Il y a quelques années, je faisais un remplacement de quelques semaines dans une école au sud de Montbéliard
Une jeune femme, suppléante m’avait proposé de faire du covoiturage
J’avais bien sûr accepté et pour me remercier, elle nous avait conviés Jérôme et moi, à dîner .
Elle habitait dans un vieil appartement, avec son compagnon, vieux parquets et boiseries, un certain style .
A notre arrivée, elle nous demanda, d’ôter nos chaussures, oui, vous avez bien lu et de mettre, des…patins, pas des patins à roulette, des patins, ces trucs qui glissent sous nos pieds..
Stupéfaction, nous n’avons rien dit, mais, nous n’étions pas vraiment habitués à ce genre de rituel .
L’appartement était meublé avec une salle à manger ancienne, et aux murs, on aurait pu y voir, des gravures, de vieilles reproductions.
Non, aux murs, étaient joliment encadrés, les diplômes de Monsieur :
- le BEPC
- le Brevet de secourisme,
- et un autre titre, qui n’est pas resté gravé dans ma mémoire .
Et bien, c’est honorifique, beau tableau de chasse..
La soirée fut d’un triste, banalités, longueurs. L’homme parlait tout le temps, et de lui forcement, avec tous ces diplômes..
En fin de soirée, après avoir repris nos chaussures, nous les avons quittés
Et pour une fois, Jérôme et moi étions bien d’accord, nous ne donnerons pas suite à ce début de relation …
Ah, avouez aussi que vous l’avez fait, ce dîner hasardeux, ou au bout de quelques minutes, vous êtes mal à l’aise, cherchez les conversations possibles, et pourtant j’ai du bagout.
Il est parfois mal poli de ne pas donner suite, dois ton faire bonne figure, jouer l’hypocrisie, faire » comme si «
Tout comme nos visiteurs de blogs, pas faciles parfois d’aller commenter sur un blog, qui au premier abord n’est pas votre univers
Je me fixe des règles dans ces domaines, ne pas partir fâchée, ne pas m’obliger, rester courtoise .
On ne peut pas être ami avec la terre entière .
Par contre, les patins, tout de même …