisait la tronche 24 h 24, je ne l’ai jamais vue sourire..

    L’oncle en question, un peu jovial, je ne l’aimais pas, hébergeait  deux vieilles dames qui avaient un lien de parenté avec lui avec peut être avec nous, mais je ne sais plus lequel.

    Nous allions de temps en temps lui rendre visite et en fin d’après midi il fallait aller voir les grands-mères.

    Y’en avait une qui été couchée dans une chambre avec des gros édredons, près d’une cheminée ; la pièce était sombre, mon père me soulevait pour aller faire un bisou à la vieille dame, j’étais terrorisée…Et ce n’était pas tout, il fallait aller voir l’autre, elle était toute maigre, ne sortait pas non plus, le cauchemar, tout était lugubre là dedans, avec mon frère c’était une hantise d’aller passer un dimanche dans cette maison..

    En grandissant, je ne pouvais pas me faire à l’idée que sous prétexte d’être voisin ou copain de mon père les hommes me faisaient la bise.. » Elle est fière Jeanne, elle est spéciale », disait on, non je fais ce que je veux  dans ce domaine là.

    Et après 30 ans je fais toujours le même constat, on est souvent pris en piège, vous savez la personne arrive vers vous et hop vous embrasse avant que vous n’ayez pris le temps de ouf !

    Pareil, vous arrivez chez des amis, chez eux quelques personnes sont là, leurs amis pas les vôtres, et bien on se fait la bise, pourquoi, pourquoi, j’les connais pas ?

    Les politiques sont devenus aussi spécialistes dans ce domaine, après le traditionnel serrage de mains, les voilà qui font la bise à tout vent eux aussi, attention, je ne fais pas la bise à n’importe quel élu, il faut quand même se connaître non ?

      Beuh, ça m’énerve ces bises qu’on distribue à tord et de travers, ces petits mots qui n’ont plus de sens, des gens qu’on a jamais vu …

    On même temps on s’en remet, y’a pas non plus lieu d’en faire un réferundum, car parrallement, j’adore, j’adore faire et recevoir  de gros bisous aux gens que j’aime et j’en connais qui sont spécialistes dans ce domaine..

    Car c’est un art de biser tendrement un ou une amie …croyez-moi. Je connais plein des gens incapables de faire une bise, ils claquent leur joue contre la votre et embrassent dans le vide, c’est désagréable !!!

    Allez un seul conseil, ne laissez pas votre enfant hurlant sur les genoux d’un père Noël réclamant un bisou et si vous emmenez vos petits en maison de retraite, méfiez-vous des traumatismes ( oui, c’est petit, c’est mignon alors on embrasse..)

    Je ne suis pas Françoise Dolto mais je ne résiste pas à rendre hommage à celui qui a fait danser la France entière, et embrasser n’importe qui.n’importe ou..  c’est la !!!

     

    PS : le hasard fait que j’ai écrit cette note il y a deux jours. 

     
  • Here 's to you Jules et Bart

    16548688e2c1adf4112faf71bb32c845.jpg

    Nous étions ce jour invités avec Jérôme et mon frère, chez son ami Philippe.

    Philippe habite une maison de ville dans un vieux quartier de Cherbourg que je ne connais pas. Il nous accueille dans son jardin avec Jules, qui  est visiblement très heureux de cette visite, il connaît bien mon frère, il va souvent chez lui.

    Jules manifeste sa joie, un peu excessif, François lui demande de ses calmer et prend une décision ferme et déterminée : Jules restera dehors pendant notre visite.

    Jules regarde par la fenêtre, attristé par la sanction qu’il juge un peu abusive. Le terrain est humide, Jules excédé par cette solitude, regarde par la porte vitrée, gratte avec ses deux pattes et Philippe au bout d’une minute 28, le fait rentrer dans le salon ;

    Jules aime jouer à la balle, Philippe passe des heures à jouer avec Jules, il lui lance la balle et Jules la rattrape.

    Mon frère sait aussi jouer à la balle avec Jules, mais son lancé est plus lent, moins ferme moins déterminé que celui de Philippe.

    Nous prenons un thé et un café, Philippe a réussi à calmer Jules, il est content et fier de lui. Il peut parler avec ses invités sans l’omniprésence de Jules qui le sollicite pour le lancé de balle.

    Bart se lève soudainement, il se pose auprès de moi, il est calme, c’est un beau chat, élégant, raffiné.

    Il réside officiellement chez Philippe mais il est jaloux du rouquin. Le rouquin c’est un chat SDF que Philippe nourrit depuis longtemps.

    Nous parlons ensemble, j’aperçois la tête d’un gros St Bernard au-dessus du mur, c’est le chien des voisins, Jules a un peu peur de la grosse bête..

    Nous nous séparons en fin d’après midi, en sortant j’aperçois des arums en fleurs ! J’y crois pas comme j’aurais aimé cueillir des arums pour Noël.Je sent l’air marin et la douceur de l’hiver du Nord cotentin, je connais cette sensation, si bien …

    Nous sommes rentrés plus tard chez mes parents, tous les trois nous avions le même signe distinctif : les traces de pattes de Jules sur notre manteau !!!

     

     

     

     

  • Chaque minute compte

    Somnolant encore un peu dans mon lit, Rose soulève la couette, se blottit contre moi, niche sa tête dans mon cou, ne bouge plus respirant cette odeur familière.

    «  Maman, je t’aime plus que mille « 

    Elle savoure, elle délecte ce moment de tendresse.

    Je réalise combien mon lien avec elle est puissant, d’une force inégalable …

    Et si je partais, et si mon corps un jour disparaissait, si la mort m’arrachait à eux …

    Je chasse vite cette pensée de ma tête, c’est impossible, improbable, mais en même temps réaliste …

    Je n’ai pas peur de ma mort, je n’y pense pas, je ne peux cependant pas me faire à l’idée qu’ils devraient continuer leur route sans leur mère.

    Ce lien qui existe du jour de la naissance  d’Ellen, puis de Mark puis de Rose, est scellé, inscrit …je ne peux pas partir …

    Je pense à Betty ………

    Je profite, leur donne, prend cette tendresse, ces câlins, ces bisous nombreux. ça nous appartient,

    Je vais bien, ils vont bien, chaque minute compte …

  • Pas d'avenir pour les barrières

    3f74660da381e1d4868662f9b30fe33c.jpg

    Une blogueuse a récemment eu l’honneur de la presse écrite et télévisée de par le succès de son blog 

    Sa profession, caissière, lui donna envie de raconter de nombreuses anecdotes se déroulant dans le supermarché dans lequel elle travaillait et ces écrits furent très populaires, au point de recevoir 200 commentaires pour une note.

    Croyez moi je ne suis pas jalouse car si mon blog connaissait un tel succès je serais obligée

    1-     de démissionner, plus le temps de travailler

    2-     de prendre une garde d’enfants à domicile pour s’occuper des miens

    3-     de placer mes lapins, mes chats et mon cochon d’inde à la SPA

    4-     d’embaucher un jardinier

    5-     de me faire livrer des pizzas tous les jours

    6-     d’arrêter ma carrière de soprane

    7-     et surtout je n’aurais plus de temps pour les amis …

     

    Tout ça pour répondre à tous les commentaires et prendre le temps de visiter les blogs de chacun.

    Non, non, ce n’est pas pour moi !

     

    Je ne résiste pas à vous raconter une scène de supermarché justement

    L’action se passe à Champion, depuis quelques temps le parking est doté de barrières réservées à la clientèle. Le stationnement excessif des personnes travaillant aux alentours du supermarché empêchait quelque peu les usagers de trouver une place pour se garer en venant faire leurs courses.

    Cependant, les barrières sont souvent ouvertes, le stationnement est alors libre. Sinon il suffit de prendre un ticket gratuit la première heure le temps nécessaire pour remplir un caddy.

    Ce jour une brave dame s’approche des barrières et est victime du xiévreau ( dans le baleinié c’est la distance entre le bout des doigts tendus et le ticket de stationnement ou de péage )

    Ne riez pas, ça m’arrive et je suis  sûre que ça vous est déjà arrivé. La cliente tend le bras , désespère un peu , sort de son véhicule après huit manœuvres et appuie sur le bouton « ticket « 

    Elle appuie en vain recommence , toujours rien …

     

         Normal la barrière  est …ouverte !!!

    Et quand la barrière est ouverte cela signifie qu’on n'a pas besoin de ticket...

    Voilà comment on s’énerve bêtement pour rien et moi assise au volant de ma voiture, je ne bouge pas mais ça me fait rire …

     

    Allez pas d’avenir pour les barrières d’autoroutes et de parking !

  • Silhouette et coeur blessé

    7710bde4eb83510c2918cd64f6b8d9b4.jpg

    Elle porte de longs cheveux noirs dont la racine blanche apparaît brutalement.

    Elle est mince, assez grande, son maquillage trop apparent, son rouge à lèvre, trop vif, lui donne un air sévère, elle ne sourit pas, ses yeux semblent soucieux.

    Elle porte des pantalons très larges, démodés, trop longs, déchirés dans le bas souvent mouillés. Elle porte souvent un cardigan trop court, laissant son ventre apparaître, elle a parfois une très longue écharpe, je ne lui donne pas d’âge, elle semble un peu vieillie par la vie et en même dégage une silhouette élégante.

    Je vois cette femme depuis des années dans le quartier.

    Elle a une petite voiturette sans permis, elle fait un bruit d’enfer quand elle se gare.

    Elle fait traverser les enfants de l’école, elle arpente un gilet fluo pour être vue, les enfants la connaissent depuis des années.

    Hier elle n’était pas au passage piétons au bout de l’école, à sa place un policier en uniforme faisait traverser les enfants.

    Je l’ai vue frigorifiée dans le coin du parking, le visage rougi, les yeux encore pleins de larmes, portant une détresse , un fardeau inexpliqué .

    Ce matin, le directeur de l’école avait enfilé le gilet  de signalisation vert fluo, je ne sais pas ce qui s’est passé, je ne sais pas pourquoi elle ne peut plus faire son travail quotidien, mais je ne peux m’empêcher de penser à cette femme …à son regard tourmenté ,à son coeur blessé ..
  • J'ai perdu la clé

    b75eff106a6c20fc1d157553da0f6668.jpg

    La clé de notre boite à lettres à disparu, nous ne pouvons plus retirer le courrier.

    Dans la boite de ma messagerie, un courrier est resté bloqué en boite d’envoi, impossible de l’envoyer ou de le supprimer.

    C’est curieux comme les petits tracas de la vie quotidienne s’associent.

    Parfois il m’arrive de perdre plusieurs objets et de les retrouver quelques jours plus tard à l’endroit même ou je les avais posés.

    Souvent  les machines tombent en panne, en même temps, j’imagine qu’il y a des petits esprits malins qui aiment nous embrouiller, faire en sorte que momentanément  notre vie quotidienne soit polluée par ses tracas qui demandent  un peu d’énergie pour être résolus.

    Je crains aussi qu’un de ces jours les gnomes s’agitent dans mon PC ou mon Live box, j’aie peur de perdre tout mon travail, je ne sauvegarde rien, je ne suis pas prévoyante. j’ai beau y penser, je n’y arrive pas, je n’anticipe pas …

    Allez les trolls, changez de maison. Allez voir un peu ailleurs. …

    D’autres appelleront ça « la loi des séries «  moi je crois que mon logis est habité par des petits farfadets farceurs qui s’agitent la nuit profitant de notre sommeil pour polluer notre organisation, mais vous n’êtes absolument pas obligés d’y croire …

     

     

  • Petit encas chez Paul

    cc05221360a39717d17c6485191f55e3.jpg

    Jeremy est arrivé vers midi avec Sofia et Camille leur fille, un panier sous le bras contenant une boule de pain, une bourriche d’huîtres et une bouteille de Sancerre.

    Il avait eu l’idée d’aller voir Paul à l’improviste pour fêter la nouvelle année à notre manière.

    Nous avons patienté un peu dans la boutique, une vendeuse étant partie chercher notre ami, pendant ce temps nous admirons ses plats, sa déco, commentaires à l’appui.

    Paul est arrivé un sourire grand jusqu'au oreilles, heureux, ravi de cette visite surprise. Nous l’avons suivi dans l’arrière boutique puis dans la cuisine laboratoire. Il nous a montré toutes ses installations, ses fours, la chambre froide. et très vite s’est activé aux fourneaux, cisaillant des échalotes, fricassant des gésiers et du foie gras, il improvisa un Parmentier …

    Il s’affaira en blaguant, nous informa que deux de ses amis allaient arriver avec Eléonore.

    Nous étions tout bêtement bien dans ce lieu désuet, cette arrière boutique à la déco vieillotte, peinture brillante, meubles en formica, crucifix au mur, on aurait dit un presbytère.

    Les enfants étaient restés seuls à la maison, Jérôme étant avec nous, je leur passe un petit coup de téléphone leur demandant de gérer leur repas ( dans ses cas ils sont absolument charmants et je peux compter sur eux )

    Radieuse Eléonore prit l’initiative de dresser la table , avec son petit ventre qui s’arrondit , elle sorti de la vieille vaisselle d’un grand placard , manquant de chaises, nous avons renversé de gros seaux verts pour s’asseoir.

    Une heure plus tard nous étions neuf autour de la petite table, sous le ding ding  régulier de la sonnette à chaque arrivée d’un client qui déclenchait un petit sourire sur le visage de Paul.

    Nous avons mangé des terrines, bu du vin après moult difficultés à trouver un tire-bouchon, certains ont avalé les huîtres, je me suis régalée de gratin dauphinois, d’épinards et de délicieuses andouillettes..

    Totalement improvisé, notre apéro c’est transformé en festin et vers 16 h, les amis de Paul et Eléonore se sont quittés après avoir fait la vaisselle, pas pour longtemps puisqu’un dîner fur à nouveau proposé à la maison, nous avons mangé la galette des rois, rit, et profité de ces  moments de pur bonheur..

    Le lendemain nous nous sommes retrouvés sur scène pour un spectacle, ( sauf Jeremy qui opta pour une trêve hivernale ) avec la complicité qui nous appartiennent …le cœur bien chaud de cet apéritif qui se prolongea jusqu’à Minuit …

     

     

  • Raz de marée

    bcb4f3b9234a368fb44f4a654032020d.jpg5c0e3a3e62526f106778c1d68f62d64e.jpg

    Nous sommes brutalement réveillés par un bruit sourd venant d’en bas, je dors avec ma sœur Flo et mon frère est dans la chambre d’à côté. Nous descendons avec précipitation voir l’origine du vacarme et découvrons un meuble à terre :le buffet de la salle à manger s’est effondré face contre terre, il contenait de la vaisselle, des bouteilles de liqueurs et apéritifs et au-dessus était posé un aquarium de 40 litres d’eau .

    Au milieu de la pièce, les guppys nagent avec désespoir dans le Ricard et la Marie Brizard...Le plus dur reste à faire, relever le buffet en formica qui enivré par les restes d’alcool de la communion de Flo s’est effondré après avoir perdu une jambe, provocant un raz de marrée, nous sommes en 1975.

    Ma mère a du tout nettoyer, regardant mourir tous ses poissons qu’elle avait mis dans l’aquarium, les nourrissant tous les jours, séparant les mâles qui bouffaient les petits à peine nés.

    Elle était tellement heureuse le jour où elle avait pu s’acheter un service en porcelaine de Sologne, il avait servi une fois, tant de débris, de morceaux qu’elle devait jeter.

    On a entendu parler du buffet pendant des années, cette histoire fut racontée à tous les repas de famille, ma mère a du se battre avec les assurances, puis avec le marchand de vaisselle pour compléter son service, trois années plus tard, une légère odeur de liqueur flottait encore dans la pièce.

    Pendant longtemps je voyais la saucière du service ébréchée, dans le jardin à côté des clapiers à lapins.

    Ma mère  n’a jamais voulu d’aquarium, sans rancune mes parents ont scellé le buffet au mur, il n’y est plus maintenant, je ne sais pas ce qu’il est devenu.

    Ma sœur le sait sans doute, elle ne manquera pas de vous le dire.

  • Merci Carla

    Comme tous les blogueurs, je regarde quotidiennement les statistiques pour voir le nombre de visites sur mon blog.

    Cela permet de voir si les pages sont lues, par qui, et bien sur les mots clés qui arrivent à ce blog.

    Les statistiques les plus  hautes ont été le 18 décembre, le lendemain de ma note sur Carla Bruni.

    Les mots clés étant « mangeuse d’hommes :  ah la politique  arrive donc aussi chez Jeanne, mais si cela permet à certains de découvrir mes modestes écrits, je dis « merci Nicolas, merci Carla !! »

    Certains pourraient penser que parfois, tout cela m’énerve, que cela ma rend un peu jalouse, toute cette arrogance, cette provocation, ce luxe. On apprend même aujourd’hui que bientôt « ils se marient « 

    Bon je ne vais quand même pas refaire une note sur le sujet, c’est bon, tout est dit..

    La jalousie est donc un sentiment qui me semble t’il s’est éloigné depuis longtemps de mon esprit. J’ai beaucoup de défauts mais celui là, je ne crois pas, ou pas beaucoup.

    Enfant ,j’avais peu de choses, presque pas de jouets ( revoilà Cosette !)Un confort sommaire, pas vraiment de lieu ou me poser tranquillement, nous ne sommes jamais partis en vacances.

    Je regardais les autres vivrent différent, je ne trouvais pas ça juste, mais je n’étais jamais jalouse des tonnes de vêtements de ma cousine, je n’étais pas non plus jalouse de la manière dont tout le monde s’extasiait de son statut d’enfant gâtée, non j’avais en moi une sorte de sereinité intérieure qui me disait qu’un jour, ma vie serait meilleure, et ce fut vrai..

    Adolescente, je côtoyais des amis plus aisés, des copains plus cultivés, je m’abreuvais de leur savoir, de leurs connaissances, je n’étais pas jalouse de leur facilité.

    Plus tard, étudiante  j’étais la seule de ma promo à résider en Cité Universitaire , mes amies étaient en appartement en ville. Je n’avais jamais imaginé faire autrement, j’y ai trouvé plein de satisfaction..

    J’ai construit une petite vie professionnelle à la hauteur de ce que je pouvais faire, il m’arrive parfois de croiser des anciennes collègues qui ne me demandent aucunes nouvelles, je ressens très vite leur jalousie, celle d’avoir dit mais de ne jamais avoir fait. D’autres personnes se désintéressent totalement de mes passions, de ce que vis, elles ont le droit, j’en suis un peu blessée c’est vrai, je me dis que c’est sans doute par jalousie. Peut être que je me trompe. C’est un drôle de sentiment, il est destructeur …

    Je n’éprouve que rarement de la jalousie affective, ça m’est arrivé quand même ne vous inquiétez pas, je m’en souviens très bien, un jour ou une blonde rodait avec cynisme autour d’un homme dont j'étais raide dingue qui ne me laissait pas indiferrente , j’aurais été capable de la pousser au fond d’un précipice..

    Alors nous femmes du peuple, serions-nous aussi un peu jalouse de cet ancien Top Modèle qui deviendrait première dame de France …non pas moi, sûrement pas, de toute façon elle est sûrement, vaniteuse, infidèle, égocentrique, elle aime pas les gosses, elle a grossi après les fêtes, elle n’a pas de voix..................... ……….. ………………bla bla ......................

  • Les Voeux du Maire

    196619665d491f410bebf2954f2cfde5.jpg

    Etant auparavant employée municipale, j’étais conviée chaque année comme mes collègues aux traditionnels vœux du maire.

    Les festivités ont lieu en janvier, un soir en semaine vers 18 h à la Salle Polyvalente, une fois de plus, c’est la seule salle de notre ville susceptible d’accueillir plus de 500 personnes.

    En plus de tout le personnel de la ville, sont conviés les fonctionnaires retraités, et comme ils ont du temps, ils arrivent de bonne heure, s’installent aux premières loges..

    Généralement j’arrivais vers 19h, le discours du Maire passé et surtout la remise des médailles presque finie.

    C’est vrai que c’est long la cérémonie des médaillés, tous les fonctionnaires, tous services confondus ont droit à une reconnaissance et un bouquet de fleurs on fonction des années travaillées.

    Pas de problèmes pour moi, ayant été pendant dix ans sous contrat ( chose totalement illégale, il n’y a que la fonction publique pour faire ça !)je ne m’attendais surtout pas un jour à recevoir une distinction pour mes loyaux services.

    Donc une fois les discours finis, (entre temps j’ai trouvé une ou deux collègues pour papoter comme toujours,) c’est l’instant crucial : le vin d’honneur .

    Tout à coup, les centaines de retraités, bien positionnés auprès du buffet, se précipitent tels des fans sur le dernier  Harry Potter.

    Bousculades, pincements, c’est la folie, on sert des verres de mousse, du jus de fruit et quelques assiettes de curly et cacahouètes indémodables…. du pur bonheur

    Je navigue de droite et de Gauche ( plutôt ) saluant quelques élus, embrassant des anciennes collègues, blaguant avec des copains que je peux retrouver par hasard dans ce genre de manifestions. Oui notre ville est un gros village ou presque tout le monde se connaît, et ou au fil des années j’ai lié bon nombre de connaissances.

    En parallèle au buffet servi, les fonctionnaires ont reçu de leur service, un carton ( ne viens pas qui veut, hein ?) en échange de quoi, un cadeau est remis.

    Ah !!!le cadeau de la Ville, qu’est ce que ce sera cette année ??

    Il y a eu en d’autre temps, un parapluie, une sacoche, un sac de sport, une étole …bref ne vous inquiétez pas cette année, ce ne sera pas le dernier appareil photo numérique ou l’I Phone. Non, non, non, un sous main en carton ou un petit bloc note en plastique, les temps sont durs, les finances sont au plus bas.

    Vers 19h30, je papote encore et encore ( j'y vais car j’aime vraiment revoir mes anciennes collègues et avec le baratin que j’ai, je me dis aussi qu’à ma façon je deviens une figure lavalloise,) et je trinque un peu. Quand soudainement les plateaux de petits fours et mignardises entrent en scène .

    Mais oui, il faut attendre que la Salle Po soit quasiment vide pour déguster les bonnes petites choses.

    Parce que le Maire offre et fait marcher les artisans locaux, mais vous l’avez deviné, il n’y en a pas pour tout le monde. Il faut juste le savoir et patienter..

    En général avec quelques copines, nous nous gavons de petites quiches salées et petits gâteaux délicieux, il paraît même qu’une année, plein de plateaux ont été jetés.et oui, il faut les sortir à l’heure, quand il n’y a plus trop de monde et quand il reste encore du monde.

    Allez  Jeanne, c’est fini pour toi tout ça, plus jamais  d’espoir de médaille adieu les cadeaux, adieux les curly, mais si je dois faire un vœu, c’est peut être pas le même que celui du Maire, c’est que 2008 ce soit l’année de ses derniers vœux.

     

     

  • Comment envoyer ses voeux ?

    1fc0b280a18f4013409be64f132a14c1.jpg 

    Avec toutes les technologies, libre à chacun d’envoyer ses vœux, à sa guise, en fonction des moyens les plus adaptés

    Il y a :

    La traditionnelle carte de vœux

    Je la fabrique moi-même et je l’expédie surtout aux amis qui sont loin, ceux que je ne vois pas souvent, c’est aussi l’occasion de donner des nouvelles et on la garde dans un petit coin, elle laisse une trace.

      Les Emails

    J’envoie un message individuel à chaque personne ou famille, essayant d’y glisser un petit mot personnel, c’est un moyen rapide, pas cher, j’avoue ne pas trop apprécier les envois regroupés et surtout trouver mon nom parmi une vingtaine de destinataires, mais je comprends que les vœux ça prend du temps.

     

    Le SMS

    Très prisé par les ados, rapide et sur …on a une réponse immédiate, puisque les ados sont rivés sur leur téléphone mobile

    Je l’ai pratiqué pour Basile et Coralie car je n’ai toujours pas leur adresse mail et j’ai répondu à un SMS reçu en soirée

      Les E cards,

    Souvent très esthétiques mais là encore je ne les utilise pas du tout, en recevoir me fait plaisir.

      Les grosses bises en direct,

     Réservées à ceux avec qui nous réveillonnons, l’inconvénient c’est que parfois y’a  des gens que l'on  connaît à peine ou pas du tout, mais ça fait partie du jeu, ce soir là tout le monde s’embrasse ! (c’est comme les soirs de victoires électorales )Cependant il n’est pas interdit d’embrasser très fort vos amis quelques jours plus tard même si vous vous êtes envoyé des mails ou des SMS ou des E cards , et je ne gênerait pas !

     

     Les forums de discussion

    Faciles un peu impersonnels tout de même, on peut y ajouter toutes sortes de  smileys rigolos et des gifts animés voir survoltés. Je ne pratique pas non plus …

     Les blogs, plus réservés aux blogueurs dont je fais  partie, j’aime car j’aime les blogs et les blogueurs mais ça vous le savez déjà. 

    Les courriers cartes de vœux envois massifs : assez impersonnels souvent envoyés par les élus,ou les magasins qui en profitent pour vous informer des soldes , l’adresse ne figure pas sur l’enveloppe.

    Je garde juste les vœux envoyés par l’élu de l’opposition, notre actuel député qui m’envoie chaque année un petit mot personnel. (oui j’ai des relations moi !)

     

    Les courriers de vœux photocopiés avec adresse listing

    Ceux là je les bannis ! J’en reçois un tous les ans, de la même famille, c’est une circulaire d’information qui précise, l’age, la classe, les activités des enfants, je vous jure, je ne réponds pas et poubelle !!!

     

    La bannière lumineuse

    Réservée entre autre aux conducteurs de bus, au moins les SDF ne sont oubliés, y’en a pour tout le monde, je n’ai pas recours à cette méthode car je ne possède pas de bus et je n’ai pas mon permis transport en commun.

     

    Les vœux télévisés :

     Là encore je ne pratique pas, car cette année encore le service public ne m’a pas octroyé le temps d’antenne demandé. Cette pratique est réservée à notre Présidant mais cette année je n’ai rien vu, rien écouté …pour démarrer 2008, j’ai mieux à faire …

      Voilà donc chacun sa méthode, l’essentiel c’est que personne ne soit oublié, parce qu’on veut pas d’exclus pour les vœux …En tout cas on a tout le mois de  janvier, pour dire « bonne année «  et demain chers lecteurs vous aurez droit à une note sur les vœux du Maire !!!!   
  • 2008 ce sera ???

     

     1968 : avec les événements du mois de mai, je grandis dans des travaux entamés dans la maison de mes parents, je n’ai aucuns souvenirs de cette année là  c’est normal, je n’ai que trois ans. La production  musicale Hair est présentée pour la première fois à Broadway, les Beatles sortent l’Album Blanc, Night in white satin - The Moody Blues , le « bal de Laze »de Polnareff .C’est aussi les révoltes étudiantes, la mort de Martin Luther King et la guerre au Vietnam.

     

     

    1978 :  Je suis au collège, ce ne sont  pas les meilleures années, ma grand-mère est morte depuis peu, des changements arrivent..

    Le baron Empain est kidnappé puis relâché, Aldo Moro est assassiné, Daniel Balavoine sort son premier album « le chanteur », pour moi, ce sera ça l’évènement de cette année là. Claude François meurt électrocuté, c’est aussi le naufrage de l’Amocco Cadiz ; nous sommes encore dans les années Giscard.C’est la folie du disco , John Travolta et les Bee gees ,la création de Starmania ,Jacques Brel s’éteint lui aussi .

    1988 : En dix ans tant de choses ont bougé, tant de changements dans ma vie, tout va bien, je vis seule dans mon appartement, je travaille dans une petite école de la Manche, j’ai plein d’amis, je passe beaucoup temps chez Eugénie et Jacques.Mitterrand inaugure sa pyramide au Louvre et est réélu en mai. Les otages enlevés au Liban sont libérés, c’est la fin de la guerre Iran Irak.

    Je suis allée voir « La vie est un long fleuve tranquille «  de Chatilliez au cinéma. Balavoine est mort depuis deux ans. J’écoute Mylène Farmer, Johnny Clegg et Goldman.

     

    1998 : Encore de gros changements en dix ans …je vis dans cette maison, nous sommes propriétaires, Ellen a quatre ans et Mark est un bébé de un an. je ne travaille plus, je bricole beaucoup, mon frère est rentré du Liban,

    Zidane est le meilleur joueur de foot de l’année, c’est aussi la sortie du film Titanic, Chirac inaugure le Stade de France et le préfet Erignac est assassiné ; On ne peut pas échapper au succès de Notre Dame de Paris et au succès de Celine Dion « My heart will go on »

     

    2008 Ce sera  l’entrée au lycée pour Ellen,un changement de municipalité pour nous ,j'espère et puis ???? Je ne sais pas, pour moi et aussi pour vous tous , j’espère plein de joies, de découvertes, de bonheur, des notes drôles et émouvantes, des échanges, des petits messages qui font du bien et surtout une excellente santé à nos proches. Alors

      BONNE ET BELLE ANNEE 2008 A VOUS !!!!  
  • Arrêter la clope ??

    Je pousse la porte pour entrer dans le foyer accompagnée de mon amie Chloé, la fumée envahi nos narines, nos yeux brillent et nous  ressentons une certaine gène. La musique à fond, Sweet home Alabama de Lynyrd Skynyrd, nous empêche quelque peu d’échanger des mots. Je me dirige avec peine jusqu’au distributeur de boissons, j’essaye d’y dégager un chocolat chaud, j’ai très faim, c’est la récréation de 10 heures, je suis en terminale et nous sommes en 1982.

    Nous avons le droit de fumer dans la cour du lycée, dans les couloirs, certains profs fument en cours. J’achète un paquet qui doit me faire la semaine, j’ai du mal à maîtriser la consommation. Nous achetons un paquet de cigarettes blondes à peu près 7 francs (soit un peu plus d’un euro)

    Je suis restée fidèle à la même marque, j’ai arrêté de fumer plusieurs fois, à chaque grossesse..

    J’allume ma première cigarette vers 17 heures, et je me tiens à trois ou quatre dans la soirée, je n’ai pas envie d’arrêter..

    A partir de demain aucun lieu public  n’acceptera les cigarettes, cela ne me gène pas du tout, le prix exorbitant du tabac m’incite à fumer très modérément …

    En 25 années nous sommes passés à une législation complètement décalée, le laisser faire des années 80 où on allait en cours quand bon nous semblait, ou la montée du chômage n’effleurait pas nos cervelles d’adolescents, nous avions une soif d’être en bande, ou les copains et la musique comptaient plus que tout ;

    Je n’ai aucun regrets de ce temps là, j’ai parfois un peu peur que trop d’interdits entraîne une sorte de rébellion et divise les citoyens que nous sommes …engendrant violence et délation ;

    Un titre de cette époque qui a bercé ma jeunesse et qui m’a permis aussi de sortir de mon enfance rurale  grâce aux années lycée , vous connaissez ça ???

     

     

    http://www.youtube.com/watch?v=0X4HAIwJBEU
  • Les pseudo

    De passage dans le quartier, je m’arrête pour rendre visite à Maria, elle est chez elle, se repose. Elle m’offre un thé et de délicieux petits gâteaux et chocolats en tout genre confectionnés par sa fille et son ami, lui-même pâtissier chocolatier hum 

    Nous papotons, cette pause me fait plaisir, la veille de Noël, dans ce tourbillon de derniers cadeaux et préparatifs de départ ;

    Ellen est avec moi, elle retrouve une amie de sa classe, qui est aussi l’amie de Laura, la fille cadette de Maria.

    Maria, je la connais depuis longtemps, elle exerce le même métier que moi, nous avons les mêmes convictions politiques, nous nous voyons régulièrement ;

    Elle me parle de ses projets de travaux dans sa maison, nous prenons aussi des nouvelles de personnes que nous connaissons en commun, c’est bien, c’est du temps pour nous …

    Elle vient alors à me parler de ce blog, me dit qu’elle est allée le lire et qu’elle s’interrogeait sur l’utilité de mettre des pseudo.

    Je suis parfois la première énervée quand je vois tous ces gens qui se cachent derrière un autre prénom, mais je sais que je suis obligée par respect de ne jamais citer de noms, et de changer les prénoms, notre ville est petite, même si certains se reconnaissent ( et c’est un jeu ) en aucun cas je voudrais mettre des gens mal à l’aise.

    Maria et moi, portons d’ailleurs le même prénom.

    Il m’est déjà arrivé de lire des commentaires et de ne pas reconnaître la personne qui l’écrit. Ainsi, Eugénie est restée mystérieuse durant des mois,elle m’a laissé un jour un commentaire  qui m’a beaucoup touchée mais je ne l’ai pas reconnue.

    Je ne lui avais pas donné ce pseudo, je vais pouvoir à présent rectifier..

    Eugénie est proche de Lorenzo, de Maggie, elle connaît bien son frère aussi.

    J’ai toujours aimé rassembler les gens, organiser des dîners, des fêtes, et je me rends compte que par ce blog, les gens se côtoient indirectement, et peuvent avoir ce point commun de lecture …Cette pensée me fait si chaud au cœur …

    J’espère que Maria aura envie de revenir et que Eugénie trouvera le temps de lire..

    Eugénie et Maria se sont croisées un jour, cette rencontre est racontée aussi, lors de cet apéritif